Eco-anxiété : rapport d’une étude de l’ADEME et de l’Observatoire de l’éco-anxiété.

On parle de plus en plus de l’éco-anxiété, elle est définie comme une détresse psychologique découlant des inquiétudes face à la crise environnementale. Ce mal-être environnemental peut s’exprimer de différentes façons, et peut concerner les différentes tranches d’âge de la population. Pour la plupart des chercheurs, il est important de préciser qu’il ne s’agit pas d’une maladie mentale, mais d’une anxiété qui serait en fait une réponse rationnelle et saine face à la gravité des problématiques environnementales.

L’ADEME (Agence de la transition écologique) et l’observatoire de l’éco anxiété ont réalisé cette année (et pour la première fois en France) une étude à partir d’un échantillon représentatif (de 15 à 64 ans concernant par extrapolation 42 millions de Français) afin d’établir l’état des lieux de façon objectivée de l’impact de l’éco-anxiété sur la population française.

Les résultats de cette étude sont disponibles en téléchargement gratuit sur le site de la librairie/espace documentaire de l’Ademe :

https://librairie.ademe.fr/societe-et-politiques-publiques/8137-eco-anxiete-en-france.html

On peut notamment y lire que :

  • aucune catégorie socio-économique n’est épargnée, mais que chaque catégorie est touchée à des degrés différents,
  • l’éco-anxiété touche plus les femmes que les hommes,
  • mais elle ne touche pas que les plus jeunes,
  • même si les retraités représentent la catégorie socio-professionnelle la moins éco-anxieuse.

On y apprend également les différents stades de l’éco-anxiété avec leur(s) différent(s) symptôme(s):

  • Éco-indifférent (aucun symptôme) : 5,7 %
  • Éco-détaché (presque aucun symptôme) : 44,3 %
  • Éco-soucieux (parfois inquiété, mais pas stressé) : 25 %
  • Éco-préoccupé (premier symptôme de stress, sans menace sur la santé mentale) : 15 %
  • Éco-alarmé (inquiet et stressé plus de la moitié du temps, difficulté à dormir, isolement) : 5 %
  • Éco-effrayé (inquiet et stressé tous les jours, conséquences sur la santé physique) : 4 %
  • Éco-terrifié (symptômes permanents, impossibilité de gérer son angoisse, idées noires, risque psychopathologie avéré) : 1 %

On peut aussi lire dans le rapport qu’une prise en charge curative et préventive de l’éco-anxiété serait nécessaire aux niveaux individuel, collectif et sociétal.

On trouve ainsi des pistes pour savoir comment lutter contre l’éco-anxiété, à différents niveaux :

  • agir en faveur de la transition écologique pour atténuer les causes de l’éco-anxiété,
  • valoriser les éco-anxieux, qui par leur lucidité, savent comment mieux avancer dans la transition,
  • prendre en charge la détresse mental liée à l’éco-anxiété (en formant le personnel de soin par exemple.

L’essentiel étant de transformer l’énergie négative de l’éco-anxiété en énergie positive de résilience tournée vers l’éco-engagement, au service de la transition environnementale.

Retrouvez les principaux résultats de l’étude, sous forme d’infographie (exemple ci-dessous) en suivant ce lienhttps://infos.ademe.fr/societe-politiques-publiques/2025/eco-anxiete-etat-des-lieux-dun-mal-etre-grandissant?utm_campaign=Newsletter_ADEME_INFOS_402&utm_source=Connect&utm_medium=email

16 septembre 2025 | Webinaire : Activité physique et qualité de l’air, les bonnes pratiques pendant la grossesse

Professionnels de santé du Grand Est, le projet FEES et le CROS Grand Est vous invitent à un webinaire dédié aux recommandations et bonnes pratiques en matière d’activité physique pendant la grossesse.

16 septembre 2025 | 19h30 - 21h | En ligne

Au programme : 

  • Les dernières recommandations concernant la pratique d'activité physique en lien avec la qualité de l'air pendant la grossesse
  • Des conseils concrets à mettre en pratique
  • La présentation exclusive de notre nouvel outil destiné aux professionnel

Ville de Paris : Un atelier pour sensibiliser les futurs parents à la santé environnementale.

La Ville de Paris met en place « Mon premier atelier santé environnement » : des sessions gratuites, à destination des futurs et nouveaux parents, animées par des spécialistes dans les PMI de Paris.

Ces ateliers ont pour objectif d’aider à mieux comprendre l’impact de l’environnement sur la santé du bébé : produits d’hygiène, textiles, alimentation, jouets, produits ménagers… — et donner les clés pour agir simplement, sans bouleverser ni le quotidien ni le budget.

Le 4 juillet, Aurore Oliver (Formatrice FEES à l’APPA) , a animé l’un de ces ateliers au centre de protection maternelle et infantile (PMI) Caillebotte (20e).

Après un petit questionnaire pour évaluer les connaissances de chacune, l’atelier se poursuit grâce à des images affichées au mur, et parmi lesquelles les participantes choisissent les sujets qu’elles souhaitent aborder : une table à langer, une cuisine, des cosmétiques… Autant de points de départ pour des échanges vivants et concrets. En fin de séance, les participantes repartent avec des conseils concrets, mais aussi un kit pratique : un petit sac contenant des fiches explicatives, des ingrédients pour fabriquer des produits ménagers maison… et même un jouet en bois pour le futur bébé !

Retrouvez l’article de paris.frhttps://www.paris.fr/pages/un-atelier-pour-sensibiliser-les-futurs-parents-a-la-sante-environnementale-31824

 

Crédit photos : Clément Dorval / Ville de Paris

L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a lancé un nouvel appel à projets “établissements de santé et perturbateurs endocriniens“!

Dans le cadre de sa stratégie régionale de prévention “Petite enfance et environnement”, et suite à une enquête menée en 2022 sur les actions existantes et souhaitées dans les établissements ; l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes avait proposé en 2023 un premier appel à candidatures à destination des maternités, afin de soutenir financièrement le déploiement d’actions dans ces structures.

L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a souhaité reconduire cet appel à projets en 2025. L’objectif de l’appel à candidatures est d’accompagner des établissements de santé avec service de maternité ou néonatologie d’Auvergne-Rhône-Alpes dans le déploiement d’actions visant à réduire l’exposition de la femme enceinte et du jeune enfant (< 2 ans) aux perturbateurs endocriniens, qu’il s’agisse d’une exposition au sein ou en dehors de l’établissement.

Tout établissement intéressé pour développer un plan d’action, devra déclarer son intention à l’ARS au plus tard le 21 septembre 2025 à 00h00 en remplissant un dossier succinct sur la plateforme STAR FIR (le cadre de financement à sélectionner sous la plateforme Stars-FIR est « appel à projet / REGION-Ets santé & Perturbateurs endocriniens »).

Ce dossier précisera :

  • Les différents axes du projet succinctement ;
  • Le nom et les coordonnées d’un interlocuteur ;
  • Le calendrier envisagé ;
  • Un ordre de grandeur du budget envisagé pour l’action.

Le RIB daté, tamponné et signé du responsable devra être déposé dans la plateforme.

NB : attention le dossier doit être « déposé ». C’est-à-dire que dans l’onglet « validation », il faut cliquer sur « déposer », cette étape est nécessaire pour que la candidature soit prise en compte. Après l’avoir effectuée, on voit que le dossier est passé au statut « déposé ».

Les établissements dont le projet sera retenu devront ensuite compléter leur dossier sur la même plateforme avant le 12 octobre 2025.

L’accord de financement sera donné au plus tard le 20 octobre 2025.

Vous avez un projet d’actions au sein de votre établissement? N’attendez pas : remplissez votre dossier!

Lien pour le dépôt de dossier : https://www.stars-fir.fr/

NB : Voici le lien vers 9 capsules vidéos https://youtube.com/playlist?list=PLQozhyJSC0UPThEu1fPCEuzs9CtQOUDDm&si=3qJBZ80aK0TBkQPt vous accompagnant pas à pas dans la découverte et la prise en main de STARS-FIR à travers différentes séances dont la durée totale de lecture est de 18 minutes.

Pour toute question sur la plateforme, vous pouvez joindre Cristel Brioude-Carrio cristel.brioude-carrio@ars.sante.fr ou au 04-72-34-31-17.

(En cas d’absence, vous pouvez également contacter la boîte support ars-ara-mds-support@ars.sante.fr).

 

Détails sur le cahier des charges et l’appel à projets : https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/etablissements-de-sante-et-perturbateurs-endocriniens.

Cohorte MARIANNE : découvrez la campagne de communication et les outils dédiés aux professionnels de santé.

La Cohorte MARIANNE est un projet de recherche national piloté par un consortium scientifique et le CHU de Montpellier.
Soutenu dans le cadre de la Stratégie Nationale Gouvernementale des TND (2023-2027), ce programme étudie comment l’environnement et les gènes influencent mutuellement la survenue et la sévérité des troubles du neuro-développement chez l’enfant.

MARIANNE prévoit d’inclure dans son étude des familles résidant sur le territoire métropolitain : chacune composée du père, de la mère enceinte (tous deux majeurs), et du futur bébé.

Cette participation des familles étant d’une importance cruciale, des supports de communication sont disponibles pour les professionnels de santé, afin de mieux comprendre et présenter la cohorte aux familles:

  • une affiche (adaptée aux formats A3 et A4), idéale pour être apposée dans les salles d’attente, les lieux de passage ou encore les bureaux des professionnels de santé; où elle peut être vue par les familles.
    Elle comporte les contacts et liens utiles pour permettre aux familles qui le souhaitent d’en savoir plus sur l’étude MARIANNE et de prendre contact avec l’équipe.

  • un guide pour les professionnels de santé, sous la forme d’un livret de 8 pages. Conçu comme un outil permettant d’accéder rapidement aux grandes lignes directrices de l’étude MARIANNE, il comprend également un modèle d’échange type entre un professionnel de santé et une famille, présenté sous la forme d’une bande dessinée. Cet outil a été pensé pour aider les professionnels de santé à disposer des bons éléments de langage afin d’aborder le sujet de la Cohorte MARIANNE de manière fluide et efficace.

  • un dépliant pour les familles, créé pour présenter la cohorte aux familles. Il met l’accent sur les bénéfices de la participation à l’étude pour les familles et aborde également des point techniques (périmètre de recrutement, critères d’éligibilité…), de plus il comprend tous les contacts utiles.

Il existe également un compte Instagram de la cohorte, et une campagne digitale pouvant être partagée. 

Retrouvez l’ensemble de ces documents en cliquant sur le(s) lien(s) suivant(s) : https://cohorte-marianne.org/espace-professionnel-de-sante/comment-nous-aider/#patientehttps://cohorte-marianne.org/actualites-marianne/kit-communication/  

Vous pouvez également trouver plus d’informations sur la cohorte en consultant son site internet : https://cohorte-marianne.org/, notamment la page dédiée aux professionnels de santé : https://cohorte-marianne.org/espace-professionnel-de-sante/une-commande-publique/

Professionnels formés : le projet Fees vous propose un webinaire de mise à jour et approfondissement des connaissances

Vous êtes professionnel de santé en Auvergne-Rhône-Alpes et avez suivi une formation Fees ces dernières années?

Grâce au financement de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, et pour la première fois dans la région : cette année nous vous proposons un webinaire de mise à jour et d’approfondissement des connaissances!

Il aura lieu le jeudi 16 octobre, de 14h30 à 16h30 et sera l’occasion d’aborder 4 sujets :

  • Les protections menstruelles et les couches bébés
  • Les impacts placentaires des perturbateurs endocriniens
  • Les textiles
  • Les jouets

N’hésitez pas, cliquez et inscrivez-voushttps://app.livestorm.co/mfara-3/fees-mises-a-jour-des-connaissances

Vous êtes professionnel de santé en région ARA, intéressé par la santé environnementale mais vous n’avez pas suivi de formation Fees?

Vous pouvez vous sensibiliser au sujet en vous inscrivant à notre cycle de webinaire « santé environnemental et périnatalité », plus d’infos ici :  https://www.projetfees.fr/cycle-de-webinaires-fees-2025-pour-la-region-auvergne-rhone-alpes/ ; ou consulter les dates de formations en région : https://www.projetfees.fr/formations-en-region-auvergne-rhone-alpes/

Enquête Albane : Santé publique France et l’Anses ont lancé le cycle 1!

En novembre 2024, nous partagions un article sur l’enquête Albane : une enquête nationale inédite, visant à évaluer l’état de santé de la population vivant en France, son exposition aux substances chimiques, ses habitudes en matière d’alimentation, d’activité physique et de sédentarité; menée par Santé publique France et l’Anses.

Cette enquête est conçue pour être répétée selon des cycles de deux ans, réalisés sur des échantillons de plus de 3000 personnes de 0 à 79 ans et représentatifs de la population vivant en France. Des comparaisons d’un cycle à l’autre permettront de suivre l’évolution de l’état de santé de la population française.

Le cycle 1 a été lancé le mois dernier, avec l’appui des ministères en charge de l’écologie, de la santé, du travail et de l’agriculture.

La phase de recueil de données se terminera fin 2026 avec des premiers résultats attendus début 2028. Première enquête d’une telle ampleur incluant un examen de santé, Albane apportera :

  • une photographie précise de la santé de la population,
  • de ses habitudes alimentaires,
  • son activité physique,
  • ses habitudes de vie,
  • son exposition à une quinzaine de familles de substances présentes dans l’environnement; par exemple les pesticides, les bisphénols, les plastifiants (phtalates) ou les composés perfluorés (PFAS).

Pour en savoir plus sur l’enquête Albane, visitez le site qui lui est dédié : https://www.enquete-albane.fr/

Retrouvez ici l’article de l’Anses sur le lancement de l’enquête : https://www.anses.fr/fr/content/etat-de-sante-de-la-population-sante-publique-france-et-lanses , un dépliant d’information intégrant un volet adressé spécifiquement aux enfants y est disponible en téléchargement.

Fortes chaleurs : trouvez les bons conseils!

En pleine période de fortes chaleurs, il est important d’avoir les bons réflexes pour garder des températures supportables dans son logement. Pour les professionnels de santé, il est également intéressant de connaitre les bons conseils à transmettre aux patients, notamment les plus fragiles, en matière d’adaptation du logement aux fortes chaleurs.

Le site de SPF : https://www.vivre-avec-la-chaleur.fr/ est une bonne ressource pour s’informer à ce sujet. Conseils pratiques pour le logement : « comment aérer quand il fait chaud?, « pourquoi éviter la climatisation?« , « comment bien utiliser un ventilateur?« … mais également plus largement sur les activités/lieux/habitudes à privilégier quand les températures extérieures augmentent.

Retrouvez notamment les pages dédiées aux conseils sur le maintien d’une température agréable dans le logement : https://www.vivre-avec-la-chaleur.fr/logement/comment-garder-une-temperature-confortable-chez-soi/#video

Collectif ordonnance verte Hazebrouck - juin 2025

Le projet FEES rejoint le Collectif Ordonnance Verte !

Le 13 mai dernier, le projet FEES était présent lors de la réunion du Collectif Ordonnance Verte à Hazebrouck.

Ce collectif, à l’initiative du Dr. Judith Louyot et d’Hélène Arickx Cailliez éco-infirmière, rassemble des professionnels de santé (médecins généralistes, gynécologues, infirmières, sages-femmes, diététiciennes, puéricultrices, etc.), des producteurs bio (maraîchers, semenciers), des associations partenaires (A PRO BIO, Bio en Hauts-de-France, Jardinons notre santé, APPA, Mutualité Française HDF), des spécialistes en intelligence collective et des représentants de territoires (techniciens de collectivités).

L’objectif principal de ce collectif : faire émerger des projets d’ordonnances vertes en Hauts-de-France, pour favoriser le changement durable vers une alimentation biologique de qualité, chez des femmes enceintes et leurs familles, et protéger la ressource en eau, les sols et la biodiversité !

Santé Publique France alerte sur les augmentations des intoxications au protoxyde d’azote et les dangers d’une consommation en cours de grossesse.

Le 16 avril dernier, Santé Publique France publiait un article sur la hausse continue, depuis 2020, des signalements d’intoxications liées à l’usage détourné du protoxyde d’azote (ou « proto »).

Ce gaz dit « hilarant » peut entraîner une dépendance ainsi que des complications sévères, parfois irréversibles, sur le système nerveux et le système cardiovasculaire (cœur et vaisseaux) en cas de prises répétées et/ou en grande quantité. Il est majoritairement consommé par des adolescents et des jeunes adultes.

Depuis 2013, l’ANSM surveille cet usage détourné du protoxyde d’azote non médical au moyen d’une enquête d’addictovigilance, complétée par l’analyse des données des centres antipoison et de toxicovigilance (CAP-TV). Il est à noter que la part des signalements concernant des femmes augmente.

Or, le 16 mars 2023, l’agence européenne des produits chimiques (ECHA) a classé cette substance comme toxique pour la reproduction de catégorie 1B, sur proposition de l’Anses.

Il est à noter également qu’en 2023, pour la première fois, les CEIP-A et CAPTV ont reçu les signalements de deux nouveau-nés présentant des troubles neurologiques à la naissance dans un contexte d’usage détourné et répété du protoxyde d’azote par la maman pendant la grossesse. Santé publique France alerte ainsi les femmes enceintes et en âge de procréer sur les risques potentiellement graves pour l’enfant à naitre d’une exposition importante au protoxyde d’azote pendant la grossesse.

Lisez l’article complet de SPF en cliquant icihttps://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2025/le-proto-des-cas-d-intoxication-toujours-en-augmentation .

Retrouvez un autre article de notre rubrique Actualités en santé environnement à propos d’une campagne de prévention au sujet du protoxyde d’azote ici : https://www.projetfees.fr/campagne-le-proto-cest-trop-risque-den-rire/ , et plus d’informations sur le protoxyde d’azote ainsi que des outils de prévention en suivant ce lien : https://parlonsproto.fr/#risques .