09 novembre 2023 │Mise à jour des connaissances en ligne

L’équipe du projet FEES de l’APPA propose aux professionnels ayant suivi la formation FEES théorique il y a quelques années une session de mise à jour des connaissances en ligne.

Date : le jeudi 09 mai 2023 de 10h00 à 12h00

Au programme : les items abordés en formation pour lesquels de nouvelles données scientifiques ont récemment été intégrées aux présentations. Ce temps d’échange sera l’occasion d’échanger sur les nouveautés scientifiques, ainsi que sur les conseils à transmettre aux futurs et jeunes parents.

o   DOHaD

o   Tabagisme ultra-passif et cigarette électronique

o   Les additifs alimentaires

o   L’alimentation infantile

o   Le change du nourrisson

o   Les parfums dans les cosmétiques

La Puff, qu’est-ce que c’est et pourquoi est-ce dangereux ?

https://www.projetfees.fr/est-ce-que-la-cigarette-electronique-est-sans-danger-pendant-la-grossesse/La cigarette Puff, également appelée cigarette électronique jetable, est un dispositif qui permet de vapoter sans avoir à recharger la batterie ou remplir le réservoir de e-liquide.

Cette cigarette électronique est arrivée sur le marché français en 2021, popularisée via les réseaux sociaux, par une image plutôt positive et inoffensive. Elle a rapidement connue un net succès, notamment auprès des jeunes, du fait de sa simplicité d’utilisation, de sa discrétion et des saveurs proposées rappelant les bonbons.

Les arômes alimentaires utilisés pour apporter de la saveur à la vape, peuvent être synthétiques ou naturels, ils participent à oublier le tabac et l’envie de fumer une cigarette normale.

Cependant, ces arômes alimentaires ont été conçus pour être ingérés et non inhalés, et à l’heure actuelle, l’impact de leur inhalation sur la santé n’est pas connu.

 

La nocivité de la Puff souvent sous-estimée !

Une Puff contient en moyennes 600  bouffées, soit l’équivalent de 40 cigarettes.

La concentration en nicotine dans le e-liquide doit être  indiquée sur l’emballage et  dépend des préférences du consommateur, la règlementation européenne prévoit qu’elle puisse aller jusqu’à 20 mg/ml  (soit 1,8%).

L’ACT-Alliance contre le tabac alerte  sur l’utilisation de la Puff qui augmente les risques de développer une inflammation des voies respiratoires et impacte les acquisitions cognitives des plus jeunes.

Par ailleurs, le taux de nicotine est suffisamment élevé pour créer une forte dépendance et constituer une porte d’entrée vers le tabagisme.

Dans un récent rapport, le Haut Conseil de santé publique affirme que plus on est exposé tôt à la nicotine, plus on risque de développer une réelle dépendance et de vouloir passer à la cigarette.

C’est pourquoi  la puff est à éviter chez les mineurs, surtout si le e-liquide contient de la nicotine.

Parole du Dr Loïc Josseran, médecin en santé publique à l’hôpital Raymond-Poincaré de Paris et Président d’Alliance contre le tabac :

« Ce n’est pas tant la teneur en nicotine qui est dangereuse, mais la façon dont on va l’absorber : un produit sur lequel on va pouvoir tirer très fort, très vite. Ces jeunes vont ainsi se shooter à la nicotine, qui met une seconde à passer du réservoir au cerveau. Une dépendance peut très vite s’installer, d’autant que le cerveau est jeune. Et lorsqu’ils n’auront pas leur dose, certains seront en situation de manque. Ce produit va conduire ces jeunes, tout juste collégiens, vers une consommation de cigarettes à terme »

Son impact sur l’environnement :

La Puff est un déchet supplémentaire (elle est composée de plastique et d’une batterie au lithium) représentant un danger immédiat et à long terme pour notre environnement !

Si certains fabricants revendiquent la recyclabilité de leurs produits aucune source vérifiable ni label indépendant le confirme.

Quelques conseils destinés aux personnes qui vapotent :

  •  Vapoter à l’extérieur.
  •  Ne pas dépasser la teneur en nicotine de 20mg/ml, ( !!! achat par internet).
  •  Éviter les arômes attrayants (ils peuvent prolonger votre durée de vapotage).
  •  Éviter de cumuler consommation de cigarette classique et vapotage.
  •  Une fois vide,  jeter la Puff dans les  poubelles prévues à ces déchets (déchetterie ou dans les collecteurs pour piles usagées ou déchets électroniques).

Rappelons que les cigarettes électroniques peuvent être un moyen de sevrage tabagique, mais comme pour l’arrêt du tabac, il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel formé en tabacologie. Pour en savoir plus sur la cigarette électronique et les connaissances sanitaires à son sujet, vous pouvez lire notre Faq  :

Est-ce que la cigarette électronique est sans danger pendant la grossesse ?

Sources :

http://alliancecontreletabac.org/wp-content/uploads/2022/10/CP-ACT_Les-jeunes-et-la-puff.pdf

https://www.60millions-mag.com/2022/04/11/les-vapoteuses-jetables-sous-le-feu-des-critiques-19858

Les produits de vapotage / cigarette électronique – Ministère de la Santé et de la Prévention (sante.gouv.fr)

Avis relatif aux bénéfices-risques de la cigarette électronique (hcsp.fr)

https://www.academie-medecine.fr/la-puff-nouvelle-cigarette-electronique-jetable-un-piege-pour-les-enfants-et-les-adolescents/

Publié en août 2023

Publié dans : FAQ

06 octobre 2023 | 8ème Journée Régionale de l’Allaitement Maternel

A l’occasion de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel 2023, l’association Information Pour l’Allaitement organise le 6 octobre 2023, la 8eme Journée Régionale de l’Allaitement Maternel, en visioconférence.

Tous les ans, Information Pour l’Allaitement organise un évènement dédié à la promotion de l’allaitement maternel destiné aux professionnels de tous horizons, aux étudiants, aux parents et aux associations de soutien à l’allaitement maternel. Le but est de former, informer, se rencontrer et échanger. L’évènement alterne entre format présentiel et format en ligne selon les années afin de maintenir un équilibre. Cette année, l’APPA participera à cette journée et abordera l’exposition des femmes enceintes et des jeunes enfants aux polluants environnementaux.

Date et horaires : Vendredi 06 octobre 2023 de 13h30 à 16h35

Vous trouverez plus d’informations sur le programme, les inscriptions et les tarifs ICI

14 septembre 2023 | Webinaire « le nourrisson, son environnement, sa santé »

L’APPA organise, avec le soutien de l’ARS Grand Est et des réseaux de périnatalité de la région, un webinaire de sensibilisation sur la santé environnementale et la périnatalité. Ce webinaire, intitulé “Le nourrisson, son environnement, sa santé,” et à destination des professionnels de la santé et de la périnatalité, permettra d’aborder les principaux conseils à transmettre aux patientes.

Date et horaires: 14 septembre 2023 de 18h à 19h30

Pour vous inscrire, cliquez ici

09 septembre 2023 | Atelier : « Parents, Bébé environnement et santé » | Saint-Jean-De-Bassel

La Mutualité Française Grand Est, partenaire du projet FEES propose tout au long de l’année des ateliers prévention à destination des jeunes et futurs parents, professionnels de la petite enfance.

Ces Ateliers « Parents Bébé Environnement Santé » visent à informer les participants sur la qualité de l’air intérieur, les polluants dans l’alimentation et les cosmétiques et savoir comment s’en protéger.

Ces évènements sont gratuits et ouverts à tous.

A quoi servent les additifs alimentaires ? Sont-ils dangereux pour la santé ? Comment les éviter ?

Les additifs alimentaires ont envahi notre alimentation : il existe aujourd’hui plus de 300 additifs autorisés dans l’alimentation conventionnelle en France (contre à peine 50 dans l’alimentation issue de l’agriculture biologique).

Les additifs alimentaires sont définis par la directive européenne 89/107/EEC.

Ils ont pour objectif d’améliorer les caractéristiques d’un produit alimentaire afin d’obtenir une meilleure conservation du produit, un meilleur aspect esthétique ou encore une meilleure qualité gustative. Les additifs alimentaires sont classés dans 24 catégories selon leur utilisation, et sont codifiés avec la lettre E suivie d’un nombre compris entre 100 et 1518. Il est donc facile de les repérer dans une liste d’ingrédients.

Ci-dessous les 4 grandes familles d’additifs :

  • E100 à E180 : colorants
  • E200 à E287 : conservateurs
  • E300 à E337 : antioxydants
  • E400 : agents de texture = arômes, émulsifiants, gélifiants, etc.

Concernant l’alimentation infantile destinée aux moins de 3 ans, le nombre d’additifs autorisés est très limité, et les colorants, édulcorants et exhausteurs de goût sont interdits.

Avant d’être autorisé par l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments), chaque additif doit prouver son utilité et son innocuité pour la santé du consommateur.

Une DJA (dose journalière admissible) à ne pas dépasser est alors fixée, mais le calcul de ces DJA est parfois critiqué, et les DJA peuvent également être dépassées dans le cas d’une consommation importante de certaines denrées (l’aspartame pour les produits allégés ou encore les sulfites présents dans le vin, la charcuterie et les biscuits apéritifs).

Notons qu’une réévaluation européenne systématique de l’ensemble des additifs autorisés a été menée récemment par l’EFSA.

Alors que certains additifs ne présentent aucun effet néfaste sur la santé, d’autres sont suspectés d’être allergènes, cancérigènes ou, par exemple de favoriser une hyperactivité.  Pour s’y retrouver, l’UFC Que-Choisir a créé un tableau récapitulant l’ensemble des additifs pouvant présenter un effet potentiellement toxique pour la santé : http://www.quechoisir.org/alimentation/securite-hygiene/etude-liste-des-additifs-alimentaires

En gardant en tête le principe de précaution concernant ces substances « Moins on en consomme, mieux on se portera », voici également quelques conseils pour limiter son exposition aux additifs, notamment pendant la grossesse et chez l’enfant :

  • Faire la cuisine soi-même autant que possible ;
  • Encourager la consommation de produits frais ou surgelés, non transformés ;
  • Éviter les produits lights qui contiennent des édulcorants ;
  • Privilégier les listes d’ingrédients courtes sur les étiquettes des produits industriels ;
  • Favoriser les petits pots faits-maison en respectant certaines précautions pour les légumes (retrouvez notre FAQ à ce sujet en suivant ce lien : https://www.projetfees.fr/nitrates-dans-les-legumes-est-ce-que-ca-pose-probleme-pour-mon-bebe/ )
  • Varier son alimentation et ses sources d’approvisionnement.

Pour aller plus loin, consultez nos FAQ sur les nitrites et la stevia : https://www.projetfees.fr/on-parle-des-nitrites-dans-les-aliments-est-ce-dangereux-pour-les-femmes-enceintes/ https://www.projetfees.fr/que-penser-de-la-stevia/

Sources :

https://www.anses.fr/fr/content/le-point-sur-les-additifs-alimentaires 

https://agriculture.gouv.fr/tout-savoir-sur-les-additifs-alimentaires

Mis à jour en juillet 2023

Publié dans : FAQ

Ondes électromagnétiques : quels conseils pour mes patientes ?

 

Au quotidien, nous sommes principalement exposés à 3 types d’ondes électromagnétiques (OEM) :
– Les ondes extrêmement basses et basses fréquences (1 Hz à 8.3 kHz) : ligne à haute tension, planchers chauffants électriques et appareils électriques domestiques (sèche-cheveux, rasoir électrique…)
– Les radiofréquences ou ondes radio de moyennes fréquences (8.3 kHz à 300 MHz) : émetteurs radio, télévision, écran d’ordinateur, plaques à induction…
– Les hypers ou hautes fréquences (300MHz à 300 GHz) : technologies sans fil (Wifi, Bluetooth, babyphone, téléphonie 4G/5G), fours à micro-ondes, radars, antenne-relais…

 

* Que sait-on de leurs impacts sur la santé humaine?

Le seul effet avéré des OEM est un effet thermique (échauffement des tissus). Les autres effets (notamment effet cancérigène et effet sur les fonctions cognitives des enfants) sont encore débattus.
Mais le cerveau de l’enfant est plus perméable aux OEM que celui d’un adulte. Pour cette raison, les femmes enceintes et les enfants sont plus vulnérables à l’exposition à ces ondes. D’où l’importance de les exposer le moins possible et le plus tard possible.

 

* Quelques conseils généraux pour réduire l’exposition aux OEM :

Pour les enfants :
limiter l’exposition en éloignant le plus possible les appareils émetteurs
diminuer le temps d’exposition, et donc éviter l’usage prolongé du téléphone, des tablettes, consoles de jeux, objets ou jouets connectés.
Pour rappel : les écrans sont déconseillés avant l’âge de 3ans.

Pour les femmes enceintes, par principe de précaution, il est recommandé de limiter l’exposition. On conseillera donc :
– D’éviter de poser l’ordinateur ou le téléphone sur le ventre.
– De s’éloigner lors de l’utilisation du micro-ondes et des plaques à induction.
– De privilégier si possible les connections filaires (câble Ethernet) plutôt que le WIFI au domicile ou au bureau.
– De débrancher les appareils non utilisés ou de les programmer pour s’éteindre (box, Wifi …). Éviter de charger ses appareils à côté de la tête de lit ou sous son oreiller la nuit.

 

* Conseils pour le babyphone :

Se questionner d’abord sur son utilité.
– Le choisir plutôt analogique, à fil ou se déclenchant à la voix (mode VOX). Éviter la technologie DECT, les babyphones avec caméras et les applications smartphones reliées.
– Toujours placer le babyphone à plus d’1,50m du lit du bébé dans la direction des pieds plutôt que de la tête.

 

* Conseils pour l’utilisation des téléphones :

– Choisir un téléphone mobile dont la valeur de DAS est la plus basse possible.
– Privilégier les sms ou les mails plutôt que les appels téléphoniques.
– Utiliser un kit main-libre filaire ou le haut-parleur pour garder le téléphone le plus éloigné possible de son oreille.
– Privilégier les zones de bonne réception (4 barres de réseau).
– Éviter de porter son téléphone proche du corps (dans la poche par exemple) et le mettre en mode avion ou l’éteindre quand il n’est pas utilisé.
– Penser à l’exposition passive en s’éloignant des personnes vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes électrosensibles …).
– Se méfier des gadgets protecteurs d’ondes (patch dits « anti-ondes »), ils sont souvent inefficaces.

 

Sources:

 

Publié en juillet 2023

Publié dans : FAQ

16ème BAROMÈTRE GREENFLEX-ADEME DE LA CONSOMMATION RESPONSABLE 2023 : La santé globale, moteur de la consommation responsable ?

Cette 16ième édition du Baromètre GreenFlex-ADEME de la Consommation Responsable montre le lien pour les Français entre l’environnement et la santé humaine et souligne l’importance d’une approche de santé globale.

• En dépit d’un contexte économique et social difficile, la santé reste une préoccupation majeure et l’environnement gagne en importance.
Les Français apparaissent préoccupés par les conséquences du dérèglement climatique sur la santé humaine.

• En réponse à cette préoccupation, les consommateurs recherchent de plus en plus de la transparence de la part des entreprises et des marques, notamment sur les « 3 santés » (humaine, animale et environnementale), qu’ils prennent en compte dans leurs choix de consommation.

• La tendance croissante vers la consommation responsable se traduit par l’adoption généralisée du principe « moins ET mieux » avec des individus qui  s’engagent personnellement en faveur de cette approche.

Les acteurs économiques sont appelés à se transformer pour faire changer le modèle, qui est remis en cause depuis plusieurs années.
Pour cela, la santé et le respect de la planète sont des domaines prioritaires à considérer et les Français attendent des entreprises des actions concrètes et des preuves tangibles de leurs engagements.

Retrouvez plus d’informations sur le communiqué de presse, en suivant ce lien :

https://presse.ademe.fr/2023/06/16eme-barometre-greenflex-ademe-de-la-consommation-responsable-2023.html?utm_campaign=Newsletter_ADEME_ACTUS_358&utm_source=Connect&utm_medium=email

Résultat du baromètre GREENFLEX – ADEME :

https://presse.ademe.fr/wp-content/uploads/2023/06/MP_GREENFLEX_BAROMETRE_LEAFLET_0523_V2.pdf

 

 

20 et 21 juin | Les rencontres de Santé Publique France

Les Rencontres de Santé publique France se tiendront en format hybride les 20 et 21 juin 2023 à Paris au Beffroi de Montrouge.

L’événement proposera 2 plénières :

« Mesurer et mieux comprendre la santé mentale et le bien-être des enfants et adolescents : défis et solutions »

« Des déterminants individuels aux systèmes complexes : mieux comprendre les problématiques de santé publique »

Le programme détaillé est disponible sur ce lien : https://www.rencontressantepubliquefrance.fr/

 

12 octobre 2023 | 17ème journée des Réseaux de Santé en Périnatalité d’IDF « Innovation et Périnatalité »

Une journée consacrée à l’innovation dans les prises en charge et parcours de périnatalité (de l’interruption volontaire de grossesse aux problématiques de morbidité périnatale), et de suivi des nouveau-nés vulnérables.

Date : Jeudi 12 octobre 2023
Horaires : 9h – 17h
Lieu : Espace Reuilly – 21 rue Antoine-Julien Hénard – 75012 Paris

Inscription sur ce lien :  20230606 – 17eme journée RSP – invitation

Programme : 20230606_Programme_17eme Journée des RSP_corrections v2