Une étude de 60 millions de consommateurs a mis en évidence la présence de traces de substances toxiques (dioxines, résidus halogénés, glyphosate, pesticides organochlorés et pyréthrinoides) dans 5 sur 11 des références de tampons et de protections hygiéniques testés. Les niveaux relevés dans cette étude sont faibles cependant l’exposition répétée et prolongée à ces substances toxiques, dont certaines ont des propriétés de perturbateur endocrinien, pourrait être problématique. On estime en effet qu’une femme peut être amenée à utiliser environ 11 000 protections hygiéniques dans sa vie.
Comment faire pour limiter son exposition ?
Malheureusement les étiquettes ne donnent pas d’informations sur la composition du produit, il est donc difficile de faire un choix éclairé sur les produits proposés. Vous pouvez cependant vous tourner vers les serviettes et tampons « bio ». Vous pouvez également faire le choix d’utiliser des serviettes réutilisables en coton bio ou une coupe menstruelle, en silicone médical, des moyens plus sains mais aussi économiques et écologiques.
Mis à jour août 2022