Mise à jour de la liste des substances extrêmement préoccupantes de l’European Chemicals Agency (ECHA)

Le 16 juillet, l’ECHA a annoncé avoir ajouté quatre nouvelles substances chimiques à sa liste des substances extrêmement préoccupants (SVHC). Ces substances sont l’acétate de 2-méthoxyéthile (au caractère reprotoxique), le phosphite de tris(nonylphényle) (un perturbateur endocrinien), l’acide 2,3,3,3-tétrafluoro-2- (heptafluoropropoxy) propanoïque (aux effets graves probables sur la santé et l’environnement) et le 4-tert-butylphenol (un autre perturbateur endocrinien). Cette liste est composée de substances chimiques aux effets néfastes pour la santé suspectés ou avérés et pour lesquelles une autorisation d’utilisation est nécessaire.  Cette liste compte désormais, avec l’ajout de ces quatre nouvelles substances, 201 éléments. Lorsqu’un produit comporte plus de 0,1% d’une de ces substances, son fabricant a l’obligation de communiquer à ce propos auprès des clients tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Les importateurs et producteurs d’articles contenant l’une de ces quatre substances chimiques nouvellement ajoutées à la liste devront en notifier l’ECHA avant le 16 janvier 2020.

Retrouvez la liste de L’ECHA en cliquant ici.

La coupe menstruelle : une solution fiable

Dans le cadre d’une étude publiée dans le journal The Lancet, des chercheurs américains ont compilé 43 travaux à propos de la coupe menstruelle, portant sur 3300 femmes. Ce type de travail est d’autant plus important que, comme l’a souligné l’une des auteures, les études comparant les protections hygiéniques sous un angle qualitatif sont insuffisantes et que les femmes ayant des craintes ou des préjugés à l’encontre des protections hygiéniques restent nombreuses. L’étude englobait 199 marques de coupes menstruelles issues de 99 pays, à un prix moyen de 21 euros par coupe environ. Les coupes menstruelles ont été étudiées sous plusieurs paramètres : les fuites, la facilité d’adaptation et d’usage, et les effets négatifs sur la santé. Les chercheurs ont conclu que la coupe menstruelle était un type de protection hygiénique fiable : la très grande majorité des femmes n’a pas subi d’effets négatifs résultant de l’usage de la coupe. Toutefois, quelques cas de douleurs, d’allergies, d’éruptions cutanées et de troubles urinaires ont été relevés. Cinq cas de syndrome de choc toxique menstruel ont été notés, mais l’étude ne permet pas de déterminer si le risque est plus important avec la coupe menstruelle qu’avec le tampon. La plupart des femmes souhaitaient continuer à utiliser la coupe menstruelle à la fin de l’étude. Les chercheurs conseillent de mener davantage d’études dans l’optique de mieux statuer sur la fiabilité, la rentabilité et l’impact environnemental des protections hygiéniques.

Retrouvez l’article en cliquant ici.

Références : Van Heijk A. M., Zulaika G., Lenchner M., Mason L., Sivakami M., Nyothach E., Unger H., Laserson K., Philips-Howard P. A. Menstrual cup use, leakage, acceptability, safety, and availability: a systematic review and meta-analysis. The Lancet, 2019,

Consommation de boissons sucrées et risque de cancer

Selon une étude parue le 10 juillet 2019 dans le British Medical Journal menée par des chercheurs de l’Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN / Inserm / Inra / Cnam / Université Paris 13), la consommation de boissons sucrées engendrerait une augmentation du risque de développer un cancer. L’étude a porté sur 101 257 personnes appartenant à la cohorte NutriNet-Santé, suivies entre 2009 et 2018. Leurs habitudes alimentaires ont été évaluées grâce à des enregistrements de 24h répétés (6 en moyenne par participant), portant sur plus de 3300 aliments différents. Une augmentation de 100mL de la consommation moyenne quotidienne de boissons sucrées était associée à une augmentation d’environ 18% du risque de cancer. Ce constat concerne aussi bien la consommation de jus de fruits 100% pur jus que celle de boissons sucrées hors jus de fruits. Le sucre aurait un rôle particulièrement important dans cette augmentation du risque de cancer. Cette étude ne permet pas à elle seule  de déterminer un lien de cause à effet. Cependant, la variété de facteurs pris en compte ainsi que les nombreuses analyses de sensibilité complémentaires réalisées appuient la solidité des résultats, lesquels appellent donc à la vigilance vis-à-vis de la consommation de boissons sucrées.

Pour plus d’informations, retrouvez l’article publié par l’INSERM en cliquant ici.

Mise en ligne des interventions du colloque « Périnatalité-Santé Environnementale » organisé par le CRES et l’ARS PACA

Les interventions du colloque du 11 juin sont toutes disponibles intégralement en ligne. Lire la suite « Mise en ligne des interventions du colloque « Périnatalité-Santé Environnementale » organisé par le CRES et l’ARS PACA »

Atelier « Parents, Bébé, Environnement et Santé »

Lors d’un moment convivial, discutez avec l’animatrice sur les liens entre l’environnement et la santé de bébé.
Durant l’atelier, venez:
– échanger sur la qualité de l’air intérieur.
– apprendre à déchiffrer les étiquettes des produits cosmétiques et alimentaires.
– découvrir les trucs et astuces pour diminuer les polluants de l’environnement.
– trouver des réponses aux questions liées à l’arrivée de bébé.

  • Le vendredi 29 mars de 14h00 à 16h30.
  • Lieu : centre périnatal de proximité – Centre Hospitalier Intercommunal de Montdidier-Roye – 25, rue Amand de Vienne 80500 Montdidier
  • Gratuit et sur inscription : Hélène Perrault au 03.23.66.85.81 ou perrault@mutualite-hdf.fr