Une étude démontre que les particules présentes dans l’air peuvent passer à travers le placenta

Le passage des particules à travers le placenta était suspecté depuis déjà plusieurs années, mais jusqu’à présent aucune étude n’avait démontré le phénomène en contexte réel. Cette étude a permis de mettre en valeur la présence de carbone suie, un polluant de l’air, dans le placenta humain. Ce polluant a été détecté dans le placenta de toutes les femmes ayant fait l’objet de l’étude, y compris chez celles faiblement exposées. De plus, la teneur en carbone suie dans le placenta a été positivement associée à l’exposition de la mère au cours de la grossesse : plus cette exposition est importante, plus les concentrations de carbone suie présentes dans le placenta sont élevées. Cette étude a mis en valeur la présence de particules de carbone suie du côté du fœtus, et démontre ainsi qu’il existe un transfert des particules à travers le placenta. Cette étude démontre ainsi que le placenta ne protège pas le fœtus des particules, et que l’exposition à la pollution de l’air est très précoce. Ceci explique que les problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique puissent se développer très tôt dans la vie.

Retrouvez l’étude (en anglais) en cliquant ici. L’article est téléchargeable gratuitement.

Références : BOVE H., BONGAERTS E., SLENDERS E. et al. Ambient black carbon particles reach fetal side of human placenta. Nature Communications, 2019, vol. 10, 7 p.

Une étude démontre que les particules présentes dans l’air peuvent passer à travers le placenta

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