20 janvier 2021: Atelier en ligne « Autour de bébé : polluants dans l’alimentation comment les limiter ? »

Dans le cadre du projet Femmes Enceintes Environnement et Santé, la Mutualité Française Hauts-de-France organise un live d’une heure, à destination des futurs et jeunes parents pour informer et échanger sur les polluants dans l’alimentation et les conseils pour les éviter.

Quels choix faire pour mes ustensiles de cuisine et pour la vaisselle de bébé ?

Si j’allaite, y a-t-il des précautions à prendre ?

Rejoignez-nous le 20 janvier à 14 heures pour échanger et pour poser toutes vos questions !

Pour accéder au live, cliquez ici.

 

Présence de microplastiques dans des placentas de femmes enceintes

Des chercheurs italiens ont mis en évidence la présence de microplastiques dans des placentas de femmes enceintes. Sur les six placentas étudiés, quatre possédaient des traces de microplastiques d’une taille comprise entre 5 et 10 micromètres. Ces particules ont été retrouvées via une technique de microspectroscopie dans les parties maternelles, fœtales et dans la membrane amniochoriale de l’organe.

L’étude, parue dans la revue Environment International, est la première démontrant la présence de telles particules dans le placenta de femmes enceintes. Les effets sur la santé de la présence de ces particules sont encore mal connus mais une influence sur la croissance du fœtus et un risque de perturbation endocrinienne ne sont pas à exclure. Les particules retrouvées étant de différentes couleurs, les chercheurs indiquent que ces polluants peuvent provenir de sources variées : peintures, adhésifs, emballages ou encore cosmétiques.

De nouvelles études sur le sujet sont souhaitées afin de confirmer la découverte. De même, la taille de ces microplastiques permet en théorie une circulation dans le sang et de nouveaux travaux sont nécessaires pour pouvoir affirmer si ces particules se déplacent du placenta vers le fœtus.

Références : Ragusa A., Svelato A., Santacroce ., et al., 2021 : Plasticenta: First evidence of microplastics in human placenta [En ligne] Environmental International, vol.146
https://doi.org/10.1016/j.envint.2020.106274

26 novembre 2020: Webinaire FHU « 1000 jours pour la santé »

La journée « 1000 jours pour la santé » du Projet Fédératif Hospitalo Universitaire – FHU est organisée cette année le 26 novembre 2020 de 13 à 18 heures, sous forme de Webinaire.

Comme les années précédentes, elle est gratuite et ouverte à tous: professionnels et grand public.

Pour y assister, il suffit de se connecter à la plateforme via ce lien:  www.devenirparentsen2020-live.fr

 

Pour plus d’informations sur le Projet Fédératif Hospitalo Universitaire, cliquez ici

Liens entre pollution de l’air et anomalies congénitales

Les anomalies congénitales sont des défauts structurels ou fonctionnels du corps et sont des causes de mortalité prématurée et néonatale, de morbidité chronique et d’incapacité de l’enfant. Ces anomalies peuvent être d’origine génétique, infectieuse ou environnementale mais ces causes restent encore difficiles à déterminer.

Cette étude s’intéresse au possible lien entre exposition à la pollution atmosphérique durant la grossesse et risque de développement d’anomalies congénitales chez l’enfant. La méthode utilisée est celle d’une revue systématique de 26 études épidémiologiques sur le sujet. Une méta-analyse est ensuite effectuée à chaque fois qu’un polluant est associé à un certain type d’anomalie dans trois études au minimum.

Cette méthodologie a permis de dégager trois associations significatives :
– Les malformations cardiaques et l’exposition au dioxyde d’azote (NO2), provenant essentiellement de la combustion d’énergies fossiles.
– Les problèmes oro-faciaux et l’exposition au dioxyde de soufre (SO2).
– Les complications cardiaques, dans une moindre mesure la malformation des membres, avec l’exposition aux particules fines (PM2,5 et PM10).

Ces conclusions soulignent ainsi l’influence des polluants atmosphériques sur la santé et notamment le rôle possible sur des malformations du nouveau-né. Les chercheurs appellent à continuer les travaux sur ce sujet afin de mieux caractériser les types d’expositions aux polluants et de mieux appréhender les facteurs de confusion.

Références : Ravindra K., Chanana N., Mor S., 2020 : Exposure to Air Pollutants and Risk of Congenital Anomalies: A Systematic Review and Metaanalysis. [En ligne] Science of The Total Environment
Accessible (en accès payant) : https://doi.org/10.1016/j.scitotenv.2020.142772

Exposition au bisphénol A et asthme infantile

Dans les modèles animaux, le bisphénol A (BPA) est responsable d’induction d’inflammation bronchique et asthme. L’étude a eu pour objectif de savoir si cette relation se confirme dans l’espèce humaine.

L’étude a inclus 148 enfants asthmatiques âgés de 5 à 17 ans, issus de familles de bas niveau socio-économique (seules 14% des familles avaient une assurance médicale privée) dans la ville de Baltimore aux Etats-Unis. Ces enfants souffrent d’un asthme mal contrôlé (passage aux urgences dans l’année précédente chez 81% des enfants) malgré la prise d’un traitement de fond chez 71% des enfants. L’exposition aux perturbateurs endocriniens était évaluée par la mesure des concentrations urinaires de BPA, bisphénol S (BPS) et bisphénol F (BPF), tous les 3 mois durant une année. En parallèle étaient monitorés les symptômes respiratoires diurnes et nocturnes, leur impact sur la qualité de vie et le recours éventuel à une consultation médicale non programmée, un passage aux urgences ou une hospitalisation pour asthme. Lors de chaque visite trimestrielle, une spirométrie et une mesure du monoxyde d’azote dans l’air expiré, traceur de l’inflammation bronchique, étaient réalisées.

L’analyse des données a mis en évidence une association entre des taux urinaires de BPA et la morbidité asthmatique : augmentation du risque de symptômes d’asthme : odds ratio : 1,40 (1,02-1,92), des consultations médicales non programmées : odds-ratio : 1,84 (1,1-3,0) ou du risque de passage aux urgences pour asthme : odds-ratio : 2,12 (1,28-3,51) pour une multiplication par un facteur 10 du taux urinaire de BPA. Par ailleurs, l’association avec ces trois conséquences ne concernait que les garçons et uniquement le BPA et non BPS ou BPF.

Les auteurs concluent qu’étant donnée la prévalence élevée à la fois de l’exposition au BPA et de l’asthme dans cette population infantile, ces résultats appellent des études complémentaires.

Références : Quirós-Alcalá L., Hansel N. N., McCormarck M., et al. 2020 : Exposure to bisphenols and asthma morbidity among low-income urban children with asthma [En ligne] Journal of Allergy and Clinical Immunology
https://doi.org/10.1016/j.jaci.2020.05.031

Conférence santé « Naître et grandir dans un environnement sain »

La Mutualité Française Occitanie a organisé le 1er octobre dernier une conférence sur la périnatalité et la santé environnementale, pour les professionnels de la petite enfance et les parents d’enfants de 0 à 6 ans.

Cette conférence gratuite, organisée en partenariat avec la PMI du Gard a permis de rassembler environ 50 personnes autour d’Olivier Bugnard, Sage-Femme chargé de projet au sein de l’APPA qui a dispensé les principaux conseils permettant de limiter l’exposition des femmes enceintes et des nourrissons aux polluants environnementaux de l’air intérieur, de l’alimentation et des cosmétiques et du Dr Lankamer médecin directrice adjointe de la PMI du Gard.

Etaient également présents à la tribune M. Suau chargé de la petite enfance au Conseil Départemental du Gard ainsi que M. Gracia, Président de la Mutualité Française Occitanie qui ont introduit la conférence.

C’est également dans ce cadre que Mélie Rousseau, également Sage-Femme et coordinatrice du projet FEES au sein de l’APPA a répondu aux questions du quotidien Midi Libre : retrouvez l’interview en cliquant ici

L’Anses propose un outil pour hiérarchiser les risques chimiques et biologiques liés à l’alimentation

Depuis la production à la consommation, les produits alimentaires peuvent être contaminés par des agents biologiques ou chimiques. L’Anses a développé un outil d’aide à la décision pour hiérarchiser les risques sanitaires associés à ces contaminants.

L’Anses a d’abord identifié 35 agents biologiques et 11 familles d’agents chimiques susceptibles de contaminer les aliments ainsi que plusieurs milliers de couples aliment-danger jugés pertinents. Elle a ensuite défini des critères de hiérarchisation, en fonction de la probabilité de survenue du risque et de la sévérité des effets sanitaires. Dans une dernière étape, l’Anses a collecté les données disponibles et a renseigné et agrégé les critères au sein de l’outil mis au point.

Cet outil a été testé sur plusieurs contaminants et couples aliment-contaminant, ce qui a permis de montrer son potentiel. En complément, l’Anses conseille la création et la mise à jour d’une base de données pérenne, le déploiement de l’outil grâce à des partenariats nationaux et internationaux, l’application de la méthodologie à l’ensemble des dangers et des couples aliment-danger, l’accompagnement des gestionnaires de risques et l’étude des dangers émergents.

Consultez le communiqué de l’Anses sur https://www.anses.fr/fr/content/s%C3%A9curit%C3%A9-sanitaire-des-aliments-l%E2%80%99anses-propose-un-outil-pour-hi%C3%A9rarchiser-les-dangers

Crèmes solaires pour enfants : encore des substances controversées

Cette enquête menée par le WECF et Agir pour l’Environnement montre que les produits solaires pour enfants contiennent encore trop de substances nocives. Entre mars et mai 2020, le WECF et Agir pour l’Environnement ont recensé les substances controversées figurant dans la composition de 71 produits solaires pour enfants. Les deux associations ont également contrôlé si les industriels respectaient l’obligation d’information de la présence de substances à l’état nanoparticulaire, par l’analyse en laboratoire de trois produits.

Cette enquête a permis de mettre en valeur la présence de 29 substances controversées, dont 5 perturbateurs endocriniens classés comme extrêmement préoccupants. Tous les produits analysés contenaient au moins une substance controversée, et neuf contenaient 10 substances problématiques au minimum. Concernant les substances nanoparticulaires, les trois produits solaires analysés en laboratoire en contenaient effectivement, sans qu’il n’en soit fait mention sur l’emballage.

Cependant, il faut également prendre en compte les risques liés à l’exposition au soleil. Celle-ci, et a fortiori lorsqu’il s’agit d’enfants, présente également des risques sanitaires réels en cas de protection insuffisante. Dans ce contexte, l’usage de produits solaires demeure important bien qu’ils ne soient pas idéaux du point de vue de leur composition.

Deux autres bons réflexes sont d’éviter l’exposition aux heures les plus chaudes de la journée et de vêtir les jeunes enfants pour les protéger du soleil. On peut également citer l’usage de produits après-solaires, peu à risques et que l’on peut facilement fabriquer soi-même, pour parfaite la protection.

Consultez le rapport de l’enquête sur https://petition.agirpourlenvironnement.org/wp-content/uploads/2020/07/Rapport_ProduitsSolairespourEnfants_wecffrance_agirpourlenvironnement20200702.pdf et l’article de 60 millions de Consommateurs à son propos sur https://www.60millions-mag.com/2020/07/07/cremes-solaires-pour-enfants-toujours-des-ingredients-controverses-17546.

Retrouvez aussi d’autres recommandations concernant l’exposition au soleil sur https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2020/les-risques-de-l-ete-quelques-precautions-a-prendre

Fiche « Coronavirus et produits chimiques: comment faire le bon ménage? » de l’ARS Nouvelle-Aquitaine

L’ARS Nouvelle-Aquitaine a publié une fiche concernant l’hygiène des mains, le nettoyage des sols et des surfaces et les produits à utiliser à la maison comme à l’extérieur, pour neutraliser le virus en évitant les produits potentiellement inappropriés, voire néfastes pour la santé.

Cette fiche a été réalisée en collaboration avec la Mutualité Française Nouvelle-Aquitaine et l’Agence de conseil scientifique Alicse.

Voir l’article et télécharger la fiche sur le Site de l’ARS Nouvelle Aquitaine

18 septembre 2020 – WEBINAIRE « Emissions des produits ménagers et impacts sur la santé respiratoire, une question d’actualité »

Le Réseau ÎSEE (Réseau Île-de-France Santé Environnement) organise un Webinaire le 18 septembre 2020 de 14 heures à 15 heures 30.

A cette occasion, le Dr Fabien Squinazi, membre du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP), Mélanie Nicolas, chercheuse-responsable du laboratoire de mesures des polluants à l’émission au CSTB et Nicole Le Moual, épidémiologiste à l’Inserm, échangeront autour des émissions des produits ménagers et leurs impacts sur la santé respiratoire.

Pour plus d’informations et pour accéder aux inscriptions, cliquez ici