Lives « Parent, bébé, Environnement et santé » : Découvrez la programmation de 2025

Nouvelle année, nouvelle programmation de lives pour 2025. Une fois par mois dans le cadre du projet FEES, la Mutualité Française HDF propose aux futurs et jeunes parents des conseils simples et pratiques permettant de créer un environnement sain et sans pollution pour bébé et ses parents.

Venez poser vos questions ou simplement nous écouter. En direct et en replay !

Les rediffusions des lives seront accessibles sur la page Facebook du projet FEES : https://www.facebook.com/projetfees et sur la page Instagram : fees_pourbebe

 

Une affiche du Ministère de la Santé sur l’aération

Le Ministère du travail de la santé et des solidarités familiales, publiait en octobre dernier un article sur les gestes barrières simples du quotidien dans le cadre des mesures de prévention et de protection face aux virus hivernaux.

Trois affiches détaillant chacun des gestes barrières sont ainsi disponibles via le site https://sante.gouv.fr/ (liens ci-dessous). Parmi ces différents gestes on peut citer le lavage des mains à l’eau et au savon, mais aussi l’aération.

L’aération quotidienne des locaux: domicile et lieu de travail, renouvelle l’air intérieur et permet de le rendre plus sain. En effet, l’aération évacue différents polluants volatils, dont certains agents infectieux transmissibles par voie aérienne.

Une raison de plus pour continuer d’aérer quotidiennement nos intérieurs, même en hiver!

Retrouvez l’affiche sur l’aération en cliquant sur ce lien : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/infog_gb_aeration.pdf

Pour retrouver la page complète du Ministère dédiée aux mesures de protection, suivez ce lien : https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/pour-un-hiver-sans-virus/article/les-gestes-barrieres-des-reflexes-simples-pour-se-proteger-et-proteger-ses

Les microplastiques : qu’est-ce que c’est ?

Les microplastiques (MP) sont des plastiques dont la taille est comprise entre 5 millimètres et quelques centaines de nanomètres, soit 70 fois plus petits que l’épaisseur d’un cheveu. Comme beaucoup de polluants ils sont ubiquitaires. Ils sont retrouvés partout dans l’environnement : l’air, les habitations, les cours d’eau, les sols mais aussi les océans. L’ensemble des espèces vivantes, des plus petites comme le zooplancton, aux plus grandes comme les baleines; peuvent les ingérer. (Anses, 2020)

On les retrouve donc dans l’environnement, mais d’où viennent-ils ?

  • Microplastiques primaires : ils sont fabriqués volontairement sous forme de microparticules (ex microbilles de plastiques). Ils peuvent être utilisés par exemple dans des détergents, certains engrais, des produits d’entretien et certains cosmétiques (comme agent de texture, parfum ou colorant). Ils représentent 15 à 31 % des MP retrouvés dans l’océan. Le 25 septembre 2023, La Commission Européenne a fixé des mesures d’interdiction de mise sur le marché pour certains produits. Les paillettes libres et les cosmétiques contenant des microbilles exfoliantes sont désormais interdits. Progressivement, ces interdictions concerneront les détergents ou encore d’autres produits cosmétiques. (Une interdiction existait déjà en France depuis 2018 concernant les microbilles dans tous les « produits cosmétiques rincés à usage d’exfoliation ou de nettoyage ».)
  • Produits issus de la dégradation des microplastiques : UV, vagues, abrasion, frottements… Ils représentent 69 à 81 % des MP retrouvés dans l’océan. Cette problématique est amplifiée car la dégradation est continue jusqu’au nanoplastique.

Ils se retrouvent dans la nature, mais sommes-nous exposé.e.s ?

Oui, selon une méta-analyse effectuée par WWF nous ingérerions 5g de microplastiques par semaine, l’équivalent d’une carte de crédit (Toutefois, cette quantité ingérée est toujours débattue entre les études).

L’eau potable, les fruits de mer, la bière et le sel représentent les sources principales d’exposition par ingestion. De plus, selon la même méta-analyse, nous sommes aussi exposés aux microplastiques par inhalation. Enfin, des études semblent également observer des expositions par voie cutanée.

Ces micro- et nanoplastiques auraient la capacité de traverser les barrières biologiques, de passer dans le sang et d’atteindre d’autres organes. De plus, ils pourraient s’accumuler dans l’organisme. Par exemple, des microplastiques ont été détectés dans le sperme, le placenta, le méconium et le lait maternel.

Qu’en est-il des nourrissons ?

Les bébés et enfants peuvent être exposés par inhalation (dont l’air intérieur et les poussières) et par ingestion (aliments, poussières, boissons, etc.). De plus, des questions se posent concernant les expositions par voie cutanée.

L’une des sources majeures d’exposition par ingestion pour les bébés sont les biberons en plastique. Il est donc possible de limiter l’exposition. En effet les microplastiques se libèrent proportionnellement à la température à laquelle on chauffe le plastique (de la même manière que les additifs des plastiques, type phtalates).

Quels sont les effets sur la santé de l’exposition aux microplastiques ?

En l’état actuel, aucune étude n’a encore pu montrer avec certitude un effet sur la santé humaine de ces expositions aux microplastiques. Toutefois, de plus en plus d’études toxicologiques portent sur les expositions aux microplastiques et leurs impacts potentiels. Des études chez l’animal ont notamment observé des phénomènes d’inflammation et de stress oxydatif.

Chez l’Homme, une première étude épidémiologique a observé des corrélations significatives entre l’abondance de microplastiques dans le placenta et des diminutions du poids de naissance, de la taille, de la circonférence de la tête et du score Apgar à 1min.

Ces premiers résultats nécessitent d’être confirmés par davantage de travaux. Des études épidémiologiques (comme le projet AURORA visant à étudier l’exposition aux micro- et nanoplastiques ainsi que leurs effets biologiques et sanitaires pendant la grossesse et au début de la vie) sont en cours.

A cette exposition aux plastiques s’ajoute l’exposition à leurs additifs qui entraînent des problèmes de santé prouvés (ex : BPA, voire BPS, phtalates, etc…) ; ainsi qu’un risque de contamination biologique. En effet, les bactéries ont la capacité de se fixer à la surface des plastiques.

Quels conseils peut-on donner aux patientes ?

Utiliser de préférence des biberons en verre ou en inox (voir aussi : https://www.projetfees.fr/que-penser-des-biberons-en-inox/)

En cas d’utilisation de biberons en plastique (anti-coliques, etc. ) :

  • Chauffer la préparation dans un récipient en verre puis la verser dans le biberon.
  • Ne pas secouer le biberon (sous l’effet mécanique des microplastiques se libèrent).

Comme l’inhalation est également une voie importante d’exposition aux microplastiques, on conseillera également de :

  • Aérer 2x 10 minutes par jour,
  • Dépoussiérer (par exemple avec un chiffon microfibre pour attraper la poussière),
  • Éviter les sprays/aérosols pour les produits d’entretien et les cosmétiques (car ces derniers pourraient contenir des microplastiques).

Pour en savoir plus sur l’exposition des femmes enceintes, lisez notre article d’actualité en santé-environnement https://www.projetfees.fr/presence-de-microplastiques-dans-des-placentas-de-femmes-enceintes

Sources :

https://www.anses.fr/fr/content/les-microplastiques-un-risque-pour-lenvironnement-et-la-sante

https://www.europarl.europa.eu/topics/en/article/20181116STO19217/microplastics-sources-effects-and-solutions

https://single-market-economy.ec.europa.eu/publications/commission-regulation-eu-amending-reach-regulation-regards-synthetic-polymer-microparticles_en?prefLang=fr

https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/certains-produits-contenant-des-microplastiques-interdits-a-la-vente

Sangkham S et al. A review on microplastics and nanoplastics in the environment: Their occurrence, exposure routes, toxic studies, and potential effects on human health. 2022

Zuri G et al. Human biomonitoring of microplastics and health implications: A review. 2023

Zhao Q et al. Detection and characterization of microplastics in the human testis and semen. 2023

Sripada K et al. A Children’s Health Perspective on Nano- and Microplastics. 2022.

Amereh F et al. Placental plastics in young women from general population correlate with reduced foetal growth in IUGR pregnancies. 2022

Durkin AM et al. Investigating Exposure and Hazards of Micro- and Nanoplastics During Pregnancy and Early Life (AURORA Project): Protocol for an Interdisciplinary Study. 2024

Publié en décembre 2024

Publié dans : FAQ

Conférence Grand Public le 18 décembre : Sea, Crème and Sun; décrypter les étiquettes pour protéger la vie marine.

La fondation Evertéa propose ce mercredi 18 décembre à la Médiathèque Latour-Maubourg à Valence, une conférence  gratuite (inscription obligatoire) autour des crèmes solaires. Les enjeux environnementaux pour les écosystèmes aquatiques des crèmes solaires et de certains filtres UV seront présentés, ainsi que des conseils pour choisir au mieux sa protection solaire, bénéfique pour la santé humaine et respectant l’environnement.

Plus d’informations et inscription en suivant ce lien : https://fcsrovaltain.placeminute.com/event/conference/conference-sea-creme-and-sun-decrypter-les-etiquettes-pour-proteger-la-vie-marine,44331.html?_locale=fr

Bannière pour le poster scientifique FEES - Evaluation nationale FEES

Le poster sur les résultats de l’évaluation FEES

Que retiennent les professionnels de leur formation FEES ?
Transmettent-ils des conseils à leurs patientes ? Ont-ils utilisé les outils FEES ?

C’est à ces questions que l’évaluation des formations Femmes Enceintes Environnement et Santé (FEES) menée par l’APPA en fin d’année 2023 a cherché à répondre. Plus de 300 professionnels de santé formés (sages-femmes, puéricultrices, auxiliaires de puériculture, médecins…) ont répondu à un questionnaire détaillé sur les conseils retenus, la fréquence de transmission de ces conseils aux patientes, les circonstances de sensibilisation ou encore les freins et leviers rencontrés.

Quelques chiffres clés :

  • 100 % des répondants transmettent des conseils « santé environnement » à leurs patientes depuis la formation, cela de manière systématique pour 33% d’entre eux
  • 28 % des répondants ont mis en place des ateliers « santé environnement » à destination des futurs et jeunes parents
  • 29% ont affiché ou diffusé de la documentation FEES dans leur service
  • 41% de professionnels rapportent des changements dans les services à la suite de la formation (aération, changements de produits d’entretien…)

Le conseil le plus transmis ? Préférer l’utilisation de l’eau et du savon pour le change du nourrisson !

Si le manque de temps dédié à la sensibilisation ressort comme le principal frein à la transmission de conseils, la mise à disposition des outils FEES et la synergie entre professionnels formés ressortent comme des leviers majeurs.

12 décembre | Conférence sur l’usage des écrans par les enfants de 0 à 6 ans

La Mutualité Française Occitanie, la ville de Montpellier et le Service Territorial de Protection Maternelle et Infantile du Département de l’Hérault (STPMI), invitent les professionnels de la petite enfance et les parents à participer à une conférence sur l’usage des écrans par les enfants de 0 à 6 ans.

Au Programme :

  • L’impact d’une surexposition des écrans sur la santé des enfants (sommeil, alimentation, apprentissages…) ;
  • Les recommandations pour soutenir les parents et les bonnes pratiques d’utilisation des écrans : Où ? Quand ? Avec qui ? À quel âge ?
  • Comment remplacer les écrans dans le quotidien ?
  • Présentation du STPMI, des missions et des actions de prévention en matière d’exposition des enfants aux écrans et des possibilités d’alternatives
  • Quels sont les lieux ressources et de socialisation pour les familles et leurs enfants ?

Date : 12 décembre 2024 de 9h30 à 11h00

Lieu :  Maison pour tous Louis Feuillade 416 Le Grand Mail à Montpellier

Participation gratuite, sur inscription, nombre de places limité.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le lien suivant :

https://occitanie.mutualite.fr/evenements/conference-les-enfants-face-aux-ecrans/

 

Passez à l’action : avec ce mini-guide pratique sur la santé environnementale

Vous êtes un professionnel de santé et travaillez en cabinet libéral ? La santé environnementale est un domaine qui vous intéresse mais vous ne savez pas par où commencer ?  Il existe un mini-guide intitulé « L’écoresponsabilité en cabinet médical », rédigé par notre partenaire l’URPS Médecins Libéraux de la région Grand-Est, pour vous aider.

Ce mini-guide vous aide à mettre un place un cabinet écoresponsable à travers des actions liées à différents domaines :

  • Les achats
  • Le numérique
  • L’énergie
  • La formation
  • La prévention
  • La mobilité
  • Les déchets
  • L’économie circulaire

Vous retrouverez également des focus pour introduire quelques thématiques et vous aiguiller vers des acteurs à contacter. Vous pouvez, par exemple, vous rapprocher de l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique (APPA) pour les questions liées à la pollution de l’air.

Vous y retrouverez également des témoignages de professionnels passés à l’action.

Retrouvez le mini-guide ICI

Pour plus d’informations, rapprochez-vous de l’URPS Médecins Libéraux de la région Grand-Est.

Afin de pouvoir répondre au mieux à vos patients, pensez à vous former !

Pour rappel, le projet FEES propose des formations destinées aux professionnels de santé et de la périnatalité dans le but de les aider à transmettre des conseils de prévention aux futurs et jeunes parents. Plus d’information sur les formations FEES en région Grand Est => ICI

Podcast avec FEES : L’échange entre Christel et Marion sur les polluants environnementaux & la grossesse

« Pas-à-pas, il est possible de changer notre quotidien en revenant à des choses simples et en ayant conscience au plus tôt de l’impact de ces agents polluants sur notre santé et celle de nos enfants. »

– Christel

Christel, chargée de prévention à la Mutualité française des Hauts-de-France, travaille aux côtés de l’APPA sur le Projet FEES, elle a fait la rencontre de Marion, podcasteuse et créatrice du podcast MAM’ELLES. Ce podcast est pour les mamans, par les mamans du Monde. Les différents épisodes, axés sur la maternité, traitent de divers sujets en lien avec la parentalité et les différentes cultures.

Les trois thèmes principaux du Projet FEES sont l’air intérieur, l’alimentation et les cosmétiques et ce sont justement ces trois thématiques qui sont abordées dans ce podcast. Dans l’épisode Hors-série « Polluants environnementaux & grossesse », Christel et Marion échangent sur la thématique de l’exposition des femmes enceintes aux différents agents polluants (substances cancérigènes et perturbateurs endocriniens). Christel sensibilise les auditeurs et auditrices au sujet des polluants environnementaux et les risques qu’ils peuvent engendrer pendant la période périnatale, comme l’impact qu’ils peuvent avoir sur le développement du fœtus et la santé des générations futures.

Retrouvez ce podcast sur toutes les plateformes d’écoute et sur YouTube.

Chauffage au bois : quels conseils pour moins polluer ?

La baisse des températures signe le retour du chauffage. Il faut savoir que pour l’année 2020, près de 6,9 millions de ménages ont rallumé leur appareil de chauffage au bois ; et c’était le mode principal de chauffage pour 46% de ces ménages. Différents types de combustibles peuvent être utilisés comme les bûches, les granulés, les plaquettes et les briquettes.

Le chauffage au bois est une énergie renouvelable, locale et économique. Cependant, il génère de nombreux polluants gazeux et particulaires dans l’air extérieur et dans l’air intérieur. Parmi eux, on retrouve notamment les particules ultrafines.

Une fois inhalées, ces particules peuvent impacter notre santé avec de potentiels effets comme l’apparition de l’asthme, les maladies neurodégénératives et les maladies cardio-vasculaires. Elles pourraient également avoir des effets cancérogènes et mutagènes. Ces particules ont notamment la capacité de passer la barrière placentaire. Davantage d’études sont nécessaires afin de connaitre précisément leurs effets sur la santé de l’enfant suite à une exposition prénatale.

Face à cette pollution produite par le chauffage au bois, des arrêtés ont été émis dans plusieurs zones géographiques afin d’interdire certaines utilisations, dont notamment les cheminées à foyers ouverts qui sont responsables de la majeure partie des émissions en particules fines et ultrafines.

Quelques conseils afin de limiter la pollution émise par l’utilisation de son appareil de chauffage au bois :

  • Utiliser un bois dense, sec, non traité et de qualité (idéalement du bois de feuillus durs comme le chêne, le hêtre, le charme, etc.) : pas de champignons, pas de moisissures, pas trop humide, peu attaqué par des insectes. Ne pas utiliser de déchets (magazines, plastiques d’emballages, etc.), de déchets verts, de bois de récupération, de palettes, de bois peints ou vernis ;
    • Pour l’allumage, prendre du bois bien sec de feuillus tendres (par exemple le bouleau, la cagette de peuplier, etc.)
  • S’aider des certifications et labels existants afin d’acheter un bois sec et de qualité. Pour les bûches, il existe les labels NF bois de chauffage, France Bois Bûche, CBQ+ et ONF Energie Bois. Pour les granulés, briquettes et plaquettes, il existe les labels NF biocombustibles solides à granulés, EN plus ou DIN plus. Enfin, les labels PEFC ou FSC permettent de s’assurer que le bois provient de forêts gérées durablement.
  • Faire attention au stockage du combustible afin d’éviter l’humidité ;
  • Privilégier un « allumage par le haut », également appelé « allumage inversé ». Cette technique est moins polluante, plus efficace et plus économe en bois. Vous pouvez regarder la vidéo réalisée par l’ADEME qui explique cette technique : https://www.youtube.com/watch?v=Bve61nREViQ
  • Recharger régulièrement et gérer les arrivées d’air pour avoir un juste apport d’air (ouvrir les entrées d’air à chaque rechargement et les réduire sans jamais les refermer complètement même la nuit une fois que le feu a bien pris). Si l’appareil fonctionne au ralenti, il va consommer et polluer davantage.
  • Remplacer le foyer ouvert, qui a un moins bon rendement et qui est plus polluant, par un insert ou poêle en se référant au label « flamme verte » pour le choix de l’appareil (Vous pouvez contacter des conseillers France Rénov’ pour obtenir plus d’information sur les systèmes de chauffage et les aides. Il existe différentes aides comme MaPrimeRénov’.)
  • Entretenir son équipement : le nettoyer régulièrement en vidant les cendres, en nettoyant la vitre, en portant des équipements de protection appropriés, etc. (ne pas le faire soi-même pendant la grossesse ou en cas de sensibilité sur le plan respiratoire) et réaliser obligatoirement par un professionnel qualifié, l’entretien annuel et le ramonage au moins 1 fois par an. Lorsque la consommation de bois est importante (plus de 6 m3 de bûches ou 2,5 tonnes de granulés), il est conseillé de faire deux ramonages par an, dont un pendant la période de chauffe.

Il faut également :

  • Indispensable pour l’apport d’air : Aérer quotidiennement et ne jamais boucher les entrées et sorties d’air de la ventilation ; s’assurer de la présence et de la non obstruction de l’arrivée d’air basse à proximité de l’insert ;
  • Idéalement : Privilégier une température autour de 19-20°C le jour et de 17°C la nuit ; et maintenir dans toutes les pièces une température constante en évitant des écarts de température de plus de 2 degrés, en saison froide.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter :

Pour rappel, avec le chauffage, il faut faire particulièrement attention à un autre polluant dangereux : le monoxyde de carbone CO. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la fiche du projet FEES : https://www.projetfees.fr/wp-content/uploads/2023/05/FEES-CO-A5-VF-TC-ML-1.pdf

Publié en novembre 2024

Publié dans : FAQ

Albane : Enquête de santé, biosurveillance, environnement, alimentation et nutrition

Santé publique France et l’Anses lancent le 16 septembre 2024 la première phase de l’enquête Albane, une enquête nationale inédite qui vise à évaluer l’état de santé de la population vivant en France, son exposition aux substances chimiques, ses habitudes en matière d’alimentation, d’activité physique et de sédentarité. 

L’enquête Albane va permettre de mieux connaître :

  • la fréquence de certaines maladies telles que le diabète, les maladies respiratoires chroniques, le surpoids et l’obésité ou l’hypertension artérielle, qui sont parfois insuffisamment diagnostiquées ;
  • le niveau de présence, dans notre corps, de substances chimiques de l’environnement, par exemple les pesticides, les bisphénols, les plastifiants (phtalates) ou les composés perfluorés (PFAS) ;
  • les habitudes alimentaires et le niveau d’activité physique de la population, qui jouent un rôle déterminant dans l’apparition ou la prévention de certaines maladies chroniques.

Cette enquête est conçue pour être répétée selon des cycles de deux ans, réalisés sur des échantillons de plus de 3000 personnes de 0 à 79 ans et représentatifs de la population vivant en France.

Des comparaisons d’un cycle à l’autre permettront de suivre l’évolution de l’état de santé de la population française.

Les connaissances ainsi collectées sont essentielles pour appuyer les politiques publiques et les réglementations visant la réduction des expositions et la prévention et l’amélioration de la prise en charge des maladies chroniques.

Accédez à l’article complet en suivant ce lien :

État de santé de la population : lancement du pilote de l’enquête Albane en Ile-de-France et en Nouvelle-Aquitaine | Santé publique France