Quelle tétine choisir pour préserver la santé de bébé ?

Depuis une quinzaine d’années, la tétine s’est répandue. Aujourd’hui, en France, on estime à peu près à 70 % le nombre d’enfants qui utiliseraient une tétine régulièrement. Ce petit objet qui apaise, calme les pleurs et réconforte l’enfant prend souvent la place du pouce. A ce jour il existe deux types de tétines : celles en caoutchouc (synthétique ou naturel), et celles en silicone. Les deux sont dépourvues de phtalates et de bisphénol A. Cependant, le caoutchouc synthétique et naturel présenterait des risques d’allergies et des risques de libération de substances chimiques, les nitrosamines. Les nitrosamines sont des substances classées cancérigènes par l’Organisation Mondiale de la Santé. Une directive européenne fixe les limites de migration de nitrosamines des sucettes et tétines en caoutchouc – mais elle n’est pas basée sur des études toxicologiques. Il y a quelques années, les Pays-Bas et d’autres pays européens avaient rappelé des tétines en caoutchouc pour cause de libération de nitrosamines.

Les tétines en silicone ne présenteraient pas ces risques et sont plus stables dans le temps (pas de vieillissement à la chaleur ou à la lumière).

Enfin, nous pouvons rappeler quelques conseils à ce sujet :

  • Changer la tétine tous les 2 mois même si elle est en bon état, et la vérifier tous les jours (changer dès qu’elle est abîmée)
  • Rester vigilant et critique face au marketing : aucune tétine n’est réellement sans risque de déformation de la mâchoire ou de la dentition
  • Ne pas accrocher au doudou (trop lourd)
  • Ne pas coucher bébé avec l’attache tétine

Mis à jour août 2022

Publié dans : FAQ

L’utilisation d’encens doit-elle être déconseillée aux futurs et jeunes parents?

Produit d’origine naturel fabriqué à partir de résine d’arbres, l’encens peut également être élaboré par trempage industriel.

Malgré son image positive auprès des utilisateurs, il constitue une source de pollution de l’air intérieur. En effet, lorsqu’il brûle, l’encens charge l’air de composés organiques volatiles (COV) et particulaires avec pour certains des taux dépassant les valeurs sanitaires.

A court terme, l’exposition à certaines de ces molécules peut entraîner des irritations des voies respiratoires et oculaires, des céphalées, des nausées. De plus, certains COV émis par l’encens (comme le benzène et le formaldéhyde), sont classés par le Centre International de Recherche contre le Cancer, comme cancérogène avéré pour l’homme (catégorie 1).

Il est donc conseillé d’éviter toute combustion d’encens en présence de femmes enceintes, jeunes enfants et personnes asthmatiques . 

 

Concernant la population générale, on retiendra quelques conseils :

Limiter la fréquence d’utilisation : ne pas brûler d’encens quotidiennement et éviter de brûler plusieurs produits simultanément.

Privilégier les bâtonnets d’encens plutôt que les cônes et ne pas hésiter à éteindre l’encens sans attendra sa combustion complète (cela diminue l’émission de polluants).

– Préférez l’encens 100% naturel.

Limiter la combustion à une seule pièce, en fermant les portes de cette pièce, et l’aérer au moins 10 minutes après utilisation.

Ne pas faire brûler d’encens dans les chambres (pièces où l’on passe le plus de temps).

 

Sources :

ADEME – Exposition aux polluants émis par les bougies et les encens dans les environnements intérieurs. Émissions et risques sanitaires associés, juillet 2017.

https://www.cancer-environnement.fr/fiches/expositions-environnementales/benzene/

https://www.cancer-environnement.fr/fiches/expositions-environnementales/formaldehyde/

Mis à jour août 2023

Publié dans : FAQ

Soirée de sensibilisation avec l’URPS Pharmaciens Hauts-de-France

Depuis le début de l’année 2017, la Mutualité Française Hauts-de-France et l’APPA ont noué un partenariat avec l’URPS Pharmaciens Hauts-de-France dans le cadre du projet FEES.

L’objectif : Sensibiliser les pharmaciens d’officine aux problématiques liées à l’exposition des femmes enceintes, allaitantes et des nourrissons aux substances présentes dans les produits cosmétiques.

Ce partenariat a débuté par la mise en place d’un groupe de travail, composé des réseaux de périnatalité, le groupe Officine du réseau Ombrel, de la Faculté de Pharmacie de Lille, des URPS partenaires (Médecin, Kiné, Sage-femme, etc.) afin de créer un guide au conseil au comptoir sur les produits cosmétiques.

Ce guide sera remis lors d’une soirée de sensibilisation autour des risques liés à l’exposition aux polluants présents dans les produits cosmétiques. La première soirée aura lieu le 7 décembre 2017 de 20h30 à 22h30 à Lille (lieu exact à définir).

Vous souhaitez avoir plus d’informations sur cette action ? N’hésitez pas à nous contacter.

11 octobre 2017 : Atelier « Maman, bébé, environnement et santé »

La Mutualité Française Hauts-de-France propose aux futurs et jeunes parents de la région des ateliers « Maman, bébé, environnement et santé ».

Prochain atelier :

  • le mardi 11 octobre de 10 h à 11h 30 à la Maison de quartier Fort-Philippe, boulevard de l’Europe à Gravelines sur la thématique de l’alimentation.

Comment se déroule l’atelier ?
L’atelier est un moment convivial d’échange et de dialogue autour des liens entre environnement quotidien de la future maman et du nouveau-né, et leur santé. En petit groupe et accompagné d’un animateur, vous pourrez y poser toutes les questions que vous souhaitez : Que penser des lingettes pour bébé ? Puis-je m’occuper de l’aménagement de la chambre de bébé alors que je suis enceinte ? Puis-je me teindre les cheveux pendant la grossesse ? Quelle précaution prendre concernant les produits ménagers? Que penser du bio ?…
Durant 2 heures, ces ateliers ont pour but de vous apporter des réponses mais aussi vous conseiller en construisant avec vous des solutions pratiques et durables pour limiter l’exposition de bébé aux polluants.

Inscriptions et renseignements auprès de

Camille Geay
03 20 16 15 48
camille.geay@mutualite-hdf.fr

Une femme enceinte habitant dans une zone concernée par la pollution aux perchlorates, peut-elle utiliser l’eau du robinet pour préparer le thé ou le café ?

Les ions perchlorates inhibent l’étape d’incorporation de l’iode dans la thyroïde, une des premières étapes de la synthèse des hormones thyroïdiennes. Ces ions ont été mis en évidence dans certaines eaux souterraines des Hauts-de-France (hypothèse d’un lien avec la première guerre mondiale). Compte tenu du mécanisme d’action des perchlorates, la vulnérabilité des personnes est liée au statut en iode de la thyroïde. C’est pourquoi, les personnes les plus à risque sont les femmes enceintes (plus sujettes aux perturbations thyroïdiennes), les fœtus et les nourrissons (immaturité de leur thyroïde). Sur la base des avis de l’ANSES, par principe de précaution, il est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes de consommer de l’eau dont la teneur en ions perchlorates dépasse 15 µg/L, y compris pour la préparation des boissons chaudes. En effet, la présence de perchlorates dans l’eau n’est pas modifiée par le fait de la faire chauffer ou bouillir.

Pour la préparation des biberons des nourrissons, le taux de perchlorates dans l’eau ne doit pas dépasser 4µg/L.

Pour vérifier le taux de perchlorates dans une commune : https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau

Mis à jour août 2022

Publié dans : FAQ

17 octobre 2017 : Atelier « Maman, Bébé, Environnement et Santé »

La Mutualité Française Hauts-de-France propose aux futurs et jeunes parents de la région des ateliers « Maman, bébé, environnement et santé ».

Prochain atelier :

  • le 17 octobre de 9h30 à 12h à la Maternité de Tourcoing – CH Dron (Pavillon Malatray 155 rue du Président Coty 59200 Tourcoing).

Comment se déroule l’atelier ?
L’atelier est un moment convivial d’échange et de dialogue autour des liens entre environnement quotidien de la future maman et du nouveau-né, et leur santé. En petit groupe et accompagné d’un animateur, vous pourrez y poser toutes les questions que vous souhaitez : Que penser des lingettes pour bébé ? Puis-je m’occuper de l’aménagement de la chambre de bébé alors que je suis enceinte ? Puis-je me teindre les cheveux pendant la grossesse ? Quelle précaution prendre concernant les produits ménagers? Que penser du bio ?…
Durant 2 heures, ces ateliers ont pour but de vous apporter des réponses mais aussi vous conseiller en construisant avec vous des solutions pratiques et durables pour limiter l’exposition de bébé aux polluants.

Inscriptions et renseignements auprès de

Camille Geay
03 20 16 15 48
camille.geay@mutualite-hdf.fr

18 octobre 2017 : Atelier « Maman, bébé, environnement et santé »

La Mutualité Française Hauts-de-France propose aux futurs et jeunes parents de la région des ateliers « Maman, bébé, environnement et santé ».

Prochain atelier :

  • le 18 ocotbre 2017 de 10 h à 11 h 30 à la Maison de quartier de Fort-Philippe, Boulevard de l’Europe à Gravelines, dédié aux produits ménagers, avec fabrication d’un produit ménager multi-usage.

Comment se déroule l’atelier ?
L’atelier est un moment convivial d’échange et de dialogue autour des liens entre environnement quotidien de la future maman et du nouveau-né, et leur santé. En petit groupe et accompagné d’un animateur, vous pourrez y poser toutes les questions que vous souhaitez : Que penser des lingettes pour bébé ? Puis-je m’occuper de l’aménagement de la chambre de bébé alors que je suis enceinte ? Puis-je me teindre les cheveux pendant la grossesse ? Quelle précaution prendre concernant les produits ménagers? Que penser du bio ?…
Durant 2 heures, ces ateliers ont pour but de vous apporter des réponses mais aussi vous conseiller en construisant avec vous des solutions pratiques et durables pour limiter l’exposition de bébé aux polluants.

Inscriptions et renseignements auprès de

Camille Geay
03 20 16 15 48
camille.geay@mutualite-hdf.fr

Que penser de la stévia ?

La stévia est un édulcorant naturel extrait des feuilles de la plante Stevia rebaudiana, originaire d’Amérique du Sud.

Les composés actifs de la stévia sont les glycosides de stéviol, qui ont un pouvoir sucrant environ 200 à 300 fois supérieur à celui du sucre. Ils ne contiennent pas de calories.

La stévia présente des avantages:

  • Contrairement au sucre, elle n’augmente pas la glycémie après sa consommation. Les glycosides de stéviol sont métabolisés différemment du sucre, ce qui peut être bénéfique pour les personnes atteintes de diabète.
  • Certaines études ont suggéré que la stévia pourrait avoir un effet bénéfique sur la tension artérielle, en l’abaissant chez les personnes atteintes d’hypertension.

De plus, la stévia a été considérée comme sûre par plusieurs organismes de réglementation, notamment la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) et Santé Canada.

Cependant, il convient de prendre en compte que la recherche sur les effets à long terme de la consommation de stévia est limitée, et que certaines études ont montré des effets contradictoires.

En pratique:

  • Il est donc important de consommer la stévia avec modération et dans le cadre d’une alimentation équilibrée.
  • Les personnes souffrant d’allergies ou d’intolérances alimentaires doivent également être conscientes que la stévia peut provoquer des réactions allergiques.

 

Sources:

-Effect of Stevia rebaudiana on glucose tolerance in normal adult humans. Brazilian Journal of Medical and Biological Research, 19(6), 771-774 Curi, R., Alvarez, M., Bazotte, R. B., Botion, L. M., Godoy, J. L., & Bracht, A. (1986).

-Stevioside. Geuns, Phytochemistry, J. M. C. (2003). 64(5), 913-921

-Antihyperglycemic and blood pressure-reducing effects of stevioside in the diabetic Goto-Kakizaki rat. Metabolism, 49(2), 208-214. Jeppesen, P. B., Gregersen, S., Rolfsen, S. E., Jepsen, M., Colombo, M., & Agger, A. (2000).

-Stevia rebaudiana Bertoni, source of a high-potency natural sweetener: A comprehensive review on the biochemical, nutritional and functional aspects. Food Chemistry, 132(3), 1121-1132. Lemus-Mondaca, R., Vega-Gálvez, A., Zura-Bravo, L., & Ah-Hen, K. (2012).

Mis à jour juillet 2023

Publié dans : FAQ

Quels poissons faut-il conseiller aux femmes enceintes ?

Consommer du poisson est important pour la santé. En effet, c’est une source privilégiée en protéines, minéraux et vitamines.

De plus, selon les espèces, les poissons sont également des sources d’oméga-3 à longue chaine, particulièrement intéressants au plan nutritionnel car intervenant dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, ainsi que le développement et le fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Néanmoins, les poissons peuvent être contaminés par des polluants présents dans l’environnement (par exemple les dioxines, PCB ou le méthylmercure).

Afin de profiter des bienfaits des poissons tout en limitant les risques liés à leur contamination en polluants, l’ANSES a publié des recommandations précises. Voici ce que l’on peut conseiller aux femmes enceintes :

  • Manger 2 portions de poissons par semaine:
    • Une portion de poisson gras (ex : saumon, hareng, sardine, maquereau)
    • L’autre portion peut être du colin, du merlu, du cabillaud, de la sole…;
  • Limiter les poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs – 1 fois tous les 2 mois (ex : carpe, silure…) ;
  • Limiter les poissons prédateurs sauvages (ex : thon, lotte, dorade…) ;
  • Éviter l’espadon, siki, marlin, requin, lamproie ;
  • Varier les espèces et les lieux d’approvisionnement.

Il est important de rappeler qu’il convient aussi d’éviter la consommation :

  • de poissons crus ou insuffisamment cuits et de poissons fumés,
  • de coquillages crus ou peu cuits,
  • de crustacés décortiqués vendus cuits (cuire soi-même les crustacés).

Sources :

Mis à jour juillet 2023

Publié dans : FAQ

Que penser des biberons en inox ?

L’inox est un mélange d’éléments naturels pouvant avoir différentes compositions. Classiquement dans l’alimentation nous retrouvons l’alliage 18/10 (18% de chrome et 10% de nickel), reconnu pour sa stabilité. En effet l’inox est une matière inerte, les éléments qui le composent ne se transfèrent pas dans l’alimentation, et cela même lorsque qu’ils sont soumis à la chaleur (à la différence du plastique dont les additifs passent dans l’alimentation une fois chauffés) et lorsque les aliments sont gras ou acides.

Ainsi en terme de santé environnementale cela en fait un matériel de choix pour les différents contenants, ici particulièrement les biberons.

En pratique :

  • Matériel solide ne pouvant être cassé.
  • Difficulté de mesure : L’inox n’étant pas transparent il est difficile de quantifier précisément la quantité de liquide que l’on met dedans.
  • L’inox ne peut être chauffé au micro-onde (bien que d’ordinaire cela ne soit pas recommandé pour l’alimentation infantile).
  • Le chauffe-biberon est également peu conseillé car l’inox monte vite en température (attention aux brûlures).

Le verre, matériel également inerte, est aussi une bonne alternative aux biberons en plastique.

Mis à jour août 2022

Publié dans : FAQ