Les ions perchlorates inhibent l’étape d’incorporation de l’iode dans la thyroïde, une des premières étapes de la synthèse des hormones thyroïdiennes. Ces ions ont été mis en évidence dans certaines eaux souterraines des Hauts-de-France (hypothèse d’un lien avec la première guerre mondiale). Compte tenu du mécanisme d’action des perchlorates, la vulnérabilité des personnes est liée au statut en iode de la thyroïde. C’est pourquoi, les personnes les plus à risque sont les femmes enceintes (plus sujettes aux perturbations thyroïdiennes), les fœtus et les nourrissons (immaturité de leur thyroïde). Sur la base des avis de l’ANSES, par principe de précaution, il est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes de consommer de l’eau dont la teneur en ions perchlorates dépasse 15 µg/L, y compris pour la préparation des boissons chaudes. En effet, la présence de perchlorates dans l’eau n’est pas modifiée par le fait de la faire chauffer ou bouillir.
Pour la préparation des biberons des nourrissons, le taux de perchlorates dans l’eau ne doit pas dépasser 4µg/L.
Pour vérifier le taux de perchlorates dans une commune : https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau
Mis à jour août 2022