Les écrans sont-ils si dangereux pour les tout-petits ?

Avec une moyenne de 6,6 écrans présents dans chaque foyer français (Médiamétrie, 2022), les télévisions, ordinateurs, tablettes, smartphones… font partie du quotidien des bébés d’aujourd’hui. En 2022, le temps d’écran quotidien était en moyenne de 56 min à 2 ans, 1h20 à 3 ans et demi et 1h34 à 5 ans et demi (BEH n°6, 12 avril 2023).

Ces dernières années, les études « écrans/petite enfance » se multiplient, leurs résultats divergent parfois et les parents et les professionnels sont perdus.

Globalement sur quoi est-on d’accord ? (Haut Conseil de la Santé Publique, 2020) :
Regarder la télévision pendant les repas détourne l’attention des petits. Ils consomment des rations caloriques plus importantes et avalent machinalement sans savourer. Cela modifie de façon délétère les comportements alimentaires ; la part de fruits et de légumes est réduite lors du repas des jeunes enfants (1-4 ans) et les boissons sucrées sont plus consommées ;
• Des études ont montré que lorsque des enfants de moins de 2 ans étaient laissés seuls devant un écran, ils n’en ressortaient aucun apprentissage. Les chaînes TV et tablettes éducatives pour tout-petits sont inutiles. Bébé a besoin d’interactions humaines pour apprendre. Les activités manuelles et les jeux extérieurs sont indispensables à son développement neuromoteur, cognitif et langagier.
Les enfants exposés aux écrans avant l’âge de 3 ans sont plus à risque de développer des troubles attentionnels à l’âge de 7 ans. Pourquoi ? Lorsque les enfants regardent un écran, ils répondent à une attention primaire réflexe, qui n’est pas une concentration volontaire. Pourtant c’est cette dernière qui permet aux petits d’accomplir les tâches nécessaires aux apprentissages, tandis que la première les excite et les épuise (Harlé B, Desmurget M, 2012 dans BEH n°1, 14 janvier 2020) ;
• La télévision, le téléphone… les écrans en général entraînent une heure de coucher plus tardive, une durée de sommeil plus courte, des difficultés à s’endormir et à maintenir son sommeil, et enfin une fatigue diurne. La télévision ou la tablette ne sont pas des moyens d’endormissement.

Il existe plusieurs recommandations sur l’usage des écrans avant 5 ans. Voici les principales à retenir (RPC 2021 et le site http://www.1000-premiers-jours.fr ) :
De 0 à 24 mois, toute forme d’écran est inutile pour le développement de l’enfant.
Dès la naissance, les premiers contacts visuels (les proto-regards) sont essentiels pour créer le lien d’attachement de bébé avec ses parents. Si dès la maternité ces derniers ont un usage irraisonné des smartphones, cela peut être prédictif d’une forte exposition aux écrans de l’enfant par la suite avec toutes les conséquences négatives listées plus haut ;
Pendant les soins, les activités et jeux avec leur enfant, les parents doivent mettre leur téléphone de côté et en silencieux pour éviter de casser les interactions parent-enfant ;
A partir de 2 ans, le temps d’écran doit être le plus court possible, avec des programmes adaptés (rythme lent) et toujours accompagné de la présence d’un adulte ;
La télévision allumée même en « bruit de fond » doit être bannie pour ne pas détourner l’attention volontaire du tout-petit lors de ses apprentissages (jeux, repas etc) ;
Les repas doivent être pris sans écran pour poser les bases de bonnes habitudes alimentaires ;
• Pour découvrir son environnement et développer ses capacités, bébé doit être en mouvement, toucher, sentir, interagir avec ses parents et autres adultes référents ;
Un bébé qui pleure ne doit pas être calmé par un écran. Il a besoin d’une présence : le prendre, le porter contre soi, le promener en poussette. Un écran captive et crée juste un calme apparent ;
• Pour un endormissement rapide et un sommeil de qualité, aucun écran ne doit être présent dans la chambre de bébé.

Quelques outils pour s’aider :

https://jeprotegemonenfant.gouv.fr/ecrans

http://hIps://lebonusagedesecrans.fr/

http://www.1000-premiers-jours.fr/

 

Écrit par : Stéphanie Cormier, CPIE des Pays de l’Aisne, février 2024

 

Sources :
– Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2023, n°6, p.98-105, Temps d’écran de 2 à 5 ans et demi chez les enfants de la cohorte ELFE ;
– Haut Conseil de la Santé Publique, Analyse des données scientifiques : effets de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans, janvier 2020 ;
– Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2020, n°. 1, p. 2-9, L’exposition aux écrans chez les jeunes enfants est-elle à l’origine de l’apparition de troubles primaires du langage ? Une étude cas-témoins en Ille-et-Vilaine ;
– Recommandations pour la pratique clinique, Interventions pendant la période périnatale », « Chapitre 8 : Le jeune enfant et les écrans », Éditions du Collège des sage-femmes de France, 2021.

Publié dans : FAQ

Le four micro-onde a-t-il un impact sur les aliments ?

Le four micro-onde (MO) est devenu un allié quasiment indispensable en cuisine pour beaucoup d’entre nous, cependant on entend parfois dire que son fonctionnement pourrait dégrader les aliments qu’on y réchauffe. Faisons le point sur cette question.

  1. Fonctionnement du four micro-onde :

Les micro-ondes sont des ondes électromagnétiques forçant les molécules d’eau présentes dans les aliments à osciller. Ces dernières s’entrechoquent alors, ce qui engendre de l’énergie et de la chaleur. Le plateau tournant répartit de façon optimale les ondes dans les aliments, afin de les chauffer de manière uniforme.

Les micro-ondes sont contenues dans le four et ne peuvent être présentes que lorsque le four est allumé et que la porte est fermée. Ainsi, selon l’OMS : « il ne resterait plus d’énergie micro-ondes dans la cavité ou dans les aliments après l’arrêt du four ».

Selon une étude de «QUECHOISIR» (https://www.quechoisir.org/actualite-etancheite-des-fours-a-micro-ondes-video-le-test-du-telephone-portable-sert-il-vraiment-a-quelque-chose-n49564/), placer un smartphone dans un MO ne permettrait pas de tester son étanchéité.

  1. Impact de son utilisation sur les aliments :
  • Destruction des nutriments/vitamines:

Il n’est pas prouvé que l’utilisation du MO détruirait davantage de nutriments et/ou de vitamines qu’un autre mode de cuisson/réchauffage.

  • Formation d’acrylamides:

La température de cuisson atteinte au MO dépasse rarement les 100 °C, ainsi le risque d’apparition de composés cancérogènes comme l’acrylamide (qui se forme naturellement à une T° trop élevée dans certains aliments), est bien plus limité avec le MO qu’avec d’autres modes de cuisson.

  • Risque microbien :

La distribution de la température dans l’aliment chauffé au MO est irrégulière et donc pas toujours assez élevée pour détruire certaines bactéries (par exemple : les salmonelles pour les œufs pochés, l’Escherichia coli dans la viande…).

  1. Et si le soucis venait du type d’aliments que l’on met souvent dedans ?

Les problématiques sanitaires liées au MO ne semblent pas venir de lui-même mais du type d’aliments que l’on réchauffe bien souvent dedans.

En effet, il a révolutionné la cuisine en changeant notre façon de cuisiner et de préparer les repas. Les plats industriels, que l’on fait souvent réchauffer au MO, représentent la plupart du temps des apports caloriques supérieurs à nos besoins individuels, et sans toujours garantir un bon apport d’éléments nutritifs.

Dans la Cohorte NutriNet-Santé : des associations entre la consommation d’aliments ultra-transformés et un risque accru de diverses pathologies (cancers, maladies cardiovasculaires, diabète de type 2, obésité….) ont été constatées.

Se pose aussi la question des emballages mis avec les aliments au micro-onde. Une étude de l’Anses et l’institut national de la consommation a pu montrer que les substances des emballages migrent vers les aliments et  que cette migration augmente lors d’un réchauffage poussé.

 

  1. Quels conseils retenir ?
  • Préférer les puissances douces (600 W) et les durées plus longues (cela permet une température plus homogène dans l’aliment) ;
  • Utilisez des récipients en verre ou en céramique ;
  • Ne pas réchauffer dans les barquettes de traiteur, éviter de faire chauffer dans des contenants en plastiques/silicone/mélamine ;
  • Ne pas utiliser le MO pour chauffer le lait ou l’eau pour le biberon (risque de brûlures) ;
  • Evitez de cuire des œufs et de la viande (risque bactérien) ;
  • Pour les plats préparés: respecter la température et le temps de cuisson indiqués par le fabricant ;
  • Privilégier une alimentation variée et équilibrée en limitant les plats industriels et les aliments ultra-transformés ;
  • Nettoyer régulièrement l’intérieur du MO, ne pas boucher sa ventilation.

Sources :

https://www.anses.fr/fr/content/four-%C3%A0-micro-ondes-et-substances-chimiques-des-emballages-alimentaires

https://www.anses.fr/fr/content/emballages-alimentaires-un-r%C3%A9chauffage-%C3%A0-puissance-trop-%C3%A9lev%C3%A9e-augmente-le-risque-de

Les micro-ondes en questions – ScienceDirect

Aliments ultra-transformés, maladies chroniques, et mortalité : résultats de la cohorte prospective NutriNet-Santé ScienceDirect

Rayonnement : Fours à micro-ondes (who.int)

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0987798305802506

https://www.quechoisir.org/actualite-etancheite-des-fours-a-micro-ondes-video-le-test-du-telephone-portable-sert-il-vraiment-a-quelque-chose-n49564/

Publié en janvier 2024

Publié dans : FAQ

La Puff, qu’est-ce que c’est et pourquoi est-ce dangereux ?

https://www.projetfees.fr/est-ce-que-la-cigarette-electronique-est-sans-danger-pendant-la-grossesse/La cigarette Puff, également appelée cigarette électronique jetable, est un dispositif qui permet de vapoter sans avoir à recharger la batterie ou remplir le réservoir de e-liquide.

Cette cigarette électronique est arrivée sur le marché français en 2021, popularisée via les réseaux sociaux, par une image plutôt positive et inoffensive. Elle a rapidement connue un net succès, notamment auprès des jeunes, du fait de sa simplicité d’utilisation, de sa discrétion et des saveurs proposées rappelant les bonbons.

Les arômes alimentaires utilisés pour apporter de la saveur à la vape, peuvent être synthétiques ou naturels, ils participent à oublier le tabac et l’envie de fumer une cigarette normale.

Cependant, ces arômes alimentaires ont été conçus pour être ingérés et non inhalés, et à l’heure actuelle, l’impact de leur inhalation sur la santé n’est pas connu.

 

La nocivité de la Puff souvent sous-estimée !

Une Puff contient en moyennes 600  bouffées, soit l’équivalent de 40 cigarettes.

La concentration en nicotine dans le e-liquide doit être  indiquée sur l’emballage et  dépend des préférences du consommateur, la règlementation européenne prévoit qu’elle puisse aller jusqu’à 20 mg/ml  (soit 1,8%).

L’ACT-Alliance contre le tabac alerte  sur l’utilisation de la Puff qui augmente les risques de développer une inflammation des voies respiratoires et impacte les acquisitions cognitives des plus jeunes.

Par ailleurs, le taux de nicotine est suffisamment élevé pour créer une forte dépendance et constituer une porte d’entrée vers le tabagisme.

Dans un récent rapport, le Haut Conseil de santé publique affirme que plus on est exposé tôt à la nicotine, plus on risque de développer une réelle dépendance et de vouloir passer à la cigarette.

C’est pourquoi  la puff est à éviter chez les mineurs, surtout si le e-liquide contient de la nicotine.

Parole du Dr Loïc Josseran, médecin en santé publique à l’hôpital Raymond-Poincaré de Paris et Président d’Alliance contre le tabac :

« Ce n’est pas tant la teneur en nicotine qui est dangereuse, mais la façon dont on va l’absorber : un produit sur lequel on va pouvoir tirer très fort, très vite. Ces jeunes vont ainsi se shooter à la nicotine, qui met une seconde à passer du réservoir au cerveau. Une dépendance peut très vite s’installer, d’autant que le cerveau est jeune. Et lorsqu’ils n’auront pas leur dose, certains seront en situation de manque. Ce produit va conduire ces jeunes, tout juste collégiens, vers une consommation de cigarettes à terme »

Son impact sur l’environnement :

La Puff est un déchet supplémentaire (elle est composée de plastique et d’une batterie au lithium) représentant un danger immédiat et à long terme pour notre environnement !

Si certains fabricants revendiquent la recyclabilité de leurs produits aucune source vérifiable ni label indépendant le confirme.

Quelques conseils destinés aux personnes qui vapotent :

  •  Vapoter à l’extérieur.
  •  Ne pas dépasser la teneur en nicotine de 20mg/ml, ( !!! achat par internet).
  •  Éviter les arômes attrayants (ils peuvent prolonger votre durée de vapotage).
  •  Éviter de cumuler consommation de cigarette classique et vapotage.
  •  Une fois vide,  jeter la Puff dans les  poubelles prévues à ces déchets (déchetterie ou dans les collecteurs pour piles usagées ou déchets électroniques).

Rappelons que les cigarettes électroniques peuvent être un moyen de sevrage tabagique, mais comme pour l’arrêt du tabac, il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel formé en tabacologie. Pour en savoir plus sur la cigarette électronique et les connaissances sanitaires à son sujet, vous pouvez lire notre Faq  :

Est-ce que la cigarette électronique est sans danger pendant la grossesse ?

Sources :

http://alliancecontreletabac.org/wp-content/uploads/2022/10/CP-ACT_Les-jeunes-et-la-puff.pdf

https://www.60millions-mag.com/2022/04/11/les-vapoteuses-jetables-sous-le-feu-des-critiques-19858

Les produits de vapotage / cigarette électronique – Ministère de la Santé et de la Prévention (sante.gouv.fr)

Avis relatif aux bénéfices-risques de la cigarette électronique (hcsp.fr)

https://www.academie-medecine.fr/la-puff-nouvelle-cigarette-electronique-jetable-un-piege-pour-les-enfants-et-les-adolescents/

Publié en août 2023

Publié dans : FAQ

A quoi servent les additifs alimentaires ? Sont-ils dangereux pour la santé ? Comment les éviter ?

Les additifs alimentaires ont envahi notre alimentation : il existe aujourd’hui plus de 300 additifs autorisés dans l’alimentation conventionnelle en France (contre à peine 50 dans l’alimentation issue de l’agriculture biologique).

Les additifs alimentaires sont définis par la directive européenne 89/107/EEC.

Ils ont pour objectif d’améliorer les caractéristiques d’un produit alimentaire afin d’obtenir une meilleure conservation du produit, un meilleur aspect esthétique ou encore une meilleure qualité gustative. Les additifs alimentaires sont classés dans 24 catégories selon leur utilisation, et sont codifiés avec la lettre E suivie d’un nombre compris entre 100 et 1518. Il est donc facile de les repérer dans une liste d’ingrédients.

Ci-dessous les 4 grandes familles d’additifs :

  • E100 à E180 : colorants
  • E200 à E287 : conservateurs
  • E300 à E337 : antioxydants
  • E400 : agents de texture = arômes, émulsifiants, gélifiants, etc.

Concernant l’alimentation infantile destinée aux moins de 3 ans, le nombre d’additifs autorisés est très limité, et les colorants, édulcorants et exhausteurs de goût sont interdits.

Avant d’être autorisé par l’EFSA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments), chaque additif doit prouver son utilité et son innocuité pour la santé du consommateur.

Une DJA (dose journalière admissible) à ne pas dépasser est alors fixée, mais le calcul de ces DJA est parfois critiqué, et les DJA peuvent également être dépassées dans le cas d’une consommation importante de certaines denrées (l’aspartame pour les produits allégés ou encore les sulfites présents dans le vin, la charcuterie et les biscuits apéritifs).

Notons qu’une réévaluation européenne systématique de l’ensemble des additifs autorisés a été menée récemment par l’EFSA.

Alors que certains additifs ne présentent aucun effet néfaste sur la santé, d’autres sont suspectés d’être allergènes, cancérigènes ou, par exemple de favoriser une hyperactivité.  Pour s’y retrouver, l’UFC Que-Choisir a créé un tableau récapitulant l’ensemble des additifs pouvant présenter un effet potentiellement toxique pour la santé : http://www.quechoisir.org/alimentation/securite-hygiene/etude-liste-des-additifs-alimentaires

En gardant en tête le principe de précaution concernant ces substances « Moins on en consomme, mieux on se portera », voici également quelques conseils pour limiter son exposition aux additifs, notamment pendant la grossesse et chez l’enfant :

  • Faire la cuisine soi-même autant que possible ;
  • Encourager la consommation de produits frais ou surgelés, non transformés ;
  • Éviter les produits lights qui contiennent des édulcorants ;
  • Privilégier les listes d’ingrédients courtes sur les étiquettes des produits industriels ;
  • Favoriser les petits pots faits-maison en respectant certaines précautions pour les légumes (retrouvez notre FAQ à ce sujet en suivant ce lien : https://www.projetfees.fr/nitrates-dans-les-legumes-est-ce-que-ca-pose-probleme-pour-mon-bebe/ )
  • Varier son alimentation et ses sources d’approvisionnement.

Pour aller plus loin, consultez nos FAQ sur les nitrites et la stevia : https://www.projetfees.fr/on-parle-des-nitrites-dans-les-aliments-est-ce-dangereux-pour-les-femmes-enceintes/ https://www.projetfees.fr/que-penser-de-la-stevia/

Sources :

https://www.anses.fr/fr/content/le-point-sur-les-additifs-alimentaires 

https://agriculture.gouv.fr/tout-savoir-sur-les-additifs-alimentaires

Mis à jour en juillet 2023

Publié dans : FAQ

Ondes électromagnétiques : quels conseils pour mes patientes ?

 

Au quotidien, nous sommes principalement exposés à 3 types d’ondes électromagnétiques (OEM) :
– Les ondes extrêmement basses et basses fréquences (1 Hz à 8.3 kHz) : ligne à haute tension, planchers chauffants électriques et appareils électriques domestiques (sèche-cheveux, rasoir électrique…)
– Les radiofréquences ou ondes radio de moyennes fréquences (8.3 kHz à 300 MHz) : émetteurs radio, télévision, écran d’ordinateur, plaques à induction…
– Les hypers ou hautes fréquences (300MHz à 300 GHz) : technologies sans fil (Wifi, Bluetooth, babyphone, téléphonie 4G/5G), fours à micro-ondes, radars, antenne-relais…

 

* Que sait-on de leurs impacts sur la santé humaine?

Le seul effet avéré des OEM est un effet thermique (échauffement des tissus). Les autres effets (notamment effet cancérigène et effet sur les fonctions cognitives des enfants) sont encore débattus.
Mais le cerveau de l’enfant est plus perméable aux OEM que celui d’un adulte. Pour cette raison, les femmes enceintes et les enfants sont plus vulnérables à l’exposition à ces ondes. D’où l’importance de les exposer le moins possible et le plus tard possible.

 

* Quelques conseils généraux pour réduire l’exposition aux OEM :

Pour les enfants :
limiter l’exposition en éloignant le plus possible les appareils émetteurs
diminuer le temps d’exposition, et donc éviter l’usage prolongé du téléphone, des tablettes, consoles de jeux, objets ou jouets connectés.
Pour rappel : les écrans sont déconseillés avant l’âge de 3ans.

Pour les femmes enceintes, par principe de précaution, il est recommandé de limiter l’exposition. On conseillera donc :
– D’éviter de poser l’ordinateur ou le téléphone sur le ventre.
– De s’éloigner lors de l’utilisation du micro-ondes et des plaques à induction.
– De privilégier si possible les connections filaires (câble Ethernet) plutôt que le WIFI au domicile ou au bureau.
– De débrancher les appareils non utilisés ou de les programmer pour s’éteindre (box, Wifi …). Éviter de charger ses appareils à côté de la tête de lit ou sous son oreiller la nuit.

 

* Conseils pour le babyphone :

Se questionner d’abord sur son utilité.
– Le choisir plutôt analogique, à fil ou se déclenchant à la voix (mode VOX). Éviter la technologie DECT, les babyphones avec caméras et les applications smartphones reliées.
– Toujours placer le babyphone à plus d’1,50m du lit du bébé dans la direction des pieds plutôt que de la tête.

 

* Conseils pour l’utilisation des téléphones :

– Choisir un téléphone mobile dont la valeur de DAS est la plus basse possible.
– Privilégier les sms ou les mails plutôt que les appels téléphoniques.
– Utiliser un kit main-libre filaire ou le haut-parleur pour garder le téléphone le plus éloigné possible de son oreille.
– Privilégier les zones de bonne réception (4 barres de réseau).
– Éviter de porter son téléphone proche du corps (dans la poche par exemple) et le mettre en mode avion ou l’éteindre quand il n’est pas utilisé.
– Penser à l’exposition passive en s’éloignant des personnes vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes électrosensibles …).
– Se méfier des gadgets protecteurs d’ondes (patch dits « anti-ondes »), ils sont souvent inefficaces.

 

Sources:

 

Publié en juillet 2023

Publié dans : FAQ

Comment choisir un jouet ?

Un jouet, qu’il soit en plastique ou en tissu, peut libérer des polluants chimiques et donc il peut exposer les enfants à ces polluants. Il faut également prendre en compte le risque lié à la sécurité du jouet.

Afin de limiter les risques, voici quelques conseils :

Pour des questions de sécurité :

  • Prendre en compte l’avertissement « Attention ! Ne convient pas aux enfants de moins de 36 mois (3 ans) » car un jouet dont le diamètre est inférieur à 4 cm ne convient pas à un bébé.                                    
  • Repérer la norme NF Petite enfance.
  • Veiller à ce que les tout-petits n’empruntent pas les jouets des plus grands.
  • Eviter les jouets qui servent de support publicitaire ou de décoration : ils ne font pas partie de la réglementation sur les jouets et ne répondent pas aux normes de sécurité.

Pour limiter les polluants :

  • Choisir des jouets présentant le marquage CE, qui atteste de la conformité aux réglementations européennes.
  • Privilégier l’achat de jouets d’occasion, fabriqués après 2015 afin de limiter la présence de bisphénols A (BPA) dans les jouets en plastique.
  • Privilégier les jouets faits de matériaux naturels, la laine, le coton, les jouets en bois brut et non vernis, de préférence non peints ou peints avec de la peinture de qualité alimentaire, aux jouets en plastique ou en métal.
  • Si le jouet est en plastique, choisissez celui qui mentionne « sans PVC », « sans BPA », « sans phtalates ».
  • Privilégier les jouets labélisés (GOTS, Ange Bleu, Nordic Swan, SpielGut Oeko-Te ou ÖkoTest).
  • Eviter d’acheter des jouets, des poupées comprenant des parfums: les parfums peuvent déclencher des allergies.
  • Laisser dégazer les jouets hors de leur emballage, quelques jours avant de les offrir et laver les peluches, les poupées en tissu avant utilisation.

En ce qui concerne la peinture et le maquillage :

  • Favoriser les gouaches solides, elles contiennent généralement moins de substances à risque.
  • Pour les kits de maquillage carnaval : repérez le label Cosmébio car le maquillage conventionnel peut contenir des polluants. 

 

Mis en ligne en mars 2023

Publié dans : FAQ

Que penser du papier cuisson et des tapis de cuisson réutilisables ?

 

Le terme de « papier cuisson » est un terme global désignant un ensemble de papiers alimentaires destinés à la cuisson et/ou à la conservation des aliments.

Comme leur nom l’indique, ils sont faits à partir de papier, mais peuvent également avoir subi différents traitement et/ou être enduits d’un revêtement leur conférant certaines propriétés (anti adhésives par exemple).

 

Le plus connu est peut-être le papier sulfurisé, c’est un papier traité de manière à être imperméable et à résister aux hautes températures. Il est utilisé en emballage, pour le conditionnement de corps gras, et en pâtisserie. Il peut se vendre en rouleau pour usage domestique et c’est aussi un accessoire pour l’emballage (notamment de pâtes à tarte prêtes à l’emploi dont il facilite le déroulage, la cuisson, et enfin le démoulage).

Ce type de papier est obtenu par trempage dans l’acide sulfurique. L’action de l’acide est immédiate et provoque la casse des fibres longues, qui restent alors plaquées sur le papier et assurent ainsi son imperméabilité. Le papier est ensuite immédiatement rincé à l’eau, puis séché. Recouvert ensuite d’un enduit de silicone, un film traité pour résister aux aliments gras, à l’air et à l’eau, le papier sulfurisé devient totalement imperméable.

 

De manière générale, dès lors qu’il est indiqué : « anti adhésif », « anti adhérent » ou « pas besoin de graisser », c’est que le papier est revêtu d’une couche lui apportant des propriétés anti adhésives. Cette couche est la plupart du temps composée de silicone (cf ci-dessous), mais la composition exacte de ces surfaces anti adhésives n’est pas toujours indiquée.

Concernant l’ensemble des papiers cuissons, on retiendra quelques conseils :

  • Privilégier les papiers non blanchis, n’ayant pas subi de traitement au chlore,
  • Préférer les papiers sans revêtement anti adhésif (en général dans ce cas il est indiqué d’utiliser une petite quantité d’huile ou de beurre pour graisser le papier),
  • Respecter les consignes d’utilisation, et notamment les températures maximales de cuisson.

 

En ce qui concerne les feuilles (ou tapis) de cuisson réutilisables, elles se sont généralisées ces dernières années, et s’inscrivent dans une tendance de réduction des déchets.

En effet, elles sont intéressantes de ce point de vue, mais des questions se posent quant à leur composition. Bien que la composition précise ne soit pas toujours disponible, le revêtement de ces ustensiles est bien souvent en silicone (tout comme pour le papier cuisson). Or des données de différents tests et études révèlent que ce matériau n’est pas toujours inerte et que des composants peuvent migrer vers les aliments lors de la cuisson.

Par précaution, on préférera donc les réserver à des utilisations plutôt ponctuelles (notamment lorsqu’il n’y a pas d’alternative possible) et éviter des trop fortes températures de cuisson. Les mêmes conseils s’appliquent aux papiers cuissons jetables anti adhérents.

Lorsque c’est possible, à la place du papier ou d’un tapis de cuisson, l’idéal est donc d’utiliser un plat en verre et de le chemiser avec un peu de graisse et de farine.

 

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Papier_sulfuris%C3%A9

https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/les-materiaux-au-contact-des-denrees-alimentaires

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35569599/

 

Mis en ligne en mars 2023

Publié dans : FAQ

Quel traitement anti-poux puis-je conseiller ?

 

Voyons déjà quelques généralités sur ces petites bêtes :

Les poux se nourrissent de sang humain, ils injectent leur salive, qui contient une substance anti-coagulante. C’est elle qui est susceptible de déclencher des irritations chez les personnes qui y sont sensibles.

Les poux ont une durée de vie de 20 à 30 jours. La femelle pond quotidiennement jusqu’à dix œufs. L’œuf du pou est protégé dans une coquille accrochée au cheveu : la lente. Une dizaine de jours après la création de la lente, une nymphe en éclot. Elle deviendra un pou adulte entre 9 et 15 jours plus tard, après plusieurs mues.

La contamination se fait par contact direct, le pou ne sautant ou ne volant pas. Cette contamination se fait généralement par contact cheveu à cheveu avec une personne atteinte, mais elle peut également se faire par contact de la chevelure avec un objet porteur d’un pou : oreiller, bonnet, appui-tête, fauteuil… L’infestation par l’environnement est limitée, le pou de tête ou sa nymphe ne survivant qu’un à deux jours loin du cuir chevelu.

 

A présent, petit tour d’horizon des différents traitements :

  • Les traitements naturels :

Ces produits à base d’huiles essentielles (lavande, ylang-ylang, prunus, arbre à thé, géranium, clou de girofle…) revendiquent une action répulsive sur les poux. Ils  présentent donc les mêmes inconvénients que tout produit à base d’huiles essentielles, à savoir un risque d’allergie, d’intolérance cutanée et un éventuel caractère perturbateur endocrinien. Ils ne doivent pas être utilisés chez les enfants de moins de six ans, ainsi que les femmes enceintes et allaitantes.

 

  • Les traitements anti-poux maison :

Les recettes de grand-mère ( mayonnaise, huile d’olive, margarine, gel épais pour les cheveux…) ne manquent pas et sont à manier avec précaution. L’application d’une épaisse couche de ces produits, qu’on laisse reposer pendant la nuit sur le cuir chevelu va agir comme étouffeurs des poux, toutefois il n’existe pas de données sur l’efficacité et l’innocuité de ces remèdes.

 

  • Les insecticides :

Les traitements pour éliminer les poux ont longtemps été des médicaments contenant des insecticides qui tuent les poux et les lentes par un effet neurotoxique : pyréthrines ou malathion.

Ils se présentaient sous forme de shampooing ou de lotion à appliquer sur le cuir chevelu. L’innocuité de ces molécules est remise en question, et ces produits sont devenus de moins en moins efficaces du fait de l’apparition de résistance chez les poux. Tous ces médicaments sont désormais en arrêt de commercialisation en France.

 

  • Les produits asphyxiants :

Ce sont des silicones liquides à base de diméticone . Ils agissent mécaniquement en étouffant les poux et les  lentes. lls sont efficaces en une seule application de 15 minutes. Ils présentent plusieurs avantages :

  • ils n’entraînent pas de résistance (contrairement aux produits insecticides),
  • ils sont bien tolérés.

Mais ils sont très inflammables, donc à utiliser avec prudence.

 

  • Autres :

D’autres substances sont proposées pour éliminer les poux et les lentes, en les engluant ou en obstruant leurs orifices respiratoires  (oxyphthirine, myristate d’isopropyle, huile de paraffine, huile de coco, de jojoba...) Leur efficacité est moins bien évaluée que celle de la diméticone.

NB : Le peigne anti-poux n’est pas un traitement en lui-même, mais son usage est recommandé en complément de l’utilisation d’un produit anti-poux. Il s’agit d’un peigne en métal à dents fines et serrées.

Petit mot sur les traitement préventifs :

Le traitement préventif anti-poux est inutile et il est probablement à l’origine de la résistance des poux aux insecticides.

 

Enfin, quelques détails pratiques :

Avant toute chose, commencez par lire la notice du produit et respectez rigoureusement les contre-indications, les précautions et modalités d’emploi et la durée d’application.

 Vous devez traiter rapidement et en même temps toutes les personnes infestés afin de stopper la propagation. (le décalage entre les traitements est la plus grande cause de recontamination).

 

 

Sources :

https://www.quechoisir.org/guide-d-achat-produits-antipoux-n56837/

https://www.quechoisir.org/decryptage-les-produits-anti-poux-maison-vous-pouvez-vous-brosser-n70383/

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/poux/bons-reflexes

https://www.60millions-mag.com/2018/12/07/une-lotion-antipoux-retiree-de-la-vente-libre-12237

https://www.ameli.fr/sites/default/files/Documents/fiche-santebd_poux_assurance-maladie.pdf

 

Publié en février 2023

Publié dans : FAQ

On parle beaucoup des phtalates, j’aimerais en savoir plus.

 

  • Qui sont-ils et où les trouve-t-on ?

Les phtalates sont des composés chimiques fortement utilisés dans la fabrication de plastifiants, ils sont essentiellement ajoutés au PVC (polychlorure de vinyle) pour le rendre souple et flexible.

Il existe plus d’une dizaine de phtalates, les plus couramment utilisés sont le DEHP, le BBP, le DBP, le DEP, le DINP …

Les phtalates peuvent entrer dans la composition d’innombrables produits du quotidien. Quelques exemples dans l’illustration ci dessous :

 

  • Sommes-nous exposés ?

Au vu de l’utilisation importante de ces dérivés chimiques, nous sommes tous exposés à ces molécules.

Cette exposition peut se faire par différente voie : orale, aérienne et cutanée.

Toutefois, c’est par la voie alimentaire que nous sommes le plus exposés (elle représenterait 90 % de l’exposition totale d’après des données de Santé Publique France).

Des études ont montré que les déterminants majoritaires de l’imprégnation en phtalates sont les aliments à forte teneur en graisse, tels que les viandes, le lait, le beurre.

Les phtalates, qui ont une affinité forte pour les graisses et les alcools lourds, peuvent migrer des emballages au contact de liquide ou de graisse.

De plus, les phtalates sont des composés chimiques particulièrement légers et volatils, qui s’évaporent facilement et sont susceptible de contaminer l’air en se retrouvant dans les poussières domestiques.

Dans l’étude Esteban (2014-2016), l’ensemble de la population étudiée était exposé à au moins un phtalate à un niveau de concentration urinaire quantifiable.

 

  • Sont-ils toxiques ?

Les Phtalates sont jugés comme étant des perturbateurs endocriniens, et pour la plupart sont classés comme « substances toxiques pour la reproduction ».

Des effets sont suspectés sur le système reproducteur masculin et sur la fonction thyroïdienne. Une exposition prénatale pourrait perturber le développement de certains tissus ou organes, avec des conséquences sanitaires possibles à l’âge adulte voire même après plusieurs générations, par des mécanismes épigénétiques.

Du fait de leurs effets cancérigènes et perturbateurs endocriniens, certains phtalates comme le DEHP (qui possède le potentiel toxique le plus élevé), le DBP, ou encore le BBP ont été bannis en Europe pour certains usages. Ainsi ils sont désormais interdits dans les cosmétiques, les emballages plastiques au contact d’aliments gras, ainsi que dans les jouets, les articles de puériculture et dans certains dispositifs médicaux.

 

  • Quelques conseils afin de limiter son exposition :

* Utiliser des ustensiles et des contenants en verre, porcelaine ou acier inoxydable plutôt qu’en plastique.

* Éviter de réchauffer son repas au four micro-ondes dans des contenants en plastique (la chaleur fait augmenter le relargage des phtalates dans la nourriture).

* Limiter la consommation de produits ultra transformés type fast-food … (riches en graisse).

* Lire attentivement la liste des ingrédients des produits pour les soins corporels

privilégiez les produits naturels et qui contiennent peu d’ingrédients

→ évitez les cosmétiques avec des fragrances, parfums.

* Choisir des jouets en plastique « sans Phtalate », « sans PVC ».

* Dépoussiérer régulièrement son intérieur à l’aide de microfibres.

* Aérer son logement (10 minutes 2 fois /jour).

 

Sources :

https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/exposition-a-des-substances-chimiques/perturbateurs-endocriniens/documents/rapport-synthese/impregnation-de-la-population-francaise-par-les-phtalates-programme-national-de-biosurveillance-esteban-2014-2016

https://www.anses.fr/fr/system/files/SUBCHIM2009sa0331Ra-104.pdf

https://www.santescience.fr/phtalates/

Publié en janvier 2023

On parle des nitrites dans les aliments, est-ce dangereux pour les femmes enceintes ?

 

Les nitrites sont présents dans notre alimentation, majoritairement en tant qu’additifs (E249 et E250), ce sont des conservateurs utilisés pour leurs propriétés antimicrobiennes et ils permettent également de conférer à certaines viandes la couleur rose. On les retrouve principalement dans les produits carnés tels que la charcuterie.
En effet, la charcuterie représente entre 41 et 63% de nos apports en nitrites. Les deux produits contributeurs majeurs étant le jambon cuit et les saucisses-saucissons cuits.

Une fois ingérés, les nitrites peuvent être transformés lors de la digestion en composés toxiques, appelés composés N-nitrosés.
Ainsi, les nitrites, ingérés dans des conditions où ils peuvent entrainer la formation de composés endogènes nitrosés, ont été classés probablement cancérogène pour l’homme par le CIRC en 2010 (2A).
Notons que la consommation de viande transformée (incluant la charcuterie) a été elle-même classée cancérogène avéré pour l’homme.

Pour les femmes enceintes, comme pour le reste de la population, on retiendra donc de :
– Privilégier une alimentation fait maison et limiter les aliments transformés,
Et notamment limiter la consommation de viande transformée/charcuterie à 150g/semaine.

Précisons que les additifs nitrés sont de plus en plus controversés, et certains fabricants les suppriment donc progressivement. Attention toutefois, car ils sont parfois remplacés par des bouillons de légumes riches en nitrates qui conduisent finalement à la même exposition aux composés N-nitrosés.

En effet, les nitrates (présents également dans certains produits tels que charcuterie ou fromages en tant qu’additifs : E251 et E252), sont également classés probablement cancérogène pour l’homme par le CIRC. Tout comme pour les nitrites, ce classement concerne les nitrates ingérés dans des conditions où il peuvent entrainer la formation de composés endogènes nitrosés.
Mais, contrairement aux nitrites, nous les ingérons surtout dans notre alimentation végétale (certains légumes ayant une forte teneur en nitrates, cf https://www.projetfees.fr/nitrates-dans-les-legumes-est-ce-que-ca-pose-probleme-pour-mon-bebe/ ) et dans l’eau de boisson. La part des nitrates ingérée en tant qu’additif est très faible dans l’exposition totale.

 

Enfin, rappelons que la consommation de viande crue est déconseillée chez la femme enceinte à cause du risque de listériose, la viande (ainsi que le poisson et les œufs) doivent donc être préférentiellement consommés bien cuits pendant la grossesse.

 

Pour en savoir plus sur les nitrates et les nitrites, et le récent rapport de l’ANSES à ce sujet, cliquez sur ce lien : https://www.projetfees.fr/nitrates-et-nitrites-que-nous-apprend-le-recent-rapport-de-lanses/ .

 

Publié en octobre 2022

Publié dans : FAQ