Etudes sur la consommation d’alcool pendant la grossesse et sur ces conséquences

Dans un article paru dans La santé en action, et à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) qui s’est tenue le 9 septembre 2018, Santé publique France :

  • publie pour la première fois une estimation nationale des troubles causés par l’alcoolisation fœtale diagnostiqués chez les nouveau‑nés ;
  • présente les résultats du Baromètre santé 2017 sur la consommation d’alcool pendant la grossesse.

Retrouvez l’article « Consommation d’alcool et grossesse »
paru dans la revue La santé en action N°445 – Septembre 2018

J’ai vu que certaines crèmes solaires contiennent des nanoparticules, j’aimerais en savoir plus sur ces substances, faut-il les éviter ?

Les nanoparticules sont des matériaux ayant une dimension comprise entre 1 et 100 nanomètres, utilisés, entre autres, dans les crèmes solaires comme filtre UV. Depuis 2013 les fabricants sont soumis à une obligation d’étiquetage de ces nanoparticules. On les retrouve dans les listes INCI sous l’écriture « [nano] » à la suite de la particule concernée. Lire la suite « J’ai vu que certaines crèmes solaires contiennent des nanoparticules, j’aimerais en savoir plus sur ces substances, faut-il les éviter ? »

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Journée des réseaux de périnatalité « Périnatalité et environnement » : 7 juin 2018

Les Réseaux de santé en périnatalité PAULINE et BIEN NAITRE EN ARTOIS organisent le jeudi 7 juin 2018 de 9h30 à 16h30 à WIMILLE, une journée « Périnatalité et Environnement ».
Interviendront :

  • Pr Storme avec le projet « 1 000 jours pour la santé »;
  • Dr Notteau sur les perturbateurs endocriniens;
  • Mélie Rousseau (APPA) et Camille Geay (Mutualité Française HDF) présenteront les 10 conseils à transmettre en Santé-Environnement du projet FEES (Femme enceinte environnement et santé) ;
  • Dr Lucidarme Sophie – retour pratico/pratique de l’expérience du CH Arras
  • Eddie FILLEUL, retour d’expérience dans les services de PMI du Pas de Calais.

Frais d’inscription : 20 € non adhérents – 10 € pour les adhérents à un des 5 réseaux de périnatalité Hauts-de-France.

Renseignements : reseau-pauline@ch-calais.fr ou secretariat@bien-naitre-artois.com

Télécharger le programme et bulletin d’inscription !

Refonte des fiches périnatalités

Nous avons profité de ce début d’année 2018 pour re-travailler nos 3 fiches « Périnatalité ». Vous les retrouverez dans la rubrique « Outils – Nos Outils » du site internet FEES.

Vous souhaitez vous les procurer ? N’hésitez pas à nous envoyer un mail pour que nous vous fassions parvenir quelques exemplaires.

Nous vous rappelons que nous pouvons vous accompagner dans vos actions : de la mise à disposition d’outils et de fiches conseils jusqu’à la co-animation d’atelier ou de stand, nous nous tenons à votre disposition pour vous aider dans la mise en place de vos interventions auprès des futurs et jeunes parents.

Actuellement, de nombreuses marques commercialisent des purificateurs d’air. Qu’en est-il de leur efficacité ?

Actuellement de nombreuses marques commercialisent des purificateurs d’air. Comment s’y retrouver et qu’en est-il de leur efficacité ?

L’épuration de l’air repose sur 2 grands principes : le piégeage des contaminants et/ou leur destruction.

Dans les techniques de piégeage :

  • La filtration consiste à piéger physiquement et mécaniquement des particules de l’air grâce à un support fibreux. Lors de son utilisation répétée le filtre, quel qu’il soit, s’encrasse ce qui réduit son efficacité (détérioration possible de la qualité de l’air). Une maintenance régulière avec changement du filtre est donc nécessaire.
  • La filtration par ionisation fonctionne en envoyant des ions qui réagissent avec les particules de l’air. Les particules ainsi chargées (ionisées) sont captées par les surfaces ou l’épurateur. Il faut savoir que l’efficacité de ce type de filtration est peu démontrée en condition réelle d’utilisation.  Par ailleurs, cette technique peut générer dans l’air, des polluants secondaires.

Abordons maintenant la seconde grande famille d’épurateur d’air qui fonctionne sur la destruction des polluants :

  • Le plasma froid génère des radicaux libres capables de décomposer par oxydation certains polluants de l’air. Or, en pratique cette décomposition est incomplète et produit des polluants secondaires
  • L’ozonation émet dans l’air de l’ozone pour permettre une oxydation des polluants de l’air intérieur. Malheureusement elle n’est performante qu’à des seuils d’émission d’ozone dangereux pour la santé humaine. De plus, elle génère des polluants secondaires
  • La photocatalyse repose sur l’activation par rayonnement lumineux d’un catalyseur (ex : TiO2) qui entraine une succession de réactions chimiques d’oxydo-réductions jusqu’à, en théorie du moins, la minéralisation complète du polluant organique en eau et carbone. Malheureusement en pratique cette photocatalyse génère des minéralisations incomplètes qui engendrent la formation de polluants secondaires (cétones, aldéhydes ou acides organiques).

 

En conclusion comme le rappelle l’ANSES dans son rapport de septembre 2017 concernant les épurateurs d’air « les éléments scientifiques collectés et analysés ne permettent pas de démontrer une efficacité en conditions réelles d’utilisation des dispositifs d’épuration de l’air intérieur ». Par ailleurs, l’Agence « recommande en outre d’informer la population que l’utilisation de certains dispositifs d’épuration (ozonation, plasma froid, photocatalyse,…) peut entraîner une dégradation de la qualité de l’air intérieur suite à une dégradation incomplète de polluants conduisant à la formation de composés potentiellement plus nocifs que les composés faisant l’objet d’un traitement ».

Ainsi, la seule façon efficace de limiter son exposition aux polluants de l’air intérieur c’est d’adopter des gestes simples :

  • Aérer toutes les pièces de son logement deux fois 10 minutes par jour,
  • Maintenir en bon état le système de ventilation de son logement,
  • Éviter d’utiliser des produits odorants (bougies, encens, etc.…),
  • Limiter le nombre de produits ménagers et les préférer écolabellisés ou naturels,
  • Ne pas fumer à l’intérieur de son logement et utiliser un vêtement dédié lorsque l’on sort fumer afin de ne pas exposer les autres occupants de son logement au tabagisme ultra passif.

Retrouvez l’avis complet de l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique en suivant ce lien :

Quelle place donner aux dispositifs mobiles d’épuration de l’air intérieur dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus SARS-CoV-2 dans les espaces clos ?

Sources :

https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2012SA0236Ra.pdf

https://www.anses.fr/fr/content/%C3%A9purateurs-d%E2%80%99air-int%C3%A9rieur-une-efficacit%C3%A9-encore-%C3%A0-d%C3%A9montrer

Mis à jour août 2022

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On nous conseille de manger local et de saison, qu’est-ce que cela signifie vraiment et quels sont les avantages ?

Consommer « local » : le terme n’est pas très précis et il n’y pas de définition officielle. On considère généralement qu’un aliment est «local» s’il a parcouru moins de 250 kms avant d’arriver dans votre assiette. Moins il aura fait de chemin, mieux ce sera !

Il est donc important de lire les étiquettes en faisant ses courses, et de prendre l’habitude de regarder d’où viennent les produits que l’on achète.

Pourquoi consommer local ?

  • Pour le goût, car les aliments sont frais mais surtout de saison, cela va souvent avec !
  • Pour l’économie locale.
  • Pour l’écologie, car consommer les produits cultivés près de chez nous et de saison, permet de réduire les distances parcourues par les aliments et les impacts négatifs du transport sur l’environnement, ainsi que les dépenses supplémentaires en matière d’énergie ou de traitements.
  • Pour dépenser moins, car les produits seront moins coûteux à produire et à acheminer (pas de serres, de traitements, de camions, ni d’intermédiaires).
  • Pour la santé, car les aliments sont cueillis à maturité (et non verts) et vous feront bénéficier de leurs vitamines et nutriments (à condition de les consommer frais) et ils auront été moins exposés à des traitements de conservation avant commercialisation !

Où trouver des produits locaux ?

  • la plupart des magasins proposent maintenant un rayon de produits locaux,
  • les magasins de producteurs se développent également,
  • certains producteurs proposent des ventes à la ferme,
  • des associations peuvent vous mettre en lien avec des agriculteurs locaux (Association de Maintien d’une Agriculture Paysanne et Ruche qui dit oui par exemple),
  • se rendre au marché est aussi un moyen facile de se rapprocher des producteurs!

Pour aller plus loin :

https://agriculture.gouv.fr/consommer-frais-et-local

https://laruchequiditoui.fr/fr

http://www.reseau-amap.org/

Mis à jour en en août 2023

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Que penser de la cigarette électronique pendant la grossesse ?

La cigarette électronique est composée d’une batterie, d’un liquide aromatisé ou non et de la nicotine.

Il existe 8000 arômes dont certains sont problématiques comme par exemple : l’arôme de popcorn, de cannelle et de cerise qui sont potentiellement dangereux une fois chauffés et inhalés (les rares études sur le sujet indiquent que la plupart des arômes peuvent présenter des risques notables pour la santé en cas d’utilisation à long terme, notamment s’ils sont sucrés). Beaucoup sont irritants et peuvent accroître l’inflammation des voies respiratoires, certains sont plus cytotoxiques que les aérosols non aromatisés.

La fumée de vapotage reste moins nocive (pas de combustion) que celle de la cigarette mais selon des études, des particules ont été retrouvées dans l’air ambiant ainsi que du glyoxal (composant issus du vapotage).

D’après l’OMS, « les effets à long terme des inhalateurs électroniques de nicotine restent inconnus, et des recherches plus poussées sont nécessaires. Les analyses effectuées à ce jour des données empiriques issues des études chimiques et toxicologiques et, dans une moindre mesure, des études cliniques ont conduit plusieurs auteurs à conclure, avec plus ou moins de réserves, que les inhalateurs électroniques de nicotine ne sont pas sans danger mais sont généralement moins dangereux que les cigarettes.

Les réserves formulées sont notamment les suivantes :

  • L’utilisation de produits contenant de la nicotine sous quelque forme que ce soit par les jeunes et les femmes enceintes, y compris les inhalateurs électroniques de nicotine, présente un danger.
  • Pour tous les utilisateurs d’inhalateurs électroniques de nicotine, l’aérosol inhalé contient des substances toxiques qui peuvent accroître le risque de cancer ou de maladie cardiovasculaire ou pulmonaire.
  • L’inhalation de l’aérosol produit par les utilisateurs des inhalateurs électroniques accroît l’exposition à la nicotine et à un certain nombre de substances toxiques des non-fumeurs et des tiers par rapport aux niveaux déjà existants dans l’environnement.
  • Il existe des préoccupations en matière de sécurité liées au risque d’explosion des composants des inhalateurs électroniques de nicotine ou d’intoxication due à l’absorption accidentelle de nicotine. Des cas de batteries de cigarettes électroniques défectueuses provoquant des incendies ou des explosions ont été rapportés. »

La loi santé de 2016 interdit désormais l’usage de la cigarette électronique dans les lieux publics :

  • à l’intérieur des établissements scolaires et des établissements destinés à l’accueil, à la formation et à l’hébergement des mineurs ;
  • dans les moyens de transport collectif fermés (bus, train, métro, tramway…)
  • à l’intérieur des lieux de travail fermés et couverts à usage collectif.

Attention, il n’y a pas d’interdiction de vapoter dans les autres lieux ouverts au public (restaurants, bars…) : les responsables sont libres d’instaurer cette interdiction

Quelques conseils :

  • Dans la mesure du possible, l’arrêt du tabac est à privilégier
  • Si vous souhaitez utiliser une cigarette électronique, attention à :
    • Éviter l’utilisation des arômes,
    • L’utilisation de la cigarette électronique à long terme,
    • Être accompagné par un tabacologue pour le dosage de la nicotine.
  • Aller toujours à l’extérieur pour vapoter (prévoir un vêtement dédié) et demandez aux invités d’en faire autant.
  • Ne pas vapoter dans la voiture.
  • Éviter les endroits clos avec utilisateurs de cigarette électronique
  • Attention aux stockages des flacon à la maison: il ne faut pas qu’ils soient accessibles aux enfants (risque accident domestique par ingestion de la nicotine).

Au vu des risques potentiels pour la santé du fœtus et du nourrisson, en raison de la présence de nicotine, d’additifs et de particules, il parait important, tout comme le tabagisme « classique », de ne pas vapoter pendant la grossesse et d’être également vigilant au tabagisme passif pour la femme enceinte et le bébé. 

Lisez également notre Faq sur la Puff (cigarette électronique jetable) en suivant ce lien : https://www.projetfees.fr/la-puff-quest-ce-que-cest-et-pourquoi-est-ce-dangereux/

Mis à jour en 2020

Publié dans : FAQ

5 juin 2018 : Atelier « Maman, Bébé, Environnement et Santé »

La Mutualité Française Hauts-de-France propose aux futurs et jeunes parents de la région des ateliers « Maman, bébé, environnement et santé ».

Prochain atelier :

  • le mardi 5 juin de 14 h à 16 h 30 à la Maison de quartier Atouts Ville de Petit-Fort-Philippe à Gravelines.

Comment se déroule l’atelier ?
L’atelier est un moment convivial d’échange et de dialogue autour des liens entre environnement quotidien de la future maman et du nouveau-né, et leur santé. En petit groupe et accompagné d’un animateur, vous pourrez y poser toutes les questions que vous souhaitez : Que penser des lingettes pour bébé ? Puis-je m’occuper de l’aménagement de la chambre de bébé alors que je suis enceinte ? Puis-je me teindre les cheveux pendant la grossesse ? Quelle précaution prendre concernant les produits ménagers? Que penser du bio ?…
Durant 2 heures, ces ateliers ont pour but de vous apporter des réponses mais aussi vous conseiller en construisant avec vous des solutions pratiques et durables pour limiter l’exposition de bébé aux polluants.

Inscriptions et renseignements auprès de

Camille Geay
03 20 16 15 48
camille.geay@mutualite-hdf.fr

Est-ce une bonne idée de revenir à l’utilisation du talc pour les fesses de mon bébé ?

Non. Le talc était auparavant utilisé pour garder sèches les fesses des bébés grâce à ses propriétés hydrophobes. En raison d’inquiétudes liées aux produits chimiques présents dans certains cosmétiques, des parents se questionnent sur le retour à l’utilisation du talc. On le savait toxique par inhalation, irritant pour les voies respiratoires ainsi que pour le siège (s’il s’agglutine dans les plis), désormais une autre inquiétude a été soulevée par l’Observatoire des cosmétiques. Ce dernier alerte sur la possibilité que le talc contienne des traces de métaux lourds comme du nickel, de l’aluminium et encore de l’amiante en fonction du gisement d’où provient le talc.
Des études aux États-Unis ont mis en évidence une augmentation du risque, légère mais constante de cancer des ovaires liés à l’utilisation du talc pour l’hygiène intime féminine. Les études restent controversées, cependant le CIRC classe ce type d’exposition au talc comme « peut-être cancérogène ».
Même si le talc utilisé pour les cosmétiques français doit être garanti sans amiante, le principe de précaution peut néanmoins s’appliquer pour ce qui concerne les poudres pour bébé comme le préconise l’Observatoire des Cosmétiques. De plus certains talcs sont associés à des parfums ou des conservateurs ce qui leur confère les risques supplémentaires liés à certains de ces polluants.
Rappelons donc que pour le change de bébé « moins c’est mieux », l’idéal étant d’utiliser simplement de l’eau, pouvant être associée à un savon surgras. L’utilisation de ces produits simples et un change régulier suffisent souvent à éviter les érythèmes fessiers.

Actualisé le 11/03/21

Publié dans : FAQ

30 mai : conférence à destination des parents à Amiens

L’équipe du projet FEES sera présente le 30 mai 2018 à 15h, dans le cadre de la semaine du Développement Durable à la clinique Victor Pauchet à Amiens, pour une conférence grand public intitulée : « 10 conseils simples pour réduire son exposition aux polluants environnementaux durant la grossesse, l’allaitement et pour le nourrisson ». N’hésitez pas à relayer l’information auprès des futurs et jeunes parents du secteur !