L’Anses propose un outil pour hiérarchiser les risques chimiques et biologiques liés à l’alimentation

Depuis la production à la consommation, les produits alimentaires peuvent être contaminés par des agents biologiques ou chimiques. L’Anses a développé un outil d’aide à la décision pour hiérarchiser les risques sanitaires associés à ces contaminants.

L’Anses a d’abord identifié 35 agents biologiques et 11 familles d’agents chimiques susceptibles de contaminer les aliments ainsi que plusieurs milliers de couples aliment-danger jugés pertinents. Elle a ensuite défini des critères de hiérarchisation, en fonction de la probabilité de survenue du risque et de la sévérité des effets sanitaires. Dans une dernière étape, l’Anses a collecté les données disponibles et a renseigné et agrégé les critères au sein de l’outil mis au point.

Cet outil a été testé sur plusieurs contaminants et couples aliment-contaminant, ce qui a permis de montrer son potentiel. En complément, l’Anses conseille la création et la mise à jour d’une base de données pérenne, le déploiement de l’outil grâce à des partenariats nationaux et internationaux, l’application de la méthodologie à l’ensemble des dangers et des couples aliment-danger, l’accompagnement des gestionnaires de risques et l’étude des dangers émergents.

Consultez le communiqué de l’Anses sur https://www.anses.fr/fr/content/s%C3%A9curit%C3%A9-sanitaire-des-aliments-l%E2%80%99anses-propose-un-outil-pour-hi%C3%A9rarchiser-les-dangers

Imprégnation de la population française par les substances toxiques : des données inédites de Santé Publique France

Santé Publique France a étudié l’imprégnation d’un ensemble d’enfants et d’adultes par les bisphénols (A, F et S), les phtalates, les parabènes, les éthers de glycol, les retardateurs de flamme et les composés perfluorés. La présence de ces substances a été détectée chez tous les enfants et adultes de l’étude. L’imprégnation des Français est comparable à celle d’habitants d’autres pays tels que les Etats-Unis ou le Canada. Les niveaux d’imprégnation ont été évalués comme particulièrement forts chez les enfants, ce qui peut être dû à plusieurs facteurs (contacts main/bouche plus fréquents, poids corporel moins important, expositions plus conséquentes…). Les expositions aux substances toxiques sont favorisées par l’alimentation, les produits cosmétiques (surtout pour les parabènes et les éthers de glycol) mais aussi par le manque d’aération du logement. Cette étude va permettre d’établir des valeurs de référence par rapport à l’imprégnation de la population française par ces substances.

Retrouvez l’étude en cliquant ici.