Un nouveau livre sur les perturbateurs endocriniens conçu pour les professionnels de santé!

L’ouvrage « Perturbateurs endocriniens : vers une meilleure prévention des expositions » est disponible en libraire depuis le 11 avril dernier.

Écrit par Nathalie Bonvallot, enseignante chercheuse en toxicologie appliquée à la santé publique, et paru aux presses de l’EHESP (École des Hautes Études en Santé Publique); ce livre s’adresse spécifiquement aux professionnels de santé amenés à prodiguer des conseils sur cette thématique.

Conçu pour permettre de comprendre les enjeux liés aux substances chimiques, en particulier les perturbateurs endocriniens, il est structuré en 19 fiches, et propose des outils pratiques permettant de repérer ces molécules dans le quotidien, d’analyser les situations les plus à risque, et d’agir en matière de prévention pour la réduction des expositions de la population.

Retrouvez de plus amples informations concernant l’ouvrage, ainsi que les modalités de commande en suivant ce lien : https://www.presses.ehesp.fr/produit/perturbateurs-endocriniens/

L’appel à communications pour le congrès SFSE 2024 a été lancé!

Le congrès annuel de la Société Francophone de Santé Environnementale aura cette année pour thème : Eaux, ville et santé : constats, enjeux et solutions.

Il aura lieu du 20 au 22 novembre 2024 à l’Université Paris Cité. L’appel à communications est d’ores et déjà lancé depuis début avril, des résumés en langue française sont attendus avant le 29 mai 2024.

Les personnes souhaitant participer sont invitées à proposer des communications (résultats scientifiques, retours d’expériences, programmes d’action…) pouvant s’intégrer à l’un ou plusieurs des axes suivant:

– axe 1: accès à l’eau et usages au 21è siècle,

– axe 2 : qualité des eaux et enjeux sanitaires et environnementaux,

– axe 3 : gestion de l’eau à différentes échelles : contraintes, leviers, solutions et limites.

 

Un article de l’Inserm sur la pollution atmosphérique et ses effets sanitaires

Le 06 novembre 2023, l‘Inserm a publié un article faisant état des connaissances sur l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique.

L’article est intitulé : Respirer est-il mauvais pour la santé? Il reprend les multiples conséquences sanitaires d’une mauvaise qualité de l’air extérieur.

En effet, la présence de nombreux polluants dans l’air, et en particulier les fameux PM (Particule Matter); a des effets sanitaires immédiats mais aussi à plus long terme.

Les effets immédiats (allergies, infections des voies respiratoires) s’observent particulièrement lors des pics de pollution et les jours suivants.

Les effets à plus long terme, plus difficiles à étudier, représentent pourtant le fardeau sanitaire le plus élevé.

Accédez à l’article complet en suivant ce lien:

https://www.inserm.fr/actualite/pollution-atmospherique-respirer-est-il-mauvais-pour-la-sante/

Première journée régionale FEES en Auvergne

Le 24 novembre, à l’occasion de la Première Journée Régionale FEES en Auvergne, des sages-femmes, des pédiatres et des auxiliaires de puériculture des maternités d’Auvergne se sont mobilisées pour sensibiliser les futurs et jeunes parents aux enjeux de la santé environnementale en périnatalité et plus particulièrement autour des cosmétiques à destination de la femme enceinte et des nouveau-nés.

Avec le soutien et l’accompagnement du RSPA (Réseau de Santé en Périnatalité d’Auvergne), les professionnels du territoire (hospitaliers et libéraux) ont décidé de mettre en place un stand d’information axé sur les cosmétiques utilisés par les femmes enceintes et pour les nouveau-nés. En effet, plusieurs sages-femmes libérales se sont également mobilisées et ont installé un stand dans leurs salles d’attente.

Informations pratiques et théoriques, décryptage des emballages et des étiquettes grâce à des animations ludiques, jeux de questions-réponses, les ambassadrices FEES auvergnates se sont adaptées aux besoins des visiteurs dans l’objectif de transmettre quelques messages clés essentiels. Au total plus de 600 personnes ont été sensibilisées à travers l’ensemble des points de rencontre installés. Des femmes enceintes, bien-sûr, mais également des futurs et jeunes parents, des grands-parents et des visiteurs ayant des bébés dans leur entourage, curieux de l’animation dans les halls des maternités. 3 ateliers réunissant au total 18 femmes enceintes se sont également tenus lors de cette journée dans différents établissements.

Cette journée fut un succès. Les ambassadrices FEES et l’équipe du RSPA souhaitent renouveler cette expérience en 2024. De plus, cela a permis d’insuffler un élan motivationnel pour créer ou pérenniser des ateliers de sensibilisation à destination des futures et jeunes parents dans chaque maternité.

 

La SFSE propose de nouvelles fiches sur les pesticides pour les professionnels de santé.

Fin novembre 2023, la Société Francophone de Santé Environnementale (SFSE) a publié ses nouvelles fiches « Pesticides : fiches de synthèse à destination des professionnels de santé« , réalisées avec le soutien de la Direction Générale de la Santé (DGS).

Au nombre de 7, ces fiches thématiques ont pour objectifs de participer à la formation continue des professionnels de santé et de les aider à répondre aux enjeux sanitaires, grâce à une information scientifique synthétisant les connaissances accumulées sur le sujet.

Voici les 7 sujets abordés par ces fiches :

Fiche 1 : Historique d’utilisation et montée des préoccupations sanitaires en France

Fiche 2 : Définition, réglementation, classification

Fiche 3 : Expositions et effets sur la santé

Fiche 4 : Tableaux de maladies professionnelles

Fiche 5 : Cas particulier du Chlordécone

Fiche 6 : Plans nationaux

Fiche 7 : Recommandations pour les médecins cliniciens

Retrouvez plus d’information sur ces fiches, et le lien pour les télécharger en suivant ce lien : https://www.sfse.org/article/nosactions/Pesticides-:-fiches-de-synth%C3%A8se-%C3%A0-destination-des-professionnels-de-sant%C3%A9/publication_sfse/0/read/2/4/44/Agents%20biologiques,Alimentation%20%7B%25%7D%20Nutrition,Effets%20sur%20la%20sant%C3%A9,Perturbateurs%20endocriniens

De nouveaux outils de prévention des expositions aux perturbateurs endocriniens.

La Direction générale de la santé a élaboré un outil numérique à destination des professionnels de santé et de leurs patients, visant à les sensibiliser sur les perturbateurs endocriniens (PE) et promouvoir les gestes de prévention pour limiter les expositions à ces substances et aux produits chimiques en général.

Depuis décembre 2023, cet outil est disponible sur le site du Ministère chargé de la santé : https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-microbiologiques-physiques-et-chimiques/article/perturbateurs-endocriniens

Construit avec l’appui d’experts sur les PE et de professionnels de santé, il se compose de 2 fiches:

– Une à destination du praticien, intitulée « Mieux comprendre les perturbateurs endocriniens »;

– Une à destination du patient, intitulée « Limiter les expositions aux perturbateurs endocriniens ».

Retrouvez ces 2 fiches (également accessible à partir d’un QR code) en cliquant sur les liens suivants: fiche pour le praticien , fiche pour le patient .

Une émission d’Africa Radio sur les perturbateurs endocriniens.

Au mois de novembre dernier, l’APPA était invitée, dans le cadre du projet FEES, au micro d’Africa Radio pour relayer les messages de prévention liés à l’exposition domestique aux substances chimiques.

Comment prévenir les risques sanitaires et notamment diminuer l’exposition aux perturbateurs endocriniens à la maison ? C’est le sujet traité lors de ce rendez-vous santé hebdomadaire sur l’antenne d’Africa Radio en partenariat avec Santé publique France. Voici le lien pour écouter le podcast : https://www.africaradio.com/les-substances-chimiques-comment-prevenir-les-risques-sanitaires-liees-a-leur-exposition-a-la-maison.

Campagne « Le Proto, c’est trop risqué d’en rire »

Les Agences Régionales de Santé d’Île de France et des Hauts de France ont récemment conçu une campagne d’information et de sensibilisation sur les risques de la consommation récréative de protoxyde d’azote.

Les agences souhaitent informer, particulièrement les populations jeunes : collégiens, lycéens et étudiants, sur les dangers liés à cette consommation. Dangers sanitaires, mais aussi risque sociétal et environnemental : le protoxyde d’azote, qu’on appelle gaz hilarant, n’a donc en vérité rien de drôle.

Trois affiches de prévention sont à télécharger dans un kit de communication disponible en ligne (cf site ci-dessous). Voici une miniature de l’une de ces affiches :

Retrouvez plus d’information sur le mini-site : http://parlonsproto.fr/#risques

17 novembre 2023 | Colloque « de la prématurité aux maladies infantiles : l’enjeu des perturbateurs endocriniens

Depuis 20 ans la position de la France en termes de mortalité infantile a régressé au niveau européen, passant de la 7ème place à la 21ème. Son taux est aujourd’hui le double de celui des pays les mieux placés, la Suède et la Finlande. L’Inserm estime à 1200 le nombre de décès annuels qui pourraient être évités aujourd’hui si la France avait suivi la même évolution que celle de ces deux pays. Plus largement c’est un grand nombre de maladies infantiles qui augmentent comme les troubles du comportement, l’asthme, les troubles du langage, l’obésité, le diabète… dont les Perturbateurs endocriniens sont une cause bien documentée sur laquelle il est possible et souhaitable d’agir.

« Il est urgent d’agir pour améliorer la prévention des naissances prématurées ». C’est l’alerte lancée par l’OMS et l’UNICEF à l’occasion de la Conférence de Johannesburg en mai 2023.

C’est dans ce contexte que le Réseau Environnement Santé (RES) organise le vendredi 17 novembre 2023 un colloque ayant pour thème  » De la prématurité aux maladies infantiles : l’enjeu des perturbateurs endocriniens ».

 

Date : 17 novembre 2023

Horaires : 8h30 à 13h00

Lieu : Salle René MONORY – Palais du Luxembourg

15 rue de Vaugirard – 75 006 – Paris

Inscription : ICI

 

 

Vernis semi-permanent : l’Académie de Médecine alerte sur les risques.

Le vernis semi-permanent a l’avantage d’avoir une tenue plus longue qu’un vernis classique, entre 2 et 3 semaines. Son application nécessite donc une technologie particulière : plusieurs couches de vernis (au moins 4) et un séchage par une lampe qui combine des UV et une diode électroluminescente (LED).

Ces lampes émettent des UVA qui peuvent favoriser le vieillissement mais aussi le développement de cancers de la peau. Ils sont d’ailleurs classés cancérigènes avérés pour l’Homme (groupe 1) par le Centre International de Recherche sur le Cancer.

Le risque de cancer dans le cadre de l’usage des vernis à ongles semi-permanent semble lié à 3 facteurs :

  • L’âge jeune de début d’utilisation de cette technologie (en moyenne 20 ans) ;
  • La fréquence rapprochée des expositions (moyenne de 5 à 6 fois par an, voire plus avec le développement des lampes à domicile) ;
  • L’exposition pendant plusieurs années.

Dans son article d’avril 2023 : l’Académie recommande « d’appliquer une crème solaire avec une protection UVA indiquée, environ 20 minutes avant l’exposition des mains aux lampes UV / LED » et d’informer le grand public et les professionnels sur les risques liés à une application continue des vernis semi-permanents dans l’année, en particulier chez les personnes de phototype clair.

Retrouvez l’article de l’Académie nationale de Médecine en suivant ce lien : https://www.academie-medecine.fr/des-ongles-brillants-mais-pas-sans-risque/

 

Rappelons qu’en 2017, l’ANSES avait effectué une expertise sur les risques professionnels liés aux produits utilisés dans les activités de soins et de décoration de l’ongle (pour les professionnels du soin et de la décoration de l’ongle comme les prothésistes ongulaires et les esthéticiennes). Près de 700 substances avaient été identifiées dans la composition des produits utilisés ou dans les atmosphères de travail, dont 60 qui figurent dans une classe de danger la plus élevée (en cause : leur classification CMR, sensibilisant et / ou inscrits sur une liste de perturbateurs endocriniens potentiels).

L’article de l’ANSES concernant cette expertise est disponible en cliquant sur ce lien : https://www.anses.fr/fr/content/professionnels-du-soin-et-de-la-d%C3%A9coration-de-l%E2%80%99ongle-exposition-%C3%A0-de-nombreuses-substances

 

Devant la multitude des substances entrant dans la composition des vernis (sous quelque forme que ce soit), le projet FEES recommande d’éviter l’application chez la femme enceinte.

 

Article publié en octobre 2023