Ateliers « Grandir au naturel » | Gerardmer

Ces ateliers à destination des femmes enceintes et jeunes parents visent à informer les participants des polluants du quotidien présents dans les produits cosmétiques... Il s'agit de sensibiliser et de donner des alternatives aux parents afin de préserver l'enfant à venir et lors de ses premières années, période de vulnérabilité importante aux substances chimiques et aux perturbateurs endocriniens.

Ateliers « Grandir au naturel » | Metz

Ces ateliers à destination des femmes enceintes et jeunes parents visent à informer les participants des polluants du quotidien présents dans les produits cosmétiques... Il s'agit de sensibiliser et de donner des alternatives aux parents afin de préserver l'enfant à venir et lors de ses premières années, période de vulnérabilité importante aux substances chimiques et aux perturbateurs endocriniens.

Ateliers « Grandir au naturel » | Golbey

Ces ateliers à destination des femmes enceintes et jeunes parents visent à informer les participants des polluants du quotidien présents dans les produits cosmétiques... Il s'agit de sensibiliser et de donner des alternatives aux parents afin de préserver l'enfant à venir et lors de ses premières années, période de vulnérabilité importante aux substances chimiques et aux perturbateurs endocriniens.

Ateliers « Grandir au naturel » | Vouziers

Ces ateliers à destination des femmes enceintes et jeunes parents visent à informer les participants des polluants du quotidien présents dans les produits cosmétiques... Il s'agit de sensibiliser et de donner des alternatives aux parents afin de préserver l'enfant à venir et lors de ses premières années, période de vulnérabilité importante aux substances chimiques et aux perturbateurs endocriniens.

Couches lavables: conseils et précautions d’emploi

Bien que l’utilisation des couches jetables reste très majoritaire, les utilisateurs de couches lavables sont de plus en plus nombreux en France. En effet, certains parents, mais aussi des collectivités (crèches, maternités) ; se tournent vers cette option, notamment dans un souci de réduction des déchets. La controverse sur la qualité des couches jetables peut aussi peser dans ce choix. Ces dernières années, plusieurs études ou enquêtes ont incriminé la qualité des couches jetables et leur composition[1]. L’enquête de la DGGCRF en 2020 a toutefois révélé une amélioration de cette composition et l’absence de dépassement des seuils pour les substances recherchées.[2]

Une couche lavable est constituée de 3 épaisseurs :

  • La culotte de protection assure l’imperméabilité, elle est en général constituée de PUL (polyuréthane laminé) ou de laine (et nécessite alors une imperméabilisation préalable). Elle peut se fermer par scratch ou par pression
  • L’absorbant (également appelée insert, lange…) absorbe les urines. Il en existe de différentes compositions (coton, chanvre, bambou, microfibre…).
  • Le voile de protection qui recueille les selles et permet de les jeter, est constitué de tissé de cellulose (lavable si non souillé par des selles, jetable sinon) ou de tissu tel que la laine (lavable).

Il existe différents modèles de couches et les 2 premières épaisseurs peuvent être cousues ou séparées.

Les couches lavables paraissent une bonne option, respectant la santé du bébé par leur composition plus saine et naturelle, ainsi que la planète. Voici néanmoins quelques points sur lesquels être attentifs pour bien choisir et utiliser les couches lavables.

En ce qui concerne la santé du nourrisson :

  • Afin d’éviter d’éventuels résidus de pesticides ou de traitements chimiques du textile, tournez-vous vers des textiles biologiques ou certifiés Oeko-Tex pour la partie absorbante.
  • Pour limiter l’exposition aux substances problématiques : Évitez l’utilisation d’huiles essentielles, préférez une lessive éco labelisée sans parfum et sans assouplissant.
  • Pour éviter le développement de moisissures et bactéries, stockez les couches sales à sec, laver les parties absorbantes à 60°C, veillez à ce que les couches propres soient bien sèches avant de les ranger, et préférez pour cela un endroit sec et aéré.
  • Enfin, il est important (tout comme pour l’utilisation de couches jetables) d’encourager les changes fréquents afin de réduire le risque d’érythème fessier.

De plus, en ce qui concerne l’impact environnemental : [3]

  • Il est important de laver les couches en machine « pleine », avec le reste du linge de la famille, de respecter les conseils de températures de lavage (60°C pour la partie absorbante et 30 à 40°C pour la partie imperméable) et de laisser sécher les couches à l’air libre (éviter l’utilisation du sèche-linge).
  • Orientez éventuellement vers des couches de seconde main et vers une ré-utilisation pour la fratrie.

[1] Sécurité des couches pour bébé. Avis révisé de l’ANSES. Rapport d’expertise collective. Janvier 2019 https://www.anses.fr/fr/system/files/CONSO2017SA0019Ra.pdf

[2] https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/substances-chimiques-dans-les-couches-pour-bebes-la-derniere-enquete-de-la-dgccrf-confirme

[3] Etude technico-économique et environnementale pour la promotion de l’utilisation de changes lavables dans les structures d’accueil de la CUS et du Bas-Rhin, Chantier d’application ECO-Conseil, 2010 http://www.ademe.fr/alsace/projets-DR/pages-infos.html

Mis en ligne février 2022

Publié dans : FAQ

Impact sur la qualité de l’air intérieur des produits ménagers et des désodorisants

L’Ademe a publié il y a quelques semaines les résultats de projets (PRESSENS & ESSENTIEL) de recherche liés à la qualité de l’air intérieur.

Le projet PRESSENS, mené en collaboration avec le CSTB, l’Ineris et le LCE, s’intéresse aux impacts sur la qualité de l’air intérieur et la santé des diffuseurs de parfums et d’huiles essentielles. L’étude prend en compte des désodorisants non combustible actifs (sprays, diffuseurs électriques) et passifs (désodorisants capillaires ou à mèches) et repose sur une campagne de mesures effectuées dans une pièce expérimentale.

Il apparait que les informations fournies par les fabricants aux consommateurs concernant la composition des produits n’est que parcellaire. De plus, la  connaissance de la composition liquide des parfums d’ambiance ne permet pas de prévoir les composés volatils émis lors de leur utilisation.
Parallèlement, les résultats indiquent une grande disparité entre les désodorisants au sujet de la dynamique d’émission et des niveaux de concentrations des polluants émis. Les résultats sont également difficilement généralisables car pour un même produit, on observe une hétérogénéité des caractéristiques des émissions. La majorité des expositions observées sont non préoccupantes mais il existe plusieurs dépassements de valeurs repères concernant des polluants comme le benzène, l’acroleine, le formaldhéhyde, le limonène et les particules. Qu’elles soient chroniques ou aiguës, ces expositions sont à risque pour la santé.

Il a été constaté que la première utilisation d’un désodorisant, notamment les diffuseurs actifs, est celle qui émet le plus de composés volatils et particulaires. Il est donc recommandé d’utiliser une première fois ce type de produit en extérieur ou dans une pièce très bien ventilée avant de l’utiliser dans une pièce à vivre ou pour dormir. L’utilisation des désodorisants reste néanmoins à privilégier dans des pièces de grande superficie et bien aérées. L’usage doit être modéré et il est déconseillé d’utiliser plusieurs produits de ce type en même temps. A ce stade des connaissances sur le sujet,  il est recommandé d’éviter l’utilisation de désodorisants lors de la présence de personnes sensibles (femmes enceintes, bébés, enfants, personnes souffrant de troubles respiratoires).

Le second projet, mené par le CSTB / IMT Nord Europe / Institut Mines Télécom, se nomme ESSENTIEL et concerne l’impact des huiles essentielles contenues dans les produits ménagers sur la qualité de l’air intérieur. Ces produits peuvent être des désodorisants ou des produits de nettoyage tels que des sprays, lingettes ou liquides. Bien que bénéficiant d’une image de « produit naturel », ces produits sont sources importantes d’émissions de composés volatils organiques terpéniques. Les auteurs de l’étude soulignent l’importance de la mise en place d’un encadrement du vocabulaire accompagnant la promotion de ces produits ménagers. Des termes comme « purifier » ou « assainir » par les huiles essentielles doivent être clarifiés pour les consommateurs en raison de leur impact sur la qualité de l’air intérieur.

Pour conclure, l’Ademe rappelle qu’une bonne odeur n’est pas synonyme d’air sain. Il faut privilégier si possible un nettoyage sans produit (chiffon humide, microfibres, etc.) , le cas échéant utiliser si possible des produits ménagers sans odeur, et si utilisation d’huiles essentielles, privilégier des diffusions temporaires et non continues. Quelle que soit la situation, l’aération régulière et suffisante des locaux reste primordiale.

Les résultats du projet PRESSENS sont disponibles ici : https://librairie.ademe.fr/air-et-bruit/4986-composes-volatils-et-particulaires-emis-par-les-desodorisants-non-combustibles.html

Les résultats du projet de recherche ESSENTIEL : https://librairie.ademe.fr/air-et-bruit/4985-huiles-essentielles-et-qualite-de-l-air-interieur.html

Le communiqué de presse de l’Ademe sur la publication de ces deux études est accessible à cette adresse : https://presse.ademe.fr/2021/10/etudes-sur-les-produits-menagers-et-desodorisants-et-la-qualite-de-lair-interieur-les-produits-dits-naturels-ou-assainissants-egalement-a-utiliser-avec-precau.html

Interdiction de l’additif alimentaire E171 dans l’Union Européenne

Suite à l’avis défavorable donné par l’Agence européenne de sécurité alimentaire au printemps dernier, les États membres de l’Union Européenne ont accepté la demande de la Commission européenne d’interdire le dioxyde de titane dès 2022. Cet additif alimentaire connu sous le code E171 est principalement utilisé sous forme de poudre de nanoparticules pour ses propriétés esthétiques de colorant et d’opacifiant.

Cet additif est déjà interdit en France depuis le 1er janvier 2020 pour deux ans en raison de son risque génotoxique. Il est cependant encore utilisé en France et en Europe dans les médicaments et les produits cosmétiques. L’Agence Européenne du Médicament a récemment indiqué que le remplacement du dioxyde de titane dans les médicaments prendrait au moins une dizaine d’années. L’association UFC-Que Choisir précise que cet avis de l’AEM reste le porte-voix des industriels. Un des arguments apporté est que les remplaçants potentiels à cet additif (amidon, carbonate de calcium) n’offrent pas les mêmes propriétés tel quel la protection face aux UV ou l’acceptation psychologique du traitement grâce à la couleur du médicament. Le remplacement de l’additif dans un médicament entrainerait aussi une procédure de réévaluation par les autorités locales et l’AEM agite le drapeau du risque de pénurie de certaines référence dû à l’abandon du dioxyde de titane. Du côté des instances européennes, la Commission a annoncé une nouvelle évaluation dans 3 ans pour l’utilisation du dioxyde de titane dans les médicaments.

Références : https://www.quechoisir.org/actualite-interdiction-du-dioxyde-de-titane-coup-de-frein-de-l-agence-europeenne-des-medicaments-n95840/

Vers la mise en place d’un nouvel étiquetage pour les produits ménagers ?

Le Ministère de la Transition Écologique travaille actuellement sur la mise en place d’un Toxi-Score pour les produits ménagers (nettoyants, désinfectants, lessives, désodorisants etc.) dans le cadre du 4ème Plan National Santé Environnement 2021–2025 (PNSE 4). Un article paru dans le magazine de l’Inserm n°50 revient sur cette nouvelle signalétique prévue pour 2022. Ce label cherche à simplifier l’étiquetage de ces produits afin de fournir plus facilement des précautions d’usages aux consommateurs. Un classement des produits, à l’image du Nutri-Score, est à l’étude.

L’article mentionne les risques de certains produits ménagers sur la santé à effet immédiat (vertiges, nausées, irritations cutanées) et rappelle que l’exposition à long terme à certaines substances peut être liée avec l’apparition de cancers ainsi que de troubles respiratoires et de la reproduction. Les substances mises en cause sont l’ammoniac (nettoyants), les composés organiques volatils (produits d’entretien), le dichlore (eau de javel) ou encore les phtalates (désodorisants, assouplissants).

L’évaluation au préalable de la toxicité ces produits reste la grande question de ce projet car elle demeure plus complexe que l’évaluation nutritionnelle d’un aliment. La vulnérabilité face à un polluant dépend aussi de la personne. Les enfants et les femmes enceintes sont par exemple plus à risques face à certaines substances. Enfin certains points limitent aujourd’hui l’instauration d’un tel label. On peut citer par exemple les incertitudes liées au probable effet cocktail de certaines substances chimiques ou encore le manque de données sur des substances comme les composés perfluorés. Il est annoncé que l’affichage du Toxi-Score sur les produits ménagers ne sera pas obligatoire pour les fabricants. Si la règlementation européenne le permet, une contrainte des industriels pourra être décidée plus tard.

L’article du magazine Inserm sur le sujet est disponible à cette adresse : https://www.inserm.fr/actualite/environnement-vers-lelaboration-dun-toxi-score/

Mise en ligne de la plate-forme 1000 premiers jours.fr

A l’initiative de Santé publique France, la plate-forme 1000 premiers jours.fr a été récemment mise en ligne. Ce site propose des conseils et des réponses aux questions que peuvent se poser les parents et futurs parents lors de la période des 1000 jours. Primordiale pour l’enfant, cette période va du début de la grossesse jusqu’à l’entrée de la 2ème année.

Les rubriques abordent la grossesse, la nutrition, l’environnement de l’enfant et l’accompagnement socio-économique. Les informations disponibles sont présentées comme étant des ressources fiables fondées sur les dernières avancées scientifiques. La plateforme 1000 premiers jours.fr et ses informations sont également accessibles via une application.

Le site est disponible à cette adresse : https://www.1000-premiers-jours.fr/fr

16 novembre 2021 : Atelier « Parents, Bébé, Environnement et Santé »

La Mutualité Française Hauts-de-France propose aux futurs et jeunes parents de la région des ateliers « Parents, bébé, environnement et santé ».

En partenariat avec le Réseau Bronchiolite 59-62 et la Communauté de communes du Ternois, nous serons présent sur le forum « Comment aider Bébé à passer l’hiver en bonne santé ? »

Date : le mardi 16 novembre 2021 de 14h00 à 16h00

Lieu : St-Pol-sur-Ternoise, Maison de Santé Léonard de Vinci (176 rue d’Hesdin)

L’atelier est un moment convivial d’échange et de dialogue autour des liens entre environnement quotidien de la future maman et du nouveau-né, et leur santé. Vous pourrez y poser toutes les questions que vous souhaitez : Que penser des lingettes pour bébé ? Puis-je m’occuper de l’aménagement de la chambre de bébé alors que je suis enceinte ? Puis-je me teindre les cheveux pendant la grossesse ? Quelle précaution prendre concernant les produits ménagers? Que penser du bio ?…

Ces ateliers ont pour but de vous apporter des réponses mais aussi vous conseiller en construisant avec vous des solutions pratiques et durables pour limiter l’exposition de bébé aux polluants.

Inscriptions : 03.20.95.42.00 / secretariat@reseau-bronchiolite-npdc.fr