Découvrez l’échange éclairé entre Mélie Rousseau, coordinatrice du projet FEES et Guillaume Karr

Mélie Rousseau, coordinatrice nationale du projet FEES Femmes Enceintes Environnement et Santé et responsable du Pôle Périnatalité à l’APPA, a été interviewée par Guillaume Karr, ingénieur-expert en santé environnementale, pour le blog « Santé des enfants et environnement ».

Mélie et Guillaume abordent différents sujets, de l’air intérieur, en passant par l’alimentation et les cosmétiques, sans oublier la coparentalité et les pièges du marketing spécial bébé. Dans cette interview, des conseils et astuces seront présentés afin d’aider les futurs et jeunes parents à adopter les bons gestes pour réduire l’exposition aux polluants environnementaux.

Ce temps d’échange montre l’importance grandissante de tendre vers une « sobriété des expositions chimiques » et cela passe par les parents.
Découvrez et partagez cet échange riche en conseils et bonnes pratiques pour les futurs et jeunes parents juste ici :

Prendre soin de ma santé : ça commence chez moi !

L’Union Régionale des Professionnels de Santé-Médecins Libéraux (URPS) Nouvelle Aquitaine a conçu, dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement Nouvelle Aquitaine et avec le soutien de la région ainsi que de l’ARS locale, une brochure destinée à être rediffusée par les médecins à leurs patients. Ce document fournit un ensemble de bonnes pratiques sur trois thématiques :
-favoriser un air de bonne qualité au sein de son domicile
-limiter les risques en lien avec les aliments, l’eau et les récipients alimentaires
-limiter les risques liés aux objets du quotidien
La brochure comprend aussi une liste de ressources de référence à consulter en complément.

Consultez-la sur https://www.urpsml-na.org/uploads/images/1581944634_dep_3vol_prse_pap_na_web.pdf

Enquête « Santé environnement intérieur – Comportements et risques d’exposition aux polluants intérieurs » (ARS Nouvelle Aquitaine)

Cette enquête a été réalisée par l’ARS Nouvelle Aquitaine en octobre 2018 dans 44 maternités de la région. Elle s’inscrit dans le cadre de la politique de la région en matière de prévention et de promotion de la santé environnementale en période périnatale et durant la petite enfance. L’enquête a été conduite auprès de 2621 femmes au moyen d’un questionnaire divisé en cinq grandes parties thématiques : pratiques autour du bébé, consommation, aération du logement, connaissance des sources de pollution au sein du logement, profil socio-démographique. La grande majorité des questionnaires retournés (soit 2515) ont pu être exploités.

Si les recommandations en matière de santé environnement sont globalement bien appliquées, on observe des écarts selon le profil socio-démographique de la personne :

• Pratiques autour du bébé : Plus les jeunes mamans étaient diplômées, plus elles avaient tendance à utiliser des biberons en verre et à connaître les labels écologiques présentés dans le questionnaire. Pour la toilette de l’enfant, l’enquête a permis d’observer que le liniment oléocalcaire était largement privilégié par les jeunes mamans, suivi de la toilette à l’eau. Néanmoins, plus leur niveau de diplôme était bas, moins elles étaient nombreuses à employer ces deux méthodes. De la même manière, plus leur niveau de diplôme était bas, plus elles étaient nombreuses à utiliser des lingettes ou du lait de toilette.

• Habitudes de consommation : L’enquête a aussi révélé une influence du profil socio-démographique. Concernant les produits ménagers et les produits cosmétiques, les femmes les plus diplômées étaient plus sensibles à la labellisation écologique, tandis que les moins diplômées privilégiaient davantage la marque et le prix. Pour les produits d’hygiène, l’ARS a constaté que la labellisation était davantage un critère de choix pour les femmes en activité ou en études que pour celles au chômage ou au foyer.

• Connaissance des sources de pollution au sein du logement :D’autre part, plus les femmes étaient diplômées, mieux elles identifiaient les risques liés aux produits d’intérieur. Ce constat s’appliquait particulièrement aux meubles : seule une faible part des femmes interrogées connaissait vraiment les risques sanitaires associés, et il s’agissait majoritairement de femmes de niveau Bac +2 et plus. Les pratiques sont globalement encourageantes, puisque moins de la moitié des femmes interrogées utilisent des produits d’ambiance et des insecticides au sein de leur domicile. Seuls 3% d’entre elles utilisent des traitements pour plantes d’intérieur au sein du domicile. De la même manière, elles sont largement majoritaires à aérer tous les jours ou presque. Au niveau du tabac, cependant, il est plus fréquent que quelqu’un fume au domicile des femmes non diplômées.

Pour finir, l’enquête fait le point sur les sources d’informations en santé environnementale. Les médias (presse, radio, TV, Internet, cinéma) et l’entourage sont les principales. Les professionnels de santé sont cités par 24% des femmes interrogées, derrière les réseaux sociaux (25%). De plus, les ateliers à la maternité n’ont été cités que par 6% des femmes.

Retrouvez le rapport complet sur https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/system/files/2020-02/Rapport_Enquete_Maternites_2020.pdf et la synthèse sur https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/system/files/2020-02/Synthese_Enquete_Maternite_2020.pdf

Mise en ligne des interventions du colloque « Périnatalité-Santé Environnementale » organisé par le CRES et l’ARS PACA

Les interventions du colloque du 11 juin sont toutes disponibles intégralement en ligne. Lire la suite « Mise en ligne des interventions du colloque « Périnatalité-Santé Environnementale » organisé par le CRES et l’ARS PACA »