Cohorte MARIANNE : découvrez la campagne de communication et les outils dédiés aux professionnels de santé.

La Cohorte MARIANNE est un projet de recherche national piloté par un consortium scientifique et le CHU de Montpellier.
Soutenu dans le cadre de la Stratégie Nationale Gouvernementale des TND (2023-2027), ce programme étudie comment l’environnement et les gènes influencent mutuellement la survenue et la sévérité des troubles du neuro-développement chez l’enfant.

MARIANNE prévoit d’inclure dans son étude des familles résidant sur le territoire métropolitain : chacune composée du père, de la mère enceinte (tous deux majeurs), et du futur bébé.

Cette participation des familles étant d’une importance cruciale, des supports de communication sont disponibles pour les professionnels de santé, afin de mieux comprendre et présenter la cohorte aux familles:

  • une affiche (adaptée aux formats A3 et A4), idéale pour être apposée dans les salles d’attente, les lieux de passage ou encore les bureaux des professionnels de santé; où elle peut être vue par les familles.
    Elle comporte les contacts et liens utiles pour permettre aux familles qui le souhaitent d’en savoir plus sur l’étude MARIANNE et de prendre contact avec l’équipe.

  • un guide pour les professionnels de santé, sous la forme d’un livret de 8 pages. Conçu comme un outil permettant d’accéder rapidement aux grandes lignes directrices de l’étude MARIANNE, il comprend également un modèle d’échange type entre un professionnel de santé et une famille, présenté sous la forme d’une bande dessinée. Cet outil a été pensé pour aider les professionnels de santé à disposer des bons éléments de langage afin d’aborder le sujet de la Cohorte MARIANNE de manière fluide et efficace.

  • un dépliant pour les familles, créé pour présenter la cohorte aux familles. Il met l’accent sur les bénéfices de la participation à l’étude pour les familles et aborde également des point techniques (périmètre de recrutement, critères d’éligibilité…), de plus il comprend tous les contacts utiles.

Il existe également un compte Instagram de la cohorte, et une campagne digitale pouvant être partagée. 

Retrouvez l’ensemble de ces documents en cliquant sur le(s) lien(s) suivant(s) : https://cohorte-marianne.org/espace-professionnel-de-sante/comment-nous-aider/#patientehttps://cohorte-marianne.org/actualites-marianne/kit-communication/  

Vous pouvez également trouver plus d’informations sur la cohorte en consultant son site internet : https://cohorte-marianne.org/, notamment la page dédiée aux professionnels de santé : https://cohorte-marianne.org/espace-professionnel-de-sante/une-commande-publique/

Enquête Albane : Santé publique France et l’Anses ont lancé le cycle 1!

En novembre 2024, nous partagions un article sur l’enquête Albane : une enquête nationale inédite, visant à évaluer l’état de santé de la population vivant en France, son exposition aux substances chimiques, ses habitudes en matière d’alimentation, d’activité physique et de sédentarité; menée par Santé publique France et l’Anses.

Cette enquête est conçue pour être répétée selon des cycles de deux ans, réalisés sur des échantillons de plus de 3000 personnes de 0 à 79 ans et représentatifs de la population vivant en France. Des comparaisons d’un cycle à l’autre permettront de suivre l’évolution de l’état de santé de la population française.

Le cycle 1 a été lancé le mois dernier, avec l’appui des ministères en charge de l’écologie, de la santé, du travail et de l’agriculture.

La phase de recueil de données se terminera fin 2026 avec des premiers résultats attendus début 2028. Première enquête d’une telle ampleur incluant un examen de santé, Albane apportera :

  • une photographie précise de la santé de la population,
  • de ses habitudes alimentaires,
  • son activité physique,
  • ses habitudes de vie,
  • son exposition à une quinzaine de familles de substances présentes dans l’environnement; par exemple les pesticides, les bisphénols, les plastifiants (phtalates) ou les composés perfluorés (PFAS).

Pour en savoir plus sur l’enquête Albane, visitez le site qui lui est dédié : https://www.enquete-albane.fr/

Retrouvez ici l’article de l’Anses sur le lancement de l’enquête : https://www.anses.fr/fr/content/etat-de-sante-de-la-population-sante-publique-france-et-lanses , un dépliant d’information intégrant un volet adressé spécifiquement aux enfants y est disponible en téléchargement.

Fortes chaleurs : trouvez les bons conseils!

En pleine période de fortes chaleurs, il est important d’avoir les bons réflexes pour garder des températures supportables dans son logement. Pour les professionnels de santé, il est également intéressant de connaitre les bons conseils à transmettre aux patients, notamment les plus fragiles, en matière d’adaptation du logement aux fortes chaleurs.

Le site de SPF : https://www.vivre-avec-la-chaleur.fr/ est une bonne ressource pour s’informer à ce sujet. Conseils pratiques pour le logement : « comment aérer quand il fait chaud?, « pourquoi éviter la climatisation?« , « comment bien utiliser un ventilateur?« … mais également plus largement sur les activités/lieux/habitudes à privilégier quand les températures extérieures augmentent.

Retrouvez notamment les pages dédiées aux conseils sur le maintien d’une température agréable dans le logement : https://www.vivre-avec-la-chaleur.fr/logement/comment-garder-une-temperature-confortable-chez-soi/#video

Santé Publique France alerte sur les augmentations des intoxications au protoxyde d’azote et les dangers d’une consommation en cours de grossesse.

Le 16 avril dernier, Santé Publique France publiait un article sur la hausse continue, depuis 2020, des signalements d’intoxications liées à l’usage détourné du protoxyde d’azote (ou « proto »).

Ce gaz dit « hilarant » peut entraîner une dépendance ainsi que des complications sévères, parfois irréversibles, sur le système nerveux et le système cardiovasculaire (cœur et vaisseaux) en cas de prises répétées et/ou en grande quantité. Il est majoritairement consommé par des adolescents et des jeunes adultes.

Depuis 2013, l’ANSM surveille cet usage détourné du protoxyde d’azote non médical au moyen d’une enquête d’addictovigilance, complétée par l’analyse des données des centres antipoison et de toxicovigilance (CAP-TV). Il est à noter que la part des signalements concernant des femmes augmente.

Or, le 16 mars 2023, l’agence européenne des produits chimiques (ECHA) a classé cette substance comme toxique pour la reproduction de catégorie 1B, sur proposition de l’Anses.

Il est à noter également qu’en 2023, pour la première fois, les CEIP-A et CAPTV ont reçu les signalements de deux nouveau-nés présentant des troubles neurologiques à la naissance dans un contexte d’usage détourné et répété du protoxyde d’azote par la maman pendant la grossesse. Santé publique France alerte ainsi les femmes enceintes et en âge de procréer sur les risques potentiellement graves pour l’enfant à naitre d’une exposition importante au protoxyde d’azote pendant la grossesse.

Lisez l’article complet de SPF en cliquant icihttps://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2025/le-proto-des-cas-d-intoxication-toujours-en-augmentation .

Retrouvez un autre article de notre rubrique Actualités en santé environnement à propos d’une campagne de prévention au sujet du protoxyde d’azote ici : https://www.projetfees.fr/campagne-le-proto-cest-trop-risque-den-rire/ , et plus d’informations sur le protoxyde d’azote ainsi que des outils de prévention en suivant ce lien : https://parlonsproto.fr/#risques .

Produits de protection solaire : expertise de l’Anses « Mieux informer les consommateurs pour une meilleure protection »

Il y a un an, la Commission européenne a lancé une révision de la recommandation sur les allégations de sécurité et d’efficacité des produits de protection solaire, formulée en 2006 aux industriels. L’objectif est de mieux orienter le consommateur dans le choix de ces produits et sur leur utilisation.

En appui de cette révision, l’Anses a produit un avis qui incite à modifier la recommandation, pour une meilleure protection des utilisateurs de produits solaires. Pour l’Agence, l’enjeu de cette révision est de donner aux fabricants un cadre plus clair et contraignant en matière d’efficacité et d’allégations pour ces produits de protection solaire.

L’agence incite notamment à :

  • Distinguer les produits de protection solaire et les produits cosmétiques contenant un filtre solaire,
  • Simplifier l’étiquetage des produits pour une meilleure compréhension des consommateurs,
  • Revoir les catégories de niveaux de protection.

Retrouvez l’expertise complète en suivant ce lien :

https://www.anses.fr/fr/content/produits-de-protection-solaire-mieux-informer-les-consommateurs-pour-une-meilleure-protection

Alimentation : nouvelles expertises et recommandation de l’Anses

En mars dernier, l’Anses publiait un article à propos de la consommation d’isoflavones.

Ces molécules, auxquelles on s’expose principalement par les aliments à base de soja, sont connues pour avoir une activité hormonale oestrogénique. Elles peuvent ainsi être nocives (pour le système reproducteur notamment) lorsqu’elles sont consommées en quantité importante.

L’agence a défini des valeurs toxicologiques de référence (VTR) à partir d’effets toxiques affectant le système reproducteur, qu’elle a ensuite confrontées aux niveaux d’exposition alimentaire de la population française, calculés à partir des données recueillies dans différentes études menées par l’agence elle-même (InCA 3, EAT2 et EATi).

La conclusion est la suivante: « Il existe un risque de dépassement des VTR chez les consommateurs d’aliments à base de soja. Ainsi, 76 % des enfants de 3 à 5 ans consommant ces aliments dépassent la VTR, de même que 53 % des filles de 11 à 17 ans, 47 % des hommes de 18 ans et plus ainsi que des femmes de 18 à 50 ans ».

C’est ce qui conduit l’Anses à recommander de ne pas servir d’aliments à base de soja en restauration collective pour toutes les catégories d’âge, afin d’éviter une surconsommation.

Retrouvez l’ensemble de l’article en suivant ce lienhttps://anses.fr/fr/content/eviter-les-isoflavones-dans-les-menus-des-restaurations-collectives

En mars également, l’Anses publiait aussi deux expertises sur les régimes végétariens.

La première sur les bénéfices et risques pour la santé associés à ces régimes. La deuxième proposant des repères alimentaires spécifiques pour les personnes qui suivent un régime végétarien, l’un des objectifs étant de limiter leur exposition aux contaminants.

Concernant les effets sur la santé, les travaux ont consisté à une revue systématique des publications scientifiques. L’agence conclue notamment, avec des niveaux de preuve faible que les régimes végétariens (comparé à un régime non végétarien) montrent :

  • un risque plus faible de développer un diabète de type 2,
  • un risque plus élevé d’hypospade.

Elle rapporte également que les études épidémiologiques nous apprennent que les végétariens ont un statut nutritionnel en fer, iode, vitamines B12 et D moins favorables que les non végétariens.

Lisez l’article complet de l’agence, et retrouvez ses repères alimentaires ici : https://www.anses.fr/fr/content/regimes-vegetariens-effets-sur-la-sante-et-reperes-alimentaires

L’Anses propose de classer le CBD comme « présumé toxique pour la reproduction humaine »

Des études sur des modèles animaux (singe, rat et souris) ont montré que le CBD (cannabidiol) peut entrainer des atteintes à la fertilité (notamment des effets néfastes sur la spermatogenèse) et au développement, l’ANSES l’identifie donc comme une substance présumée toxique pour la reproduction chez l’être humain.

Or le marché des produits de consommation contenant du CBD est en plein essor. Depuis quelques années, l’usage de cette substance s’est largement répandu, il est ainsi commercialisé dans une large gamme de produits de consommation courante (cosmétiques, produits du vapotage, etc.).

En mars dernier, l’Anses a porté une proposition de classification du CBD (cannabidiol) dans le règlement européen CLP (règlement européen relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage) en tant que :             

            – toxique pour la reproduction catégorie 1B (H360FD : Peut nuire à la fertilité. Peut nuire au fœtus. H362 : Peut être nocif pour les bébés nourris au lait maternel).

 

Retrouvez l’article de l’Anses à ce sujet en suivant ce lien:

https://www.anses.fr/fr/content/propose-classer-cannabidiol-CBD-presume-toxique-pour-la-reproduction-humaine?utm_source=nl-fr-avril-2025&utm_medium=email

Inscriptions au congrès 2025 de la SFSE

Cette année, le congrès de la SFSE (Société Francophone de Santé Environnementale) aura lieu les 27 et 28 novembre 2025, à l’institut botanique de Montpellier, et aura pour thème : Systèmes alimentaires, santé et environnement : quelles avancées pour éclairer les débats de société?

Ce Congrès sera pensé au travers d’une approche systémique associant amont et aval de la chaîne alimentaire, offre et demande, dans l’optique Une Seule Santé. Ses objectifs sont de :

  • définir les moyens de capitaliser ces savoirs et de les rendre accessibles au plus grand nombre,
  • établir un état des connaissances sur les bénéfices et risques des systèmes alimentaires pour la santé et l’environnement,
  • partager des pratiques innovantes ou inspirantes, individuelles ou collectives, permettant de réduire les risques et maximiser les bénéfices sur la santé du vivant, et ce à toutes les échelles considérées.

Les inscriptions sont désormais ouvertes.

Retrouvez plus d’informations ainsi que le lien d’inscription, sur le site de la SFSE : https://www.sfse.org/congres/presentation/22

Fiches pratiques de la SFSE : « Évaluation et gestion des PFAS »

À l’initiative de la Section « méthodologie d’évaluation des impacts et risques sanitaires » de la Société Francophone de Santé Environnementale (SFSE), des fiches pratiques relatives aux substances per- et polufluoroalkylées (PFAS) ont été rédigées afin de synthétiser les informations nombreuses à ce sujet et les mettre à disposition du plus grand nombre.

Ce guide, réalisé à l’attention des gestionnaires dans les administrations, communes, bureaux d’études et industries; est composé de fiches pratiques classées par thématique et dont le but est d’aider le lecteur à évaluer la situation.

14 fiches, dont certaines ont été mises à jour en mars 2025, sont ainsi disponibles sur ces différentes thématiques :

1. Connaissances générales
2. Cadre réglementaire et juridique
3. Hiérarchisation des sources de pollution
4. Devenir dans l’environnement et biotransformation / Chimie environnementale
5. Méthodes de prélèvements : Sols, Eaux, Air
6. Méthodes d’analyses : Sols, Eaux, Air
7. Bruit de fond : définition et recommandations pour la détermination du bruit de fond
8. Comportement dans l’environnement : paramètres physico-chimiques des PFAS
9. Toxicité et Valeurs Toxicologiques de Référence 
10. Évaluation Quantitative des Risques Sanitaires et mélanges 
11. Données de Biomonitoring humain 
12. Méthodes de dépollution des sols 
13. Méthodes de dépollution des eaux souterraines et traitement des eaux usées et de l’eau potable 
14. Méthodes d’assainissement des gaz du sol et de l’air ambiant 

En complément, une vidéoconférence d’une heure réalisée avec Frank KARG, membre de la SFSE et expert très actif sur le sujet des PFAS, est visionnable en suivant ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=Azfc45zyh2Y

L’acide glyoxylique, utilisé pour le lissage des cheveux, entrainerait un risque d’insuffisance rénale aiguë.

En juin 2024, l’Académie Nationale de Médecine publiait un communiqué alertant sur les risques du lissage chimique des cheveux.

Cette technique de lissage, appelée plus communément lissage « brésilien », efficace sur plusieurs mois, est courante dans le monde entier. Elle utilisait à l’origine du formaldéhyde, mais cette molécule ayant été classée cancérogène; le lissage brésilien se fait depuis plusieurs années avec des dérivés de l’acide glycolique, notamment l’acide glyoxylique.

Dans son communiqué de 2024, l’Académie de Médecine relatait des cas d’insuffisance rénale aiguë chez plusieurs jeunes femmes, suite à des procédés de lissage « brésilien ». L’Académie mettait en avant un risque possible d’exposition à l’acide glyoxylique, lors du lissage, par inhalation ou par contact cutané et oculaire. Elle soulignait également que cette technique était de plus en courante, chez les femmes mais également chez les hommes; et émettait des conseils et recommandations.

Plus récemment, l’Anses – dans son bulletin de surveillance Vigil’Anses de mai 2025 – détaillait également les dangers liés à ce procédé de lissage. En effet, des études ont montré que l’acide glyoxylique pouvait se transformer en oxalate de calcium et provoquer des insuffisances rénales aiguës. En janvier 2025, l’agence a confirmé un lien fortement probable entre cet ingrédient et cet effet indésirable, recommandant une évaluation des risques au niveau européen. Elle recommande donc « d’éviter ces produits et d’être vigilant en cas de symptômes inhabituels après un lissage ».

Ci-dessous les conseils détaillés de l’Anses:

Pour en savoir, retrouvez le Communiqué de l’Académie Nationale de Médecine, publié en juin 2024 : https://www.academie-medecine.fr/lissage-chimique-des-cheveux-et-risques-pour-la-sante/ , ainsi que le dernier bulletin Vigil’Anses : https://vigilanses.anses.fr/sites/default/files/VigilAnses_N25_lissagebresilien.pdf