La dangerosité des rayons du soleil est bien connue et en particulier concernant les enfants. En effet le mélanome (l’un des cancers de la peau les plus dangereux) résulte d’une exposition trop importante au soleil, notamment dès l’enfance. Il existe une corrélation entre la fréquence et la sévérité des coups de soleil reçus dans l’enfance et le risque de mélanome.
Santé publique France recommande ainsi de :
- Préférer rester à l’ombre, en particulier entre 12h et 16h en France métropolitaine et 11h et 15h dans les DROM (Départements et Régions d’Outre-Mer) dès que l’indice UV est supérieur à 3.
- Porter :
- des vêtements couvrants (tee-shirt ou chemise avec des manches et un bas arrivant en dessous du genou au moins),
- un chapeau à large rebord,
- des lunettes de soleil avec filtre anti UV
- Pour les parties découvertes, ou s’il n’est pas possible de rester à l’ombre, appliquer généreusement de la crème solaire.
- Ne jamais exposer un bébé de moins de 1 an au soleil.
- Etre vigilant à l’exposition au soleil pendant la grossesse, qui peut provoquer une hyperpigmentation de la peau (le « masque de grossesse » ou une ligne brune sur le ventre).
Retrouvez le détail de toutes les recommandations sur les liens suivants :
https://www.1000-premiers-jours.fr/fr/proteger-bebe-de-lexposition-au-soleilcautions-a-prendre
Dans ce cadre, que penser des vêtements anti-UV ?
Ce sont des vêtements fabriqués dans des textiles qui respectent les normes européennes de protection solaire.
Le caractère anti-UV d’un vêtement résulte de plusieurs facteurs : la construction dense avec un tissage serré du textile, la composition des fils (le polyester est plus efficace que le coton), le poids du tissu (un tissu lourd et épais protège mieux), sa couleur (les couleurs foncées ou vives bloquent mieux les rayons UV) ou encore l’ajout d’un additif pour augmenter son efficacité.
Plusieurs processus existent pour conférer à un textile une protection anti-UV : la conception d’un maillage très serré, l’imprégnation du tissu par un filtre anti-UV ou encore l’ajout de particules de céramiques ou de dioxyde de titane à la fibre textile.
Les vêtements anti-UV doivent répondre à des normes d’efficacité. L’UPF (Ultra Violet Protection Factor) doit être indiqué sur le vêtement, il s’agit du niveau de protection du textile et plus exactement la proportion des UV bloqués.
Par exemple, pour l’UPF 50+ : le textile bloque au minimum 95 % des UVA et 98 % des UVB
Plusieurs normes d’efficacité existent. Parmi elles, UV-Standard 801 certifie les qualités anti-UV des produits textiles en conditions d’utilisation intensives « réelles » (produits lavés, humidifiés et étirés). Cette norme semble ainsi être la plus favorable aux utilisateurs.
En effet, plus un tissu est mouillé, distendu ou vieilli, plus sa protection contre les rayons UV sera diminuée.
En conclusion, les mesures classiques de protection du soleil citées plus haut restent les plus importantes à appliquer. Les vêtements anti-UV peuvent être utiles en apportant une protection supplémentaire. Pour cela, vérifiez qu’ils assurent au minimum une protection UPF50 + (dans l’idéal certifié par UV-Standard 801). Privilégiez des vêtements anti-UV dont l’efficacité est garantie grâce à un tissage serré, sans traitement chimique. Le label de qualité Oeko-tex peut être un « plus ».
Il est nécessaire de renouveler régulièrement les vêtements anti-UV car leur efficacité peut diminuer lorsqu’ils sont vieillis ou distendus.
Si vous préférez vous en tenir aux vêtements classiques, tournez-vous vers un vêtement foncé, au tissage serré, en polyester plutôt qu’en coton, et non distendu (plutôt ample). En effet, l’UPF d’un T-shirt blanc en coton est compris entre 4 et 15 alors qu’un T-shirt noir neuf peut atteindre 50.
Dans tous les cas, veillez à ce que les enfants de moins de 1 an ne soient jamais exposés au soleil.
Mis à jour en février 2023