5 juin 2018 : Atelier « Maman, Bébé, Environnement et Santé »

La Mutualité Française Hauts-de-France propose aux futurs et jeunes parents de la région des ateliers « Maman, bébé, environnement et santé ».

Prochain atelier :

  • le mardi 5 juin de 14 h à 16 h 30 à la Maison de quartier Atouts Ville de Petit-Fort-Philippe à Gravelines.

Comment se déroule l’atelier ?
L’atelier est un moment convivial d’échange et de dialogue autour des liens entre environnement quotidien de la future maman et du nouveau-né, et leur santé. En petit groupe et accompagné d’un animateur, vous pourrez y poser toutes les questions que vous souhaitez : Que penser des lingettes pour bébé ? Puis-je m’occuper de l’aménagement de la chambre de bébé alors que je suis enceinte ? Puis-je me teindre les cheveux pendant la grossesse ? Quelle précaution prendre concernant les produits ménagers? Que penser du bio ?…
Durant 2 heures, ces ateliers ont pour but de vous apporter des réponses mais aussi vous conseiller en construisant avec vous des solutions pratiques et durables pour limiter l’exposition de bébé aux polluants.

Inscriptions et renseignements auprès de

Camille Geay
03 20 16 15 48
camille.geay@mutualite-hdf.fr

Est-ce une bonne idée de revenir à l’utilisation du talc pour les fesses de mon bébé ?

Non. Le talc était auparavant utilisé pour garder sèches les fesses des bébés grâce à ses propriétés hydrophobes. En raison d’inquiétudes liées aux produits chimiques présents dans certains cosmétiques, des parents se questionnent sur le retour à l’utilisation du talc. On le savait toxique par inhalation, irritant pour les voies respiratoires ainsi que pour le siège (s’il s’agglutine dans les plis), désormais une autre inquiétude a été soulevée par l’Observatoire des cosmétiques. Ce dernier alerte sur la possibilité que le talc contienne des traces de métaux lourds comme du nickel, de l’aluminium et encore de l’amiante en fonction du gisement d’où provient le talc.
Des études aux États-Unis ont mis en évidence une augmentation du risque, légère mais constante de cancer des ovaires liés à l’utilisation du talc pour l’hygiène intime féminine. Les études restent controversées, cependant le CIRC classe ce type d’exposition au talc comme « peut-être cancérogène ».
Même si le talc utilisé pour les cosmétiques français doit être garanti sans amiante, le principe de précaution peut néanmoins s’appliquer pour ce qui concerne les poudres pour bébé comme le préconise l’Observatoire des Cosmétiques. De plus certains talcs sont associés à des parfums ou des conservateurs ce qui leur confère les risques supplémentaires liés à certains de ces polluants.
Rappelons donc que pour le change de bébé « moins c’est mieux », l’idéal étant d’utiliser simplement de l’eau, pouvant être associée à un savon surgras. L’utilisation de ces produits simples et un change régulier suffisent souvent à éviter les érythèmes fessiers.

Actualisé le 11/03/21

Publié dans : FAQ

30 mai : conférence à destination des parents à Amiens

L’équipe du projet FEES sera présente le 30 mai 2018 à 15h, dans le cadre de la semaine du Développement Durable à la clinique Victor Pauchet à Amiens, pour une conférence grand public intitulée : « 10 conseils simples pour réduire son exposition aux polluants environnementaux durant la grossesse, l’allaitement et pour le nourrisson ». N’hésitez pas à relayer l’information auprès des futurs et jeunes parents du secteur !

Mobilisation des pharmaciens sur le choix des cosmétiques durant la grossesse

Tout comme les autres professionnels de santé et de la périnatalité, les pharmaciens se forment aux liens entre environnement et santé. Grâce au partenariat avec l’URPS Pharmaciens et la Faculté de Pharmacie, ainsi que le financement de l’ARS Hauts-de-France, des soirées de sensibilisation sont programmées afin d’aborder l’impact des substances présentes dans les produits cosmétiques sur la santé. la prochaine aura lieu :

  • le 17 mai 2018 à Le Quesnoy

Ces sessions donnent accès aux professionnels participant à un guide d’aide au conseil à l’officine ainsi qu’à un e-learning afin d’aller plus loin sur ces questions.

Vous êtes pharmacien et êtes intéressé par l’une de ces soirées ? Contactez l’URPS Pharmaciens Hauts-de-France pour vous y inscrire !

Offre de formation 2018 en Hauts-de-France !

Sous la forme de 3 ou 4 demi-journées, La Mutualité Française Hauts-de-France, l’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique (APPA), et les réseaux de périnatalité Bien Naître en Artois, Hainaut, Ombrel, Pauline et Picardie vous proposent une sensibilisation sur la thématique « Environnement et santé de la femme enceinte et du nourrisson ».

Télécharger le programme de formation du premier semestre 2018 !

J’ai entendu qu’il y avait des pesticides dans les serviettes hygiéniques et les tampons, est-ce vrai ? Cela m’inquiète, comment faire pour les éviter?

Une étude de 60 millions de consommateurs a mis en évidence la présence de traces de substances toxiques (dioxines, résidus halogénés, glyphosate, pesticides organochlorés et pyréthrinoides) dans 5 sur 11 des références de tampons et de protections hygiéniques testés. Les niveaux relevés dans cette étude sont faibles cependant l’exposition répétée et prolongée à ces substances toxiques, dont certaines ont des propriétés de perturbateur endocrinien, pourrait être problématique. On estime en effet qu’une femme peut être amenée à utiliser environ 11 000 protections hygiéniques dans sa vie.
Comment faire pour limiter son exposition ?
Malheureusement les étiquettes ne donnent pas d’informations sur la composition du produit, il est donc difficile de faire un choix éclairé sur les produits proposés. Vous pouvez cependant vous tourner vers les serviettes et tampons « bio ». Vous pouvez également faire le choix d’utiliser des serviettes réutilisables en coton bio ou une coupe menstruelle, en silicone médical, des moyens plus sains mais aussi économiques et écologiques.

Mis à jour août 2022

Publié dans : FAQ

Je souhaite acheter des couches « plus écologiques » pour mon bébé, que me conseillez-vous ?

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié un rapport en janvier 2019 étudiant les couches jetables pour bébé :

On peut retrouver des substances chimiques préoccupantes dans les couches, à différents niveaux et liées à différents stades du procédé de fabrication (par exemple : il peut y avoir des pesticides dans la cellulose, ce qui dépend de la matière première ou alors on peut retrouver des HAP, créés lors du thermocollage, ce qui dépend de la fabrication, etc.).

L’ANSES conclut son rapport ainsi : « Il n’existe aucune donnée épidémiologique permettant de mettre en évidence une association entre des effets sanitaires et le port de couches. Toutefois, des substances chimiques dangereuses ont été retrouvées dans ces couches. […]. Cette EQRS a mis en évidence des dépassements de seuils sanitaires pour plusieurs substances. Aussi, à ce jour et en l’état actuel des connaissances, il n’est pas possible d’exclure un risque sanitaire lié au port des couches à usage unique. »

Une enquête de la DGCCRF a eu lieu suite à ce rapport (2019-2020 – 32 références testées). Que nous révèle-t-elle ?

Globalement, il y a une amélioration de la qualité des couches en France. Il n’y a pas de dépassement des seuils sanitaires ; cela, si l’on considère seulement l’exposition aux couches, et en ne prenant pas en compte les autres voies d’expositions.

Suite à son rapport l’ANSES a décidé de soumettre une proposition dans le cadre de la règlementation européenne des produits chimiques REACH, afin de limiter la présence des substances préoccupantes dans les couches des bébés.

Retrouver la vidéo explicative sur : https://youtu.be/lzEK84eTsf4

Nos conseils FEES :

Prévenir l’apparition d’érythème : choisir des couches suffisamment absorbantes et les changer régulièrement et être vigilant aux produits pour le change.

Bien lire la composition : Les phases de blanchiment des matériaux doivent être réalisées sans agents chlorés (tels que le dioxyde de chlore, l’hypochlorite de sodium ou de calcium).

Eviter les couches parfumées :  Moins il y en a, mieux c’est !

Les couches dites « écologiques » ont une part d’ingrédients biodégradables et/ou biosourcés plus importante que les couches dites classiques. Cependant, aucune couche jetable n’est 100% biodégradables. (Voir aussi l’article concernant les bioplastiques)

Certaines couches sont labellisées (nordic swan, ecolabel européen ou oeko-tex). Ces labels garantissent l’absence de certaines substances problématiques mais pas toutes.

Pour plus d’informations sur le change de bébé, retrouvez nos Faq sur le liniment, le talc et les couches lavables en suivant ces liens: https://www.projetfees.fr/le-liniment-pour-la-toilette-du-siege-est-ce-une-bonne-idee/ https://www.projetfees.fr/est-ce-une-bonne-idee-de-revenir-a-lutilisation-du-talc-pour-les-fesses-de-mon-bebe/ https://www.projetfees.fr/couches-lavables-conseils-et-precautions-demploi/

Bibliographie :

https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/substances-chimiques-dans-les-couches-pour-bebes-lenquete-de-la-dgccrf-confirme (consulté le 29.12.20)

https://www.anses.fr/fr/content/couches-jetables-consultation-des-parties-prenantes-pour-restreindre-au-niveau-europ%C3%A9en-les (consulté le 29.12.20)

Rapport DGCCRF couches : https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/presse/communique/2020/cp-substances-chimiques-dans-couches-bb.pdf (consulté le 29.12.20)

Mis à jour en février 2023

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Connaissances et besoins des professionnels de santé de la périnatalité relatifs aux expositions aux toxiques environnementaux : enquête du réseau de périnatalité Méditerranée

Le Réseau Méditerranée, réseau de périnatalité Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse et Monaco a mené une enquête auprès des professionnels de la périnatalité et de la petite enfance afin d’explorer leurs représentations et pratiques concernant la santé environnementale : la majorité des professionnels possède des connaissances en santé environnementale mais ceux-ci n’ont pas toujours suffisamment confiance en ces connaissances pour pouvoir les transmettre à leurs patients. Outre le manque de connaissances, les professionnels sont parfois gênés par le fait qu’ils n’aient pas de solutions à proposer aux patients pour faire face aux risques auxquels ils sont exposés. Les professionnels interrogés se sentent concernés par les questions de santé environnementale et reconnaissent la nécessité d’en parler avec leurs patients.

Retrouvez les résultats de l’enquête dans le rapport « La santé environnementale en périnatalité et petite enfance » – Représentations, connaissances et pratiques des professionnels.

Exposition des femmes enceintes aux métaux et métalloïdes

Santé publique France publie les tomes 2 et 3 du volet périnatal du programme national de biosurveillance sur l’imprégnation aux métaux et les recommandations. Ces données inédites analysent pour la première fois au niveau national l’exposition aux métaux et métalloïdes de plus de 4 000 femmes enceintes.

13 métaux et métalloïdes ont été dosés : l’aluminium, l’antimoine, l’arsenic total, le cadmium, le césium, le chrome, le cobalt, l’étain, le mercure, le nickel, le plomb, l’uranium et le vanadium. A l’exception de l’uranium, l’ensemble des polluants mesuré était présent dans l’organisme des femmes enceintes étudiées. L’exposition pendant la grossesse à ces polluants pourrait avoir des répercussions sur la santé de l’enfant et de la mère. C’est pourquoi, il est indispensable de limiter l’exposition des femmes à ces substances.

Télécharger le rapport complet sur le site de Santé Publique France.

Epurateurs d’air intérieur : une efficacité encore à démontrer

Ces dernières années, sont en effet apparus sur le marché des équipements revendiquant des propriétés d’épuration de l’air intérieur, ou encore des matériaux de construction et décoration « dépolluants » destinés au piégeage ou à la destruction de nombreux contaminants chimiques et microbiologiques de l’air intérieur. Dans son expertise, l’Agence souligne que les données disponibles ne permettent pas de démontrer l’efficacité et l’innocuité en conditions réelles d’utilisation des dispositifs d’épuration de l’air intérieur reposant sur ces technologies. Elle rappelle par ailleurs que pour réduire l’exposition aux polluants de l’air intérieur, il convient en priorité de limiter les émissions à la source, d’aérer et de ventiler les espaces intérieurs des bâtiments. En savoir plus…