12 décembre | Conférence sur l’usage des écrans par les enfants de 0 à 6 ans

La Mutualité Française Occitanie, la ville de Montpellier et le Service Territorial de Protection Maternelle et Infantile du Département de l’Hérault (STPMI), invitent les professionnels de la petite enfance et les parents à participer à une conférence sur l’usage des écrans par les enfants de 0 à 6 ans.

Au Programme :

  • L’impact d’une surexposition des écrans sur la santé des enfants (sommeil, alimentation, apprentissages…) ;
  • Les recommandations pour soutenir les parents et les bonnes pratiques d’utilisation des écrans : Où ? Quand ? Avec qui ? À quel âge ?
  • Comment remplacer les écrans dans le quotidien ?
  • Présentation du STPMI, des missions et des actions de prévention en matière d’exposition des enfants aux écrans et des possibilités d’alternatives
  • Quels sont les lieux ressources et de socialisation pour les familles et leurs enfants ?

Date : 12 décembre 2024 de 9h30 à 11h00

Lieu :  Maison pour tous Louis Feuillade 416 Le Grand Mail à Montpellier

Participation gratuite, sur inscription, nombre de places limité.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le lien suivant :

https://occitanie.mutualite.fr/evenements/conference-les-enfants-face-aux-ecrans/

 

Passez à l’action : avec ce mini-guide pratique sur la santé environnementale

Vous êtes un professionnel de santé et travaillez en cabinet libéral ? La santé environnementale est un domaine qui vous intéresse mais vous ne savez pas par où commencer ?  Il existe un mini-guide intitulé « L’écoresponsabilité en cabinet médical », rédigé par notre partenaire l’URPS Médecins Libéraux de la région Grand-Est, pour vous aider.

Ce mini-guide vous aide à mettre un place un cabinet écoresponsable à travers des actions liées à différents domaines :

  • Les achats
  • Le numérique
  • L’énergie
  • La formation
  • La prévention
  • La mobilité
  • Les déchets
  • L’économie circulaire

Vous retrouverez également des focus pour introduire quelques thématiques et vous aiguiller vers des acteurs à contacter. Vous pouvez, par exemple, vous rapprocher de l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique (APPA) pour les questions liées à la pollution de l’air.

Vous y retrouverez également des témoignages de professionnels passés à l’action.

Retrouvez le mini-guide ICI

Pour plus d’informations, rapprochez-vous de l’URPS Médecins Libéraux de la région Grand-Est.

Afin de pouvoir répondre au mieux à vos patients, pensez à vous former !

Pour rappel, le projet FEES propose des formations destinées aux professionnels de santé et de la périnatalité dans le but de les aider à transmettre des conseils de prévention aux futurs et jeunes parents. Plus d’information sur les formations FEES en région Grand Est => ICI

Podcast avec FEES : L’échange entre Christel et Marion sur les polluants environnementaux & la grossesse

« Pas-à-pas, il est possible de changer notre quotidien en revenant à des choses simples et en ayant conscience au plus tôt de l’impact de ces agents polluants sur notre santé et celle de nos enfants. »

– Christel

Christel, chargée de prévention à la Mutualité française des Hauts-de-France, travaille aux côtés de l’APPA sur le Projet FEES, elle a fait la rencontre de Marion, podcasteuse et créatrice du podcast MAM’ELLES. Ce podcast est pour les mamans, par les mamans du Monde. Les différents épisodes, axés sur la maternité, traitent de divers sujets en lien avec la parentalité et les différentes cultures.

Les trois thèmes principaux du Projet FEES sont l’air intérieur, l’alimentation et les cosmétiques et ce sont justement ces trois thématiques qui sont abordées dans ce podcast. Dans l’épisode Hors-série « Polluants environnementaux & grossesse », Christel et Marion échangent sur la thématique de l’exposition des femmes enceintes aux différents agents polluants (substances cancérigènes et perturbateurs endocriniens). Christel sensibilise les auditeurs et auditrices au sujet des polluants environnementaux et les risques qu’ils peuvent engendrer pendant la période périnatale, comme l’impact qu’ils peuvent avoir sur le développement du fœtus et la santé des générations futures.

Retrouvez ce podcast sur toutes les plateformes d’écoute et sur YouTube.

Chauffage au bois : quels conseils pour moins polluer ?

La baisse des températures signe le retour du chauffage. Il faut savoir que pour l’année 2020, près de 6,9 millions de ménages ont rallumé leur appareil de chauffage au bois ; et c’était le mode principal de chauffage pour 46% de ces ménages. Différents types de combustibles peuvent être utilisés comme les bûches, les granulés, les plaquettes et les briquettes.

Le chauffage au bois est une énergie renouvelable, locale et économique. Cependant, il génère de nombreux polluants gazeux et particulaires dans l’air extérieur et dans l’air intérieur. Parmi eux, on retrouve notamment les particules ultrafines.

Une fois inhalées, ces particules peuvent impacter notre santé avec de potentiels effets comme l’apparition de l’asthme, les maladies neurodégénératives et les maladies cardio-vasculaires. Elles pourraient également avoir des effets cancérogènes et mutagènes. Ces particules ont notamment la capacité de passer la barrière placentaire. Davantage d’études sont nécessaires afin de connaitre précisément leurs effets sur la santé de l’enfant suite à une exposition prénatale.

Face à cette pollution produite par le chauffage au bois, des arrêtés ont été émis dans plusieurs zones géographiques afin d’interdire certaines utilisations, dont notamment les cheminées à foyers ouverts qui sont responsables de la majeure partie des émissions en particules fines et ultrafines.

Quelques conseils afin de limiter la pollution émise par l’utilisation de son appareil de chauffage au bois :

  • Utiliser un bois dense, sec, non traité et de qualité (idéalement du bois de feuillus durs comme le chêne, le hêtre, le charme, etc.) : pas de champignons, pas de moisissures, pas trop humide, peu attaqué par des insectes. Ne pas utiliser de déchets (magazines, plastiques d’emballages, etc.), de déchets verts, de bois de récupération, de palettes, de bois peints ou vernis ;
    • Pour l’allumage, prendre du bois bien sec de feuillus tendres (par exemple le bouleau, la cagette de peuplier, etc.)
  • S’aider des certifications et labels existants afin d’acheter un bois sec et de qualité. Pour les bûches, il existe les labels NF bois de chauffage, France Bois Bûche, CBQ+ et ONF Energie Bois. Pour les granulés, briquettes et plaquettes, il existe les labels NF biocombustibles solides à granulés, EN plus ou DIN plus. Enfin, les labels PEFC ou FSC permettent de s’assurer que le bois provient de forêts gérées durablement.
  • Faire attention au stockage du combustible afin d’éviter l’humidité ;
  • Privilégier un « allumage par le haut », également appelé « allumage inversé ». Cette technique est moins polluante, plus efficace et plus économe en bois. Vous pouvez regarder la vidéo réalisée par l’ADEME qui explique cette technique : https://www.youtube.com/watch?v=Bve61nREViQ
  • Recharger régulièrement et gérer les arrivées d’air pour avoir un juste apport d’air (ouvrir les entrées d’air à chaque rechargement et les réduire sans jamais les refermer complètement même la nuit une fois que le feu a bien pris). Si l’appareil fonctionne au ralenti, il va consommer et polluer davantage.
  • Remplacer le foyer ouvert, qui a un moins bon rendement et qui est plus polluant, par un insert ou poêle en se référant au label « flamme verte » pour le choix de l’appareil (Vous pouvez contacter des conseillers France Rénov’ pour obtenir plus d’information sur les systèmes de chauffage et les aides. Il existe différentes aides comme MaPrimeRénov’.)
  • Entretenir son équipement : le nettoyer régulièrement en vidant les cendres, en nettoyant la vitre, en portant des équipements de protection appropriés, etc. (ne pas le faire soi-même pendant la grossesse ou en cas de sensibilité sur le plan respiratoire) et réaliser obligatoirement par un professionnel qualifié, l’entretien annuel et le ramonage au moins 1 fois par an. Lorsque la consommation de bois est importante (plus de 6 m3 de bûches ou 2,5 tonnes de granulés), il est conseillé de faire deux ramonages par an, dont un pendant la période de chauffe.

Il faut également :

  • Indispensable pour l’apport d’air : Aérer quotidiennement et ne jamais boucher les entrées et sorties d’air de la ventilation ; s’assurer de la présence et de la non obstruction de l’arrivée d’air basse à proximité de l’insert ;
  • Idéalement : Privilégier une température autour de 19-20°C le jour et de 17°C la nuit ; et maintenir dans toutes les pièces une température constante en évitant des écarts de température de plus de 2 degrés, en saison froide.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter :

Pour rappel, avec le chauffage, il faut faire particulièrement attention à un autre polluant dangereux : le monoxyde de carbone CO. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la fiche du projet FEES : https://www.projetfees.fr/wp-content/uploads/2023/05/FEES-CO-A5-VF-TC-ML-1.pdf

Publié dans : FAQ

Albane : Enquête de santé, biosurveillance, environnement, alimentation et nutrition

Santé publique France et l’Anses lancent le 16 septembre 2024 la première phase de l’enquête Albane, une enquête nationale inédite qui vise à évaluer l’état de santé de la population vivant en France, son exposition aux substances chimiques, ses habitudes en matière d’alimentation, d’activité physique et de sédentarité. 

L’enquête Albane va permettre de mieux connaître :

  • la fréquence de certaines maladies telles que le diabète, les maladies respiratoires chroniques, le surpoids et l’obésité ou l’hypertension artérielle, qui sont parfois insuffisamment diagnostiquées ;
  • le niveau de présence, dans notre corps, de substances chimiques de l’environnement, par exemple les pesticides, les bisphénols, les plastifiants (phtalates) ou les composés perfluorés (PFAS) ;
  • les habitudes alimentaires et le niveau d’activité physique de la population, qui jouent un rôle déterminant dans l’apparition ou la prévention de certaines maladies chroniques.

Cette enquête est conçue pour être répétée selon des cycles de deux ans, réalisés sur des échantillons de plus de 3000 personnes de 0 à 79 ans et représentatifs de la population vivant en France.

Des comparaisons d’un cycle à l’autre permettront de suivre l’évolution de l’état de santé de la population française.

Les connaissances ainsi collectées sont essentielles pour appuyer les politiques publiques et les réglementations visant la réduction des expositions et la prévention et l’amélioration de la prise en charge des maladies chroniques.

Accédez à l’article complet en suivant ce lien :

État de santé de la population : lancement du pilote de l’enquête Albane en Ile-de-France et en Nouvelle-Aquitaine | Santé publique France

Impact du tabagisme maternel sur les pathologies respiratoires de l’enfant

En 2021, près d’une mère sur quatre fumait lorsqu’elle a appris sa grossesse d’après le baromètre de Santé Publique France. Environ 13% des femmes continueront de fumer tout au long de la grossesse. Les conséquences sur la santé respiratoire de l’enfant à naître sont bien établies. Du fait de son passage à travers la barrière placentaire, la nicotine est le principal facteur provoquant des atteintes au développement pulmonaire de l’enfant.

Tout d’abord, il y a un lien connu entre exposition au tabac in utero et prématurité. En effet, le tabac pendant la grossesse augmente de 25% la prématurité. Par ailleurs, les enfants nés de mères fumeuses pendant la grossesse ont également plus de risques de développer des infections respiratoires. Il y a ainsi un risque accru pour le nourrisson de développer une pneumopathie ou des bronchites aigues.

L’exposition tabagique in utero et environnementale augmente aussi le risque d’asthme chez les jeunes enfants et les adolescents. A noter que le sevrage tabagique en début de grossesse reste associé à un risque d’asthme chez l’enfant à l’âge de 3 ans. Ce risque augmente avec la quantité de cigarettes consommées par la mère lors du premier trimestre. Lorsque les parents fument à l’intérieur du logement, l’enfant a plus de risques de devenir asthmatique. Il est important de souligner que le tabagisme paternel constitue également un facteur de risque d’asthme pour l’enfant. De plus, le tabagisme maternel actif et passif augmente le risque pour l’enfant de développer des allergies respiratoires.

L’usage de la cigarette électronique s’est répandu ces dernières années. A date, il existe peu d’études sur le sujet. Toutefois, il semble que la consommation de cigarette électronique pendant la grossesse entraine des anomalies structurelles chez le fœtus avec un impact sur le développement du poumon.

Au regard des résultats des études, la prévention sur le tabac auprès des futurs parents est primordiale. L’objectif doit être de limiter au maximum l’exposition du fœtus au tabagisme parental. Un arrêt du tabac pour les 2 parents dès le projet de grossesse serait idéal pour favoriser une bonne santé respiratoire du futur enfant.

Références :

Baromètre de Santé Publique France 2021, Consommation d’alcool et tabac pendant la grossesse, 2024

Petat H, Mazenq J, Impact du tabagisme au cours de la grossesse sur les pathologies respiratoires de l’enfant, Pathologie respiratoire et grossesse, 2024

La Santé en action consacre sa revue à la nature et son importance

Le 17 octobre 2024, le magazine La Santé en action a mis la nature au cœur de sa revue. Le numéro s’intitule « Préserver la nature pour protéger la santé des populations » et nous rappelle l’importance de reconnaître les enjeux de santé publique qu’englobent la protection de la biodiversité.

Dans les 60 pages de sa revue trimestrielle, la Santé en action décrypte au travers de documents scientifiques, les différentes corrélations entre la nature et la santé, qu’elle soit physique ou mentale. Elle regroupe de nombreuses informations sur les politiques de renaturation des espaces urbains, ainsi que des outils de planification à moyen terme. Vous trouverez également une multitude de conseils et d’astuces pour renouer avec les bienfaits de la nature au quotidien.

Téléchargez le n°467 de la Santé en action juste :

ici

Découvrez l’échange éclairé entre Mélie Rousseau, coordinatrice du projet FEES et Guillaume Karr

Mélie Rousseau, coordinatrice nationale du projet FEES Femmes Enceintes Environnement et Santé et responsable du Pôle Périnatalité à l’APPA, a été interviewée par Guillaume Karr, ingénieur-expert en santé environnementale, pour le blog « Santé des enfants et environnement ».

Mélie et Guillaume abordent différents sujets, de l’air intérieur, en passant par l’alimentation et les cosmétiques, sans oublier la coparentalité et les pièges du marketing spécial bébé. Dans cette interview, des conseils et astuces seront présentés afin d’aider les futurs et jeunes parents à adopter les bons gestes pour réduire l’exposition aux polluants environnementaux.

Ce temps d’échange montre l’importance grandissante de tendre vers une « sobriété des expositions chimiques » et cela passe par les parents.
Découvrez et partagez cet échange riche en conseils et bonnes pratiques pour les futurs et jeunes parents juste ici :

Article de l’INSERM sur Les polluants organiques persistants : une exposition généralisée qui tend à diminuer

Le 29 août 2024, l’Inserm a publié un article faisant un bilan sur l’exposition des adultes aux polluants organiques persistants (POP) en France.

Le Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (CESP) à Villejuif a dressé un bilan d’exposition des adultes aux POP. Cette étude décrit pour la première fois le niveau d’exposition à un grand nombre de POP chez les adultes en France dans les années 1990. Elle permet également de faire une première description de l’évolution de cette exposition au cours des 20 ans qui ont suivi.

Il semblerait que les niveaux d’exposition en France soient en baisse suite aux différentes mesures de protection prises par les pouvoirs publics. Toutefois, certains produits de substitution à des POP désormais interdits n’ont pas été mesurés dans ces études.

Accédez à l’article complet en suivant ce lien :

https://www.inserm.fr/actualite/polluants-organiques-persistants-une-exposition-generalisee-qui-tend-a-diminuer/

Bassins industriels et santé des populations - Lancement d'une étude par Santé publique France

Bassins industriels et santé des populations : Lancement d’une étude par Santé publique France

Santé publique France lance un dispositif de surveillance nationale pour étudier et suivre l’état de santé des populations vivants à proximité des bassins industriels.

Avec cette étude à portée nationale, Santé publique France souhaite surveiller l’impact sanitaire des nuisances environnementales (telles que les expositions aux substances chimiques, pollutions sonores, olfactives ou visuelles) provoquées par les bassins industriels. Après l’identification et le regroupement des sites industriels, selon des caractéristiques communes, les données recueillies seront croisées avec les données de santé des habitants de ces bassins.

Retrouvez toutes les informations sur ce dispositif de surveillance nationale, sur cet article de Santé publique France