Podcast « Que préconisent les professionnels de la périnatalité en « santé environnement » ? »

Le 9e épisode du podcast « L’environnement au cœur de ma santé », auquel Mélie Rousseau, responsable du pôle périnatalité et santé environnement à l’APPA a participé; a été publié la semaine dernière!

Ce podcast, animé par Vanessa Rougier, a pour but d’explorer avec l’aide d’invités, les solutions pratiques à mettre en œuvre au quotidien pour vivre mieux et en meilleure santé.

L’épisode « Que préconisent les professionnels de la périnatalité en santé environnement? » est proposé par la Mutualité Française Grand Est, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé Grand Est, la Région Grand Est et la Dreal Grand Est dans le cadre du Plan régional santé environnement (PRSE). Il permet d’en apprendre davantage sur l’accompagnement des femmes enceintes et de leur famille, l’état de la science à ce sujet et les solutions pratiques à mettre en œuvre au quotidien pour préserver sa santé.

Ecoutez-le via ce lien : https://podcast.ausha.co/l-environnement-au-coeur-de-ma-sante/que-preconisent-aux-jeunes-parents-les-professionnels-de-la-perinatalite-formes-en-sante-environnement , ou sur toutes les plateformes de diffusion grand public.

Invitation à la restitution du Projet Recherche-Action Sciences Comportementales et 1000 premiers jours

Vous êtes acteur clé impliqué dans la promotion de la santé et des 1000 premiers jours? La Fondation Santé Environnement de la Mutuelle Familiale vous convie à la restitution du projet de recherche-action  “Sciences comportementales et 1000 premiers jours ».

La problématique : 

Comment mobiliser les futurs et jeunes parents non sensibilisés à la santé environnementale?

L’approche

S’aider des sciences comportementales et d’une méthodologie de recherche action pour :

  • comprendre les enjeux auprès des acteurs de terrain et public cible
  • Identifier les freins et leviers psycho-sociaux,
  • Concevoir avec les acteurs de terrain un dispositif prototype intégrant ces leviers
  • Évaluer le dispositif
  • Partager les connaissances

Au programme de cette matinée : présentation du diagnostic psycho-sociologique et des résultats de l’évaluation d’impact du prototype.

La restitution aura lieu le 21 février 2025 de 10h à 12h à Lyon à l’Agence Régionale de Santé AURA

Il est également possible d’y assister en visio conférence.

Retrouvez le lien d’inscription en cliquant ci après : https://framaforms.org/inscription-21-fevrier-2025-restitution-projet-de-recherche-action-sci-comportementales-et-1000er

Le Nutri-Score : Qu’est-ce-qui a changé en 2024?

Le Nutri-Score, système d’étiquetage nutritionnel adopté en France depuis 2017, a évolué en 2024 pour mieux aligner son algorithme avec les recommandations alimentaires européennes et les avancées scientifiques récentes. Ces ajustements sont entrés en vigueur fin avril 2024, les industriels et distributeurs disposent d’un délai de deux ans pour adapter leurs emballages au nouveau Nutri-Score.

Principales modifications apportées :

  • Boissons édulcorées : La présence d’édulcorants est désormais prise en compte. Les sodas light contenant des édulcorants, auparavant notés B, sont rétrogradés à des notes comprises entre C et E.
  • Huiles et poissons gras : Les huiles riches en graisses insaturées, comme l’huile d’olive, de colza et de noix, ainsi que les poissons gras, bénéficient d’une meilleure notation en raison de leurs bienfaits nutritionnels.
  • Céréales complètes : Les produits à base de farine complète, riches en fibres, obtiennent désormais de meilleures notes comparativement à leurs équivalents raffinés.
  • Viandes : La volaille est mieux classée que la viande rouge, conformément aux recommandations de limiter la consommation de cette dernière.

Par ailleurs, des discussions sont en cours au niveau européen pour rendre le Nutri-Score obligatoire, face aux résistances de certains lobbys agroalimentaires. Des experts considèrent cette obligation comme une « urgence de santé publique » pour harmoniser l’information nutritionnelle à travers l’Europe.

Une étude de février 2024 de chercheurs de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) a calculé que la seule apposition du Nutri-Score dans les 27 pays européens permettrait d’éviter près de 2 millions de cas de maladies non transmissibles entre 2023 et 2050, de réduire significativement les dépenses annuelles de santé et d’améliorer l’emploi et la productivité dans l’Union Européenne.

Le Nutri-Score, est également disponible dans l’application Open Food Facts  https://fr.openfoodfacts.org/

Cette application permet de scanner les codes-barres des produits alimentaires pour afficher leur Nutri-Score, basé sur leur composition (graisses, sucres, sel, fibres, etc.). De plus l’application affiche également l’éco-score (score environnemental noté sur 100, basé sur l’analyse du cycle de vie (ACV) détaillant les impacts sur le climat, le sol, l’air et l’eau de la fabrication à l’élimination du produit, il prend aussi en compte les labels éventuels..) et le score NOVA des aliments (reconnu notamment par l’Organisation Mondiale de la Santé, divisé en 4 groupes il permet de classer les aliments en fonction de leur degré de transformation).

Grâce à Open Food Facts, les utilisateurs peuvent comparer les produits et faire des choix plus sains et plus durables en toute simplicité.

Sources :

https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2024/nutri-score-le-point-sur-les-nouveautes-2024

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/10/24/rendre-le-nutri-score-obligatoire-en-europe-est-une-urgence-de-sante-publique_6359209_3232.html

https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/obr.13719

Les plantes peuvent dépolluer l’air intérieur : vrai ou faux ?

Il existe dans l’imaginaire collectif, une croyance selon laquelle les plantes absorberaient les polluants de notre air intérieur et contribueraient à créer un environnement plus sain. Mais concrètement, que dit la science ?

En conditions de laboratoire, la présence de plusieurs plantes peut en effet permettre une filtration de l’air. Cependant, les études montrent qu’en conditions réelles, l’efficacité de cette épuration grâce aux plantes n’est pas significative.

Il n’existe donc aucune certitude quant à la purification de notre air par les plantes. Elles peuvent même, dans certains cas, aggraver la qualité de l’air. Voici quelques raisons pour lesquelles il est important d’être prudent avec la multiplication de plantes dans votre intérieur :

–             Les plantes peuvent libérer des allergènes.

–             Les soucoupes et réservoirs à eau destinés à l’arrosage des plantes contribuent à l’humidité ambiante.

–             Des moisissures peuvent se former dans le terreau et se retrouver dans l’air ou contaminer les surfaces du logement.

–             Certains produits pour l’entretien des plantes contiennent des substances chimiques qui peuvent être inhalées par les occupant.

Lorsqu’on possède des plantes, il est donc important d’adopter de bons gestes :

–             Limiter le nombre de plantes,

–             Changer le terreau 2 fois par an,

–             Éviter l’eau stagnante (soucoupes, réservoirs…),

–             Dépoussiérer les feuilles des plantes.

En conclusion, on peut dire que la meilleure façon d’améliorer la qualité de l’air intérieur reste de limiter les sources de pollution (entretenir les chauffe-eau et chaudières, réduire l’utilisation de produits chimiques ménagers, …) ainsi que de ventiler et d’aérer le logement quotidiennement (ouvrir les fenêtres tous les jours quelques minutes, faire entretenir le système de ventilation, ne pas bloquer les orifices d’aération…).

Retrouvez plus d’informations sur la qualité de l’air en consultant nos Faq, notamment : https://www.projetfees.fr/chauffage-au-bois-quels-conseils-pour-moins-polluer/https://www.projetfees.fr/tabagisme-ultra-passif-respirer-cest-deja-fumer/ , https://www.projetfees.fr/faut-il-se-mefier-des-diffuseurs-a-pheromones-pour-chats/

Sources :

https://librairie.ademe.fr/air/3299-plantes-et-epuration-de-l-air-interieur.html

Publié en janvier 2025

Publié dans : FAQ

Conférence grand public sur les perturbateurs endocriniens le 22 janvier

La fondation Evertéa propose une conférence grand public intitulée «  Impact des perturbateurs endocriniens et des plastiques sur la santé et l’environnement » le mercredi 22 janvier de 18h à 19h30. Sera présent le Pr. Jean-Baptiste Fini (Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle, au sein de l’UMR « adaptation physiologique et moléculaire », directeur de l’équipe de recherche RODEO : réponse aux défis environnementaux).

Cette conférence gratuite se tiendra à la médiathèque Latour Maubourg, à Valence.

Plus d’informations et modalités d’inscription en cliquant sur le lien suivant : https://fondationevertea.org/22-janvier-impact-des-perturbateurs-endocriniens-et-des-plastiques-sur-la-sante-et-lenvironnement/

Lives « Parent, bébé, Environnement et santé » : Découvrez la programmation de 2025

Nouvelle année, nouvelle programmation de lives pour 2025. Une fois par mois dans le cadre du projet FEES, la Mutualité Française HDF propose aux futurs et jeunes parents des conseils simples et pratiques permettant de créer un environnement sain et sans pollution pour bébé et ses parents.

Venez poser vos questions ou simplement nous écouter. En direct et en replay !

Les rediffusions des lives seront accessibles sur la page Facebook du projet FEES : https://www.facebook.com/projetfees et sur la page Instagram : fees_pourbebe

 

Une affiche du Ministère de la Santé sur l’aération

Le Ministère du travail de la santé et des solidarités familiales, publiait en octobre dernier un article sur les gestes barrières simples du quotidien dans le cadre des mesures de prévention et de protection face aux virus hivernaux.

Trois affiches détaillant chacun des gestes barrières sont ainsi disponibles via le site https://sante.gouv.fr/ (liens ci-dessous). Parmi ces différents gestes on peut citer le lavage des mains à l’eau et au savon, mais aussi l’aération.

L’aération quotidienne des locaux: domicile et lieu de travail, renouvelle l’air intérieur et permet de le rendre plus sain. En effet, l’aération évacue différents polluants volatils, dont certains agents infectieux transmissibles par voie aérienne.

Une raison de plus pour continuer d’aérer quotidiennement nos intérieurs, même en hiver!

Retrouvez l’affiche sur l’aération en cliquant sur ce lien : https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/infog_gb_aeration.pdf

Pour retrouver la page complète du Ministère dédiée aux mesures de protection, suivez ce lien : https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/pour-un-hiver-sans-virus/article/les-gestes-barrieres-des-reflexes-simples-pour-se-proteger-et-proteger-ses