Le 16 avril dernier, Santé Publique France publiait un article sur la hausse continue, depuis 2020, des signalements d’intoxications liées à l’usage détourné du protoxyde d’azote (ou « proto »).
Ce gaz dit « hilarant » peut entraîner une dépendance ainsi que des complications sévères, parfois irréversibles, sur le système nerveux et le système cardiovasculaire (cœur et vaisseaux) en cas de prises répétées et/ou en grande quantité. Il est majoritairement consommé par des adolescents et des jeunes adultes.
Depuis 2013, l’ANSM surveille cet usage détourné du protoxyde d’azote non médical au moyen d’une enquête d’addictovigilance, complétée par l’analyse des données des centres antipoison et de toxicovigilance (CAP-TV). Il est à noter que la part des signalements concernant des femmes augmente.
Or, le 16 mars 2023, l’agence européenne des produits chimiques (ECHA) a classé cette substance comme toxique pour la reproduction de catégorie 1B, sur proposition de l’Anses.
Il est à noter également qu’en 2023, pour la première fois, les CEIP-A et CAPTV ont reçu les signalements de deux nouveau-nés présentant des troubles neurologiques à la naissance dans un contexte d’usage détourné et répété du protoxyde d’azote par la maman pendant la grossesse. On peut donc lire dans l’article « Nous alertons particulièrement les femmes enceintes et en âge de procréer sur les risques potentiellement graves pour l’enfant à naitre d’une exposition importante au protoxyde d’azote pendant la grossesse. »
Lisez l’article complet de SPF en cliquant ici : https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2025/le-proto-des-cas-d-intoxication-toujours-en-augmentation .
Retrouvez un autre article de notre rubrique Actualités en santé environnement à propos d’une campagne de prévention au sujet du protoxyde d’azote ici : https://www.projetfees.fr/campagne-le-proto-cest-trop-risque-den-rire/ , et plus d’informations sur le protoxyde d’azote ainsi que des outils de prévention en suivant ce lien : https://parlonsproto.fr/#risques .