WEBINAIRE : Journée Santé Environnementale en Périnatalité

Le réseau Périnatalité IF Sud organise une journée thématique en visioconférence :  « Santé environnementale en périnatalité : une évidence, une urgence … »

Cette journée est ouverte à tous les professionnels du champ de la périnatalité d’Ile-de-France.

Date : Jeudi 13 Avril de 9 heures à 17 heures

Pour connaître le programme et vous inscrire, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :

https://www.helloasso.com/associations/perinat-if-sud/evenements/webinaire-journee-sante-environnementale-en-perinatalite-de-9h00-a-17h00-2

 

 

Quel traitement anti-poux puis-je conseiller ?

Généralités sur les poux

Les poux se nourrissent de sang humain. Ils provoquent des démangeaisons avec de rares risques de surinfection bactérienne. L’infestation par les poux est appelée pédiculose.

Les poux ont une durée de vie de 20 à 30 jours. La femelle pond quotidiennement jusqu’à dix œufs. L’œuf du pou est protégé dans une coquille accrochée au cheveu : la lente. Une dizaine de jours après la création de la lente, une nymphe en éclot. Elle deviendra un pou adulte entre 9 et 15 jours plus tard, après plusieurs mues.

La contamination se fait par contact direct, le pou ne sautant ou ne volant pas. Cette contamination se fait généralement par contact cheveu à cheveu avec une personne atteinte. Elle peut également se faire par contact de la chevelure avec un objet porteur d’un pou : oreiller, bonnet, appui-tête, fauteuil… L’infestation par l’environnement est limitée, le pou de tête ou sa nymphe ne survivant qu’un à deux jours loin du cuir chevelu.

Les traitements anti-poux

  • Les produits à bases d’huiles essentielles :

Ces produits (à base d’huiles essentielles : lavande, ylang-ylang, prunus, arbre à thé, géranium, clou de girofle…) revendiquent une action répulsive sur les poux. Ces produits sont sous forme de sprays et pénètrent ainsi facilement dans les voies respiratoires. En fonction des huiles essentielles utilisées, le produit peut contenir des molécules ayant des propriétés de sensibilisant cutané, d’irritant cutané, d’irritant respiratoire, de perturbateur endocrinien ou de cancérogène.  Il n’existe pas de données solides sur l’efficacité de ces produits.  Ils ne doivent pas être utilisés chez les enfants de moins de six ans, ainsi que chez les femmes enceintes et allaitantes.

  •  Les huiles essentielles :

La prévention ou le traitement de la pédiculose ne font pas partis des usages traditionnels de l’huile essentielle de lavande vraie ou de tea-tree, contrairement à ce qu’on lit souvent. Du fait de l’absence de données sur leur innocuité, leur utilisation est déconseillée chez les enfants de moins de 12 ans, les femmes enceintes et les femmes allaitantes.

  • Les produits à base d’insecticides :

Il n’existe pas à l’heure actuelle, en France, de produits curatifs à base d’insecticides. Leur commercialisation s’est arrêtée dans les années 2010.

Cependant, certains produits répulsifs vendus en France, sont à base d’insecticide, l’ethylbutylacetylaminopropionate  (ou IR3535). Cette substance est un irritant oculaire. Elle est également en cours d’évaluation en tant que perturbateur endocrinien au niveau européen. Ces produits sont donc à éviter chez les enfants, femmes enceintes et femmes allaitantes.

  • Les produits asphyxiants :

On trouve différents produits étouffants :

  1. A base de diméthicone dont l’efficacité est prouvée (70 à 97%).
  2. On retrouve également des produits à base d’oxyphthirine, myristate d’isopropyle, d’huile de paraffine, d’huile de coco (coconut acid). On ne dispose que de peu de données sur leur efficacité.

Les produits asphyxiants agissent mécaniquement en étouffant les poux et les lentes. Ils s’utilisent avec un peigne anti-poux. Ils existent sous 3 formes : spray (à éviter chez les personnes asthmatiques ou en cas de bronchite), shampoings (moins efficaces) et lotions.

A noter que l’utilisation d’un peigne anti-poux seul sans produit est efficace pour 50% des personnes. Il faut alors 3 passages quotidiens de 30 minutes puis 2, durant 3 semaines, de la racine à l’extrémité du cheveu.

  • Les traitements anti-poux maison :

Mayonnaise, huile d’olive, vinaigre blanc… Il n’existe pas de données sur l’efficacité et l’innocuité de ces remèdes.

En résumé

  • Les traitements préventifs (répulsifs) sont déconseillés,
  • En cas d’infestation, on privilégie un traitement étouffant sous forme de lotion et un peignage minutieux avec un peigne anti-poux,
  • Il est important de bien lire les consignes d’utilisation du produit,
  • Si l’on souhaite, on peut laver en machine le linge potentiellement contaminé.

Sources :

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/poux

https://www.prescrire.org/fr/3/31/57181/0/NewsDetails.aspx

https://www.quechoisir.org/guide-d-achat-produits-antipoux-n56837/

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/poux/bons-reflexes

https://echa.europa.eu/fr/regulations/biocidal-products-regulation/product-types

https://presse.inserm.fr/halte-aux-poux-lefficacite-dun-nouveau-traitement-oral-demontree/15774/

https://www.anses.fr/fr/content/huiles-essentielles-risques-et-precautions

https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4294162

Mis à jour en décembre 2024

Publié dans : FAQ

De nouvelles données sur les arômes des cigarettes électroniques.

Une étude sur l’usage de la cigarette électronique durant la grossesse est très récemment parue (Lin et al (2023). E-cigarette use during pregnancy and its association with adverse birth outcomes in the US. Preventive Medicine 2023. doi: 10.1016/j.ypmed.2022.107375).

Cette étude de cohorte prospective a eu pour point de départ un échantillon de 23000 femmes adultes âgées de 18 à 44 ans (en âge de procréer), ayant répondu à un questionnaire standardisé au cours des années 2013 à 2018 dont 597 ont effectivement été enceintes au cours de cette période.

L’objet de l’étude était de rechercher une corrélation entre la pratique du vapotage durant la grossesse et l’issue de celle-ci, en particulier concernant l’impact des arômes. Globalement, les femmes ayant vapoté avant leur grossesse ou pendant la grossesse n’ont pas davantage de complications obstétricales (avortements spontanés, placenta previa, rupture de placenta, accouchements prématurés) et pas plus souvent d’enfants hypotrophiques ou malformés par rapport aux femmes qui n’ont pas vapoté. Par contre, les auteurs ont mis en évidence un risque doublé de mort fœtale chez les mères qui avaient consommé durant leur grossesse des cigarettes électroniques mentholées.

Les résultats obtenus vont à l’encontre des études expérimentales et épidémiologiques déjà publiées sur le sujet. Les auteurs soulignent le fait que l’influence de la nicotine n’a pas été considérée et que le nombre de sujets inclus dans l’étude est faible ce qui en limite la puissance. La mise en évidence du rôle délétère de l’arôme mentholé s’appuie aussi sur un faible effectif. On rappellera toutefois que les cigarettes mentholées ont été, à l’échelon européen, proscrites à compter du mois de mai 2020 du fait qu’elles seraient plus addictives en raison de leur meilleure tolérance (moins tussigènes).

 

Retrouvez cette étude en suivant ce lien : https://doi.org/10.1016/j.ypmed.2022.107375

14 mars 2023 │ Alimentation : un enjeu santé pour maman et bébé

Journée gratuite ouverte aux professionnels de la périnatalité et de la santé ainsi qu’au grand public.
Organisée par le  Projet Fédératif Hospitalo-Universitaire (FHU) « 1000 jours pour la santé : prendre soin avant de soigner »
Avec la présence de Laurent STORME : Pédiatre, responsable du service de néonatalogie du CHU de Lille. Membre de la commission nationale des 1000 premiers jours et Coordonnateur du FHU

Voici le lien d’inscription :  

Alimentation : un enjeu santé pour maman et bébé Billets, Le mar 14 mars 2023 à 09:00 | Eventbrite

 

Retrouvez le programme ainsi que les intervenants de la journée :

Webinaire 11 mai 2023 | « Prévenir les expositions aux polluants environnementaux pendant la période périnatale »

Le projet FEES avec le soutien de l’ARS, propose aux professionnels de santé un webinaire « Prévenir les expositions aux polluants environnementaux pendant la période périnatale ».

Date :

Jeudi 11 mai 2023 de 12h30 à 14h00 – je m’inscris

nous contacter à l’adresse projetfees@appa.asso.fr

On parle beaucoup des phtalates, j’aimerais en savoir plus.

 

  • Qui sont-ils et où les trouve-t-on ?

Les phtalates sont des composés chimiques fortement utilisés dans la fabrication de plastifiants, ils sont essentiellement ajoutés au PVC (polychlorure de vinyle) pour le rendre souple et flexible.

Il existe plus d’une dizaine de phtalates, les plus couramment utilisés sont le DEHP, le BBP, le DBP, le DEP, le DINP …

Les phtalates peuvent entrer dans la composition d’innombrables produits du quotidien. Quelques exemples dans l’illustration ci dessous :

 

  • Sommes-nous exposés ?

Au vu de l’utilisation importante de ces dérivés chimiques, nous sommes tous exposés à ces molécules.

Cette exposition peut se faire par différente voie : orale, aérienne et cutanée.

Toutefois, c’est par la voie alimentaire que nous sommes le plus exposés (elle représenterait 90 % de l’exposition totale d’après des données de Santé Publique France).

Des études ont montré que les déterminants majoritaires de l’imprégnation en phtalates sont les aliments à forte teneur en graisse, tels que les viandes, le lait, le beurre.

Les phtalates, qui ont une affinité forte pour les graisses et les alcools lourds, peuvent migrer des emballages au contact de liquide ou de graisse.

De plus, les phtalates sont des composés chimiques particulièrement légers et volatils, qui s’évaporent facilement et sont susceptible de contaminer l’air en se retrouvant dans les poussières domestiques.

Dans l’étude Esteban (2014-2016), l’ensemble de la population étudiée était exposé à au moins un phtalate à un niveau de concentration urinaire quantifiable.

 

  • Sont-ils toxiques ?

Les Phtalates sont jugés comme étant des perturbateurs endocriniens, et pour la plupart sont classés comme « substances toxiques pour la reproduction ».

Des effets sont suspectés sur le système reproducteur masculin et sur la fonction thyroïdienne. Une exposition prénatale pourrait perturber le développement de certains tissus ou organes, avec des conséquences sanitaires possibles à l’âge adulte voire même après plusieurs générations, par des mécanismes épigénétiques.

Du fait de leurs effets cancérigènes et perturbateurs endocriniens, certains phtalates comme le DEHP (qui possède le potentiel toxique le plus élevé), le DBP, ou encore le BBP ont été bannis en Europe pour certains usages. Ainsi ils sont désormais interdits dans les cosmétiques, les emballages plastiques au contact d’aliments gras, ainsi que dans les jouets, les articles de puériculture et dans certains dispositifs médicaux.

 

  • Quelques conseils afin de limiter son exposition :

* Utiliser des ustensiles et des contenants en verre, porcelaine ou acier inoxydable plutôt qu’en plastique.

* Éviter de réchauffer son repas au four micro-ondes dans des contenants en plastique (la chaleur fait augmenter le relargage des phtalates dans la nourriture).

* Limiter la consommation de produits ultra transformés type fast-food … (riches en graisse).

* Lire attentivement la liste des ingrédients des produits pour les soins corporels

privilégiez les produits naturels et qui contiennent peu d’ingrédients

→ évitez les cosmétiques avec des fragrances, parfums.

* Choisir des jouets en plastique « sans Phtalate », « sans PVC ».

* Dépoussiérer régulièrement son intérieur à l’aide de microfibres.

* Aérer son logement (10 minutes 2 fois /jour).

 

Sources :

https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/exposition-a-des-substances-chimiques/perturbateurs-endocriniens/documents/rapport-synthese/impregnation-de-la-population-francaise-par-les-phtalates-programme-national-de-biosurveillance-esteban-2014-2016

https://www.anses.fr/fr/system/files/SUBCHIM2009sa0331Ra-104.pdf

https://www.santescience.fr/phtalates/

Publié en janvier 2023

Lancement du plan d’actions « PFAS » 2023-2027

 

Le 17 janvier dernier, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a lancé un plan d’actions « PFAS », dont l’objectif est de renforcer la protection des Français et de l’environnement contre les risques liés aux PFAS*.

Les différentes actions viseront ainsi à mieux connaitre ces substances, les quantifier et les mesurer ; mais également à réduire leurs émissions à la source chez les principaux émetteurs.

En effet, l’utilisation des substances per- et polyfluoroalkylées, dont les propriétés sont très diverses, est devenue extrêmement répandue. Or elles appartiennent à la catégorie des polluants éternels (ou polluants organiques persistants) et leurs impacts sur la santé humaine et celle des écosystèmes, entrainent des préoccupations grandissantes.

Des travaux menés en 2022 ont permis de définir les 6 axes d’actions de ce plan:

  • disposer de normes pour guider l’action publique ;
  • porter au niveau européen une interdiction large pour supprimer les risques liés à l’utilisation ou la mise sur le marché des PFAS ;
  • améliorer la connaissance des rejets, ainsi que l’imprégnation des milieux pour réduire l’exposition des populations ;
  • réduire les émissions des industriels de façon significative ;
  • assurer une transparence complète sur les informations disponibles ;
  • intégrer les actions sur les PFAS dans le plan micropolluants.

Vous trouverez le plan d’actions en détail en cliquant sur ce lien : https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/22261_Plan-PFAS.pdf

 

* L’acronyme PFAS désigne les substances per- et polyfluoroalkylées.

 

Le sujet des PFAS vous intéresse ? Retrouvez 2 autres actualités les concernant ci-dessous :

https://www.projetfees.fr/une-etude-evalue-lexposition-aux-pfas-par-lalimentation-durant-les-premiers-mois-de-vie/

https://www.projetfees.fr/composes-perfluores-des-traces-de-pfoa-toujours-retrouvees-dans-des-poeles-et-de-nouvelles-donnes-sur-leur-impact-sanitaire/

Webinaires « Comprendre et agir en promotion de la santé » de l’Ireps Grand Est.

L’Ireps Grand Est a organisé cette fin d’année trois webinaires « Comprendre & agir en promotion de la santé ». 

Les thèmes abordés étaient :

  • Les inégalités sociales et territoriales de santé,
  • La participation,
  • La santé environnement.

Au programme : des éléments de connaissances, des outils méthodologiques et des échanges entre les personnes participantes pour amorcer, ou renforcer, l’intégration de notions phares dans les pratiques et les projets.

L’enregistrement de chacun de ces webinaires, ainsi que leurs supports de présentation, est d’ores et déjà disponible sur le site de l’Ireps Grand Est : http://ypwk.mjt.lu/nl3/3x3XYIUqD2x983ZxiHbpFA?m=AVcAAAWXymwAAciyR3oAALPptpoAABZ27U8AmOtyAAulVgBjnCgfCd4avXU7QvypUstBBXX-OgALvVg&b=375af91e&e=10ec15e6&x=tDqF-U2ig5K1Asea6uA_xfn6ie_tEpHVPcEZfQYmsIA

Retrouvez notamment le replay du webinaire « Santé environnement » en suivant ce lien : https://www.ireps-grandest.fr/index.php/l-ireps-grand-est/nos-projets/item/1600-webinaire-comprendre-agir-en-promotion-de-la-sante-la-sante-environnement-8-decembre-2022 .

Nouvelles données du programme national de biosurveillance Esteban 2014-2016.

De nouvelles données concernant l’imprégnation de la population française par certains pesticides (amitraze, fipronil, méthomyl, bromoxynil et carbendazime) ont récemment été publiées par Santé Publique France .

Ces données viennent de la cohorte Esteban avec un sous-échantillon de 1000 adultes (18-74 ans), les dosages n’ont pas pu être réalisés chez les enfants.

Les pesticides sériques analysés dans ce rapport sont issus de la priorisation débutée pour l’élaboration du programme national de biosurveillance. Dans la littérature scientifique, il y a peu de données concernant l’exposition et l’imprégnation en ces pesticides.

 

Parmi les différentes substances et métabolites recherchés, seul le bromoxynil a été quantifié chez tous les adultes. Le fipronil-sulfone, métabolite du fipronil, a également été quantifié pour plus de la moitié de la population étudiée (53,4%).

Les autres pesticides ou métabolites étaient peu ou pas quantifiés. Notons qu’ils n’étaient plus utilisés en France en usage phytopharmaceutique, en effet à cette date, parmi les substances recherchées, seuls le bromoxynil et le fipronil étaient encore autorisés pour cet usage.

Le bromoxynil est une substance active de produit phytopharmaceutique, présentant un effet herbicide. Sur le plan de la réglementation des produits
phytopharmaceutiques, au niveau de l’Union européenne, l’approbation a expiré au 31 juillet 2021.

Le fipronil est un insecticide dont l’approbation dans la réglementation des produits phytopharmaceutiques a été retirée en 2017. Aucun usage phytopharmaceutique n’est plus autorisé pour le fipronil. Il est autorisé en usage biocide dans certains produits destinés à lutter contre les fourmis, les blattes/cafards ou les termites, destinés au grand public et aux professionnels. Il n’est autorisé pour aucun autre usage biocide. En France, il est aussi présent dans certains médicaments vétérinaires (traitements antiparasitaires externes à usage topique destinés à traiter les chiens, les chats et les furets).

 

Les déterminants de l’imprégnation ont pu être recherchés pour le bromoxynil uniquement. Des associations ont été retrouvées entre l’imprégnation et l’environnement résidentiel, la saison de prélèvement sanguin et la consommation de légumes du potager (également appelée autoconsommation de légumes).

Ainsi, une tendance à l’augmentation de l’imprégnation était retrouvée pour les personnes :

  • Habitant à moins de 200m de cultures,
  • Résidant dans une ferme,
  • Habitant à moins de 200m d’une voie ferroviaire.

L’imprégnation était également plus importante chez les personnes vivant en maison individuelle, par rapport à celles vivant en appartement.

D’autre part, les adultes consommant 1fois/semaine ou plus des légumes de leur propre jardin, avaient des concentrations sériques plus élevées. Neuf adultes présentaient des niveaux supérieurs au 99è percentile de la distribution (1638ng/L, la concentration moyenne des adultes pour cette substance était de 324ng/L), parmi eux tous sauf un consommaient leurs propres légumes et 7 utilisaient des pesticides dans leur potager (7 de ces personnes vivaient également à moins de 200m d’une zone de culture).

 

Il n’y a pas de comparaison possible avec d’autres études françaises ou étrangères.

En revanche, la répétition du dosage permettra de voir si l’interdiction du bromoxynil et du fipronil en usage phytopharmaceutique, aura une incidence sur les prochains niveaux mesurés dans la population française.

 

Retrouvez plus d’informations concernant ces nouvelles données, sur le site de Santé Publique France, en suivant ce lien : https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/exposition-a-des-substances-chimiques/pesticides/documents/enquetes-etudes/impregnation-de-la-population-francaise-par-l-amitraze-le-fipronil-le-methomyl-le-bromoxynil-et-la-carbendazime.-programme-national-de-biosurvei

Programme 2022 – 2023 du projet FEES en Île-de-France

Dans ce programme, retrouvez toutes les actions menées par l’équipe du projet FEES en région Île-de-France, à destination des professionnels de la santé et de la périnatalité: 

  • Webinaires de sensibilisation ;
  • Formations théoriques ;
  • Formations pratiques “Ambassadeurs” ;
  • Accompagnement des professionnels dans la mise en place d’actions. 

Le programme détaillé ainsi que toutes les dates programmées sont disponibles en cliquant ici.